Notre nature nous indique t-elle ce que nous devond faire ?

Le Plan :

I Notre nature nous indique ce que nous devons faire :
L’homme est bon. (« L’Homme est bon, sa corruption morale vient de la société » : Rousseau)
1) ?
2) ?
3) ?

II Notre nature ne nous indique pas ce que nous devons faire :
1) La nature est agressive, la culture fait un travail sur cette nature humaine pour permettre la coopération sociale.
L’argument psychologique de Freudavec l’appareil psychique.
2) La nature a besoin de la coopération sociale (« L’Homme est par nature un animal politique ».), de ses expériences, de ses choix (Sartre affirme qu’il n’y a pas de nature humaine) pour développer sa nature.
3) L’espèce humaine est une espèce culturelle. Les thèses de Marguerite Mead et d’Aristote

III En pratique la nature humaine est souvent considéré comme unsous-homme :

Parler de nature humaine, c’est parler des propriétés de l’homme, c’est-à-dire montrer qu’il existe un certain nombre de caractéristiques communes à tous les hommes sans faire d’exception.
1) Dans l’histoire, l’homme n’a pas toujours été considéré comme un homme : la colonisation, Hitler (les races inférieures)
2) Distinction nature humaine / Espèce animale si on réduit la naturehumaine à tout ce qui est instinctif, inné.

I : La nature comme modèle :
http://sergecar.perso.neuf.fr/cours/nature8.htm
La loi de la nature : http://www.webphilo.com/textes/voir.php?numero=453061181

II :

1) L’argument psychologique de Freud :

La culture domestique la nature qui est mauvaise. En effet l’agressivité humaine peut être première. Nous avons à la fois des pulsionsd’affection, mais aussi des pulsions d’agressivité.

La culture doit alors faire un certain travail sur cette nature, sur ce potentiel agressif pour permettre la coopération sociale et donc la survie de l’espèce humaine. Ce travail se retrouve dans l’appareil psychique de Freud.

La culture, au sens ethnologique du terme, pour permettre la coopération sociale, doit installer dans les individus desinterdits, des modèles identificatoires, et des savoirs pour équiper le Moi. L’Homme doit se socialiser, effectuer le processus de l’acculturation pour pouvoir coopérer avec les autres individus.

2) L’argument d’Aristote :

L’espèce humaine associe de singulier qu’elle ne peut développer sa nature que grâce à la culture, aux croyances, aux mœurs. Sans culture l’espèce humaine ne se développe pas. Lepropre de l’espèce de l’humaine, c’est que c’est une espèce culturelle.

L’homme est par nature un animal politique.
Les potentialités de la nature humaines supposent la communauté sociale des Hommes. Le vivant humain ne peut se développer, croitre et maturer que parce qu’il est en contact avec le monde social et culturel des artifices et des traditions humaines.

3) L’argument de Condorcetet John Locke :

L’esprit humain nait passif, vierge, il est comparé à une Tabula Rasa (une table rase) selon John Locke. Il peut être aussi associé à une page blanche, à un morceau de cire. Cet esprit humain se forme seulement grâce à ces expériences. A l’échelle de l’individu, l’expérience et le savoir viennent avec l’âge.

4) L’argument de Marguerite Mead :

En résumé, son œuvre Mœurs etsexualité en Océanie vise à montrer que les traits de caractère de l’homme et de la femme sont le résultat d’un conditionnement social.
Selon elle, la nature est malléable car « elle obéit aux impulsions que lui communique le corps social ». Les peuples mélanésiens étudiés ont la personnalité propre à la civilisation au sein de laquelle ils ont été élevés. Ainsi les Mundugumor ont un tempéramentbrutal et agressif, les Arapesh évitent les attitudes agressives et sont attentifs aux besoins des autres. Il n’y a pas de nature humaine vierge de toute empreinte culturelle, toutes nos conduites et tous nos comportements sont marqués par la culture. Il n’y a pas de désirs ou de sentiments naturels innés, car toutes nos conduites est marqué par le processus éducatif.

III :

1) Victime des…