Rapport de stage

Environ 80% du processus de passation de commande est basé sur l’utilisation du papier, ce qui représente un véritable fardeau pour les responsables de la comptabilité fournisseurs des entreprises. Ayant renforcé leurs équipes comptables pour faire face à ce challenge, ces entreprises ne constatent pourtant pas d’amélioration ; coûteux et inefficace, le traitement manuel des factures est souventsource d’erreurs et de risques pour les entreprises. Prenons le cas d’un règlement en retard, le processus d’approbation est-il à l’origine de ce problème ? Les factures ont-elles été rangées dans une pile de documents et oubliées ? La saisie de la facture est-elle en cause ?
Nous ne pouvons répondre à ces questions qu’après avoir analysé : « le suivi et traitement comptable des facturesfournisseurs » au sein de l’Hôpital Saint Jean de Malte de Njombé. Ce processus est un mal nécessaire ; or chaque règlement non enregistré, non autorisé, incorrect ou en doublon, chaque imputation de coût erroné, paiement en retard, remise perdue, fournisseurs mécontents ou contrôle inexistant ne constituent pas une liste de problèmes, mais les symptômes d’un problème, celui du processus de traitement desfactures.
Pour saisir les contours du traitement des factures fournisseurs en entreprises, notre travail a consisté à mettre en lumière, après avoir présenté l’Hôpital, le cadre d’analyse du traitement des factures d’une part, et d’autre part, à faire une pratique de la mission où il était question d’étudier le traitement comptable tout en mentionnant les limites ou les insuffisances etapporter les suggestions à l’amélioration du traitement des factures fournisseurs.

Il s’agit dans cette partie de présenter l’Hôpital Saint Jean de Malte c’est-à-dire de parler de sa création, son historique, son évolution ainsi que de l’activité exercée dans tout son ensemble dans la localité (chapitre 1), dans le chapitre 2 nous allons d’abord présenter le service dans le quel nous avons effectuénotre stage qui est le service comptabilité (section 1), ensuite évoquer l’activité que nous avons eu à mener pour le service dans la deuxième section.

Situé le long de la Nationale N° 3 menant à l’Ouest du pays, l’arrondissement de Njombé-Penja est un district d’importance du département du Moungo, avec Nkongsamba et Mbanga. Il comprend les districts administratifs de Njombé et dePenja.

Département volcanique, rocailleux et torride, le Moungo abrite une importante population laborieuse, disséminée dans les villages, en proie à des souches très résistantes de paludisme et autres maladies endémiques, avec depuis quelques années une émergence du VIH et de la tuberculose.

Les petits dispensaires publics et confessionnels ont toujours été une réponsesatisfaisante aux maladies bénignes et courantes.

Dans les pathologies plus lourdes nécessitant une hospitalisation et des moyens matériels et techniques de qualité, la seule alternative proche est l’hôpital Saint Jean de Malte de Njombé.

SECTION 1 : CREATION, HISTORIQUE ET
EVOLUTION

I – création

L’Hôpital Mont Koupé a étécréé en 1994 à l’initiative du groupe bananier SPNP/SBM/PHP, principal opérateur économique de la région, en coopération avec l’Assistance Publique des hôpitaux de Marseille en France.

L’Hôpital a été administré par la Fondation Médico-Sociale du Moungo jusqu’à la reprise de l’établissement par les œuvres Hospitalières Française de l’Ordre de Malte (OHFOM) le 16 Octobre 2000.Rebaptisé Saint Jean de Malte, l’hôpital de Njombé est un établissement hospitalier de district d’une capacité de 120 lits.

Par arrêté du Ministère de la Santé Publique en date du 18 février 2003, l’hôpital a été transformé en Hôpital Privé Confessionnel. Sa gestion privée à but non lucratif et à vocation sociale s’exerce sous l’égide des Œuvres Hospitalières Française de l’Ordre de…