Philo

Intro :
1. L’utilité de punir les jeunes :
En France, 7 Etablissements Pénitentiaires pour Mineurs viennent de se faire construire et d’ouvrir. C’est une première depuis la seconde guerremondiale, le pays se vit comme livré à l’insécurité.
* Cependant la question de « faut-il emprisonner les mineurs ? » se pose encore.
La plupart des professionnels de justice ou de l’enfance endanger, les simples citoyens eux-mêmes sont prêts à répondre presqu’instinctivement « non bien sûr », avant de très vite à se reprendre parce que de toute façon des mineurs sont emprisonnés aujourd’hui enFrance. Aucune alternative satisfaisante n’a été trouvée sur le long terme, parce que les arguments ne sont pas affûtés, parce que les quelques centaines de détenus concernés ne représentent pas uncombat prioritaire.
Reste que pour l’instant, la justice française des mineurs demeure « éducative », malgré un arsenal judiciaire conjoncturel qui va dans le sens d’un recours accru à l’enfermement. Desprisons pour filles et garçons de moins de 18 ans ont été reconstruites, on ne constate pas d’inflation pénale pour l’instant mais l’histoire démontre que jamais une prison n’est longtemps restéevide.
Personne n’est capable de dire de manière scientifiquement incontestable si l’enfermement – éducatif ou pas – « fait du bien » ou « fait du mal ». Parce que le diagnostic ne peut être isolé de lapersonnalité ni de l’histoire de l’adolescent, lui-même plongé dans un contexte social à l’influence déterminante.
Mettre les mineurs en prison n’est en tous cas ni le début ni la fin de leurs problèmeset des nôtres, elle n’en est qu’une des données.
* Quels sont les autres moyens de punir les jeunes ?
Une justice spéciale pour les mineurs à été mise en place dès 1945, c’est-à-dire punir lesjeunes de moins de 18ans. En effet, devant la loi de 1945, un mineur délinquant n’est pas responsable de ses fautes devant la loi. Il faut donc l’éduquer et l’aider plutôt que de le punir. Un enfant de…