Nouvelles technologie et rapport sociaux

Le virtuel est doté d’un immense potentiel. Nous pouvons peut maintenant communiquer n’importe où et à tout moment. Il n’y a plus d’obstacle, la communication passe a travers le temps et l’espace. Le monde est devenu une vaste autoroute de l’information. Des centaines, voir des milliers, de pages Web s’écrivent chaque jours, chacun peu parler librement, sans contrainte et avec qui le bon luisemble. Ces nouvelles technologies font naitre le progrès dans la société, mais aussi l’incertitude face aux changements des interactions sociales. Les jeunes confondent réalité et virtuel. Les progrès technique arrivent à une vitesse folle, le rythme devient de plus en plus rapide. Dorénavant chaque génération connait plusieurs modifications majeures dans son environnement, mais sa capacitéd’adaptabilité ne change pas pour autant. Il y a quatre millénaires entre l’invention du papyrus et du papier, un millénaire entre le papier et l’imprimerie, un siècle entre le journal et la télévision, mais depuis un quart de siècle, les technologies de communication ne cessent de grandir. D’une part nous aborderons leurs effets dans les rapports sociaux au travail et d’autre part leurs conséquences surla sphère privée.

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et le travail
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) – informatique- internet – télécommunication – sont au centre de profondes mutations organisationnelles des systèmes de production du travail, principalement en transformant le traitement et la transmission desinformations.

Les NTIC et le marché de l’emploi
Les NTIC stimulent la croissance économique. Le progrès technologique assure une plus grande efficacité, donc améliore la productivité. Toutefois, cette amélioration de la productivité entraîne aussi certains problèmes. Nombre d’emplois, surtout traditionnels, sont détruits en particulier, les emplois du secteur tertiaire comme les tâches decomptabilité, de secrétariat, de documentation, d’archivage, etc. Les employés de ces secteurs sont remplacés par des machines. L’exécution de certaines tâches est désormais faite par ordinateur.

Pour ce qui est des gens qui perdent leur emplois aux profits des nouvelles technologies, comme l’a fait remarqué Mr. Sadok BEN HADJ HASSINE, Directeur du bureau de l’OIT à Alger, lors d’une conférencesur les LES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET LE MONDE DU TRAVAIL: « il s’agit plutôt d’une « destruction créatrice, ou une destruction-reconstruction, ce qui conduit à une dynamisation du marché de l’emploi, et exige surtout une reconfiguration du système des qualifications professionnelles. » Et comme l’a rappelé Mr.Mohamed Ennaceur, Président de l’Association Tunisienne de Droit Socialet des Relations Professionnelles, lors de cette même conférence : « le devenir professionnel du travailleur est en fonction de la capacité d’adaptation de son offre aux besoins des entreprises pour améliorer continuellement son employabilité. »

Ces idées sont en accord avec la théorie du déversement. Une théorie économique appliquée par Alfred SAUVY dans son ouvrage : « La machine et lechômage » indiquant que des progrès techniques améliorant la productivité engendre un transfert (déversement) des emplois d’un secteur d’activité vers un autre. Aujourd’hui, ce sont surtout les emplois traditionnels qui se transfèrent d’un secteur d’activité à un autre. Parmi les secteurs en pleine expansion, il y a ceux de l’information et de la communication qui connaissent un développement sansprécédent. Il y a d’importants besoin d’informaticiens, de formateurs et d’opérateurs de saisie. En résumé, selon Sauvy, les emplois perdus se déversent dans de nouvelles activités où il y a des gains de pouvoir d’achat. Cela suit la loi de l’offre et la demande.

Mais, de manière évidente, il n’en demeure pas moins que l’arrivée des machines (ordinateur, guichet automatique) crée du chômage….