Rapport de stage

Je m’appelle Maria Kregl et je viens de Haute-Autriche. J’ai 24 ans et je suis en train de finir mes études de sciences économiques. Ma spécialisation est le marketing international que j’accompagne de l’étude des plusieurs langues comme l’anglais, le français, l’espagnol et le russe. J’ai toujours eu envie de passer quelque temps à l’étranger et surtout d’en profiter avant de finir mes études etavant de commencer à travailler. Je ne voulais pas seulement partir à l’étranger pour améliorer mes connaissances de la langue parlée mais aussi pour élargir mon horizon, pour faire la connaissance d’une autre culture. Comme je viens de finir mon mémoire de maîtrise fin janvier, l’offre du Conseil Général de la Vendée tombait très, très bien. Même si je ne travaillais pas dans l’environnement ducommerce ou du marketing, c’était une possibilité dont il fallait vraiment profiter. Comme je suis une Autrichienne très fière de son pays, comme j’adore la France, comme j’aime bien travailler avec les enfants et comme j’ai déjà passé quelque temps à l’étranger pour me sensibiliser à des cultures différentes, je me sentais capable d’accomplir cette tâche.

(…)
L’accueil dans mes deuxcollèges a été très sympathique. Le Principal et quelques professeurs, notamment, se sont occupés de moi pour s’assurer que j’allais bien. Quelques-uns m’ont aussi invitée chez eux pour faire la connaissance de nouvelles personnes, pour goûter à la cuisine française ou pour visiter différents endroits avec quelqu’un du coin.

J’étais logée dans un foyer des jeunes travailleurs qui était situé entre mesdeux établissements scolaires. J’y ai fait la connaissance de beaucoup de monde et je n’étais jamais seule quand je ne le voulais pas. En plus, le petit déjeuner et le dîner étaient inclus dans mon contrat.

Même si ma chambre était tout petite, ça ne me gênait pas puisque je me sentais tellement bien dans ce foyer.

(..) J’ai donc travaillé en Vendée comme assistante culturelle dans deuxétablissements scolaires. C’étaient deux collèges publics en campagne avec environ 250 élèves. Je n’étais pas en même temps dans les deux collèges mais d’abord pendant la première moitié du cycle dans un premier collège à 12 km d’où j’étais logée et ensuite pendant la deuxième moitié du stage dans l’autre collège.

Dans chaque collège, j’ai été très satisfaite du rapport avec la direction. Ils m’ontfait confiance. C’est pourquoi je me sentais libre et sans pression pour organiser mes cours librement. Je faisais mon emploi du temps plutôt moi-même. Je n’ai pas eu contact avec la direction tous les jours, mais de temps en temps nous avons discuté de différentes choses.

Dans les deux collèges, il y avait une personne qui était « responsable » de moi – qui s’occupait de moi. Dans le premiercollège, c’était le professeur d’allemand et dans le deuxième c’était la documentaliste. C’étaient donc ces deux personnes avec qui j’avais le meilleur rapport. Le contact avec tous les autres professeurs était un peu dur au début surtout parce qu’il fallait toujours demander si je pouvais les accompagner dans leurs classes et expliquer quelles idées j’avais. Même s’ils étaient déjà un peu informésde mon arrivée, ils ne savaient pas vraiment quoi faire de moi, et donc il me fallait sans cesse leur poser des questions.

Le rapport avec le professeur d’allemand était excellent dans chaque collège. Chez un professeur, j’étais déjà plutôt un membre de sa famille. Les deux professeurs étaient satisfaits de mon stage. Dans le premier collège surtout parce que le professeur d’allemand neconnaissait que l’Allemagne (et surtout le nord) et donc était très content de l’échange des connaissances et d’avoir pu apprendre quelque chose sur le pays et la culture autrichienne. Le deuxième professeur était originaire de l’Allemagne du Sud et donc connaissait aussi la culture de l’Autriche. Malgré cela, elle était très contente de ma présence pour l’aider dans ses cours avec des nouvelles…