Note de recherche
En vue d’un apprentissage de l’autonomie, des psychologues comme Carl Rogers montrent que favoriser l’épanouissement de l’imagination et de la créativité facilite la compréhension. L’enseignant doitfaire preuve d’ « empathie » (« cette attitude »(…) qui « consiste en quelque sorte à se mettre à la place de l’étudiant, à voir les choses avec ses yeux à lui » (LIBERTE POUR APPRENDRE).
Cettenotion est indissociable, tout d’abord, du concept de « growth » (ou « confiance en soi ») que doit communiquer l’enseignant à ses élèves en les aidant à développer (aussi vite que possible) leurscapacités à résoudre en toute autonomie les problèmes auxquels ils auront à faire face.
Dans une deuxième temps, l’« empathie » doit être rattachée au concept de « congruence », qui est « la capacité às’accepter soi-même, à accepter ses émotions, ses sentiments, ses défauts, sans chercher à les masquer ».
La « bonne » distance
La « neutralité bienveillante »
Cette « neutralité bienveillante »n’est pas à rapprocher de celle du psychanalyste, même s’il est probable que le « transfert » ne soit pas totalement absent dans une relation enseigné / enseignant.
Cette « neutralité bienveillante» est plutôt dans la construction de relations humaines de qualité, où les valeurs du référent doivent être particulièrement fortes, voire modélisantes, car leurs attentes ne relèvent malheureusementpas que des savoirs et savoir-faire.
Relation de confiance enseignant-élève[modifier]
Dans le domaine de la recherche en éducation, il y a considérablement de données d’études quisupportent l’importance de la relation entre l’enfant et son enseignant. Plus spécifiquement, la relation de confiance avec l’enseignant est associée à une adaptation scolaire positive chez l’élève. Le soutiende l’enseignant peut notamment protéger l’enfant de difficultés scolaires associées à des difficultés émotionnelles liées à la famille. Il est possible d’ajouter qu’une perception des élèves du…