Raconte la rencontre avec une personne qui t’est chère ou qui l’a été.

A la veille des vacances, poussée par un besoin affectif, je convaincs mes parents de m’envoyer faire un séjourlinguistique, en Sicile, avec le secret espoir de retouver ma soeur aînée, partie il y a plus de trois ans, suite à des conflits avec nos parents, bien que n’ayant aucune information récente laconcernant.

Voilà bientôt plus de dix jours que je suis sur cette île italienne, qui m’envoûte chaque jour un peu plus par ses monuments et merveilles historiques. Tous les après-midi, je faisune excursion sur un site archéologique; visite un monument, flâne dans la ville m’arrête pour me laisser pénétrer par le charme de ces vieilles façades délavées… Mais est-ce vraiment ce pays quim’inspire ce sentiment?

Je visitais un splendide cloître et m’émerveillais sue les fresques qui le décoraient quand tout à coup, au milieu d’un petit groupe , je crus apercevoir celle quej’espérais… Mais était-ce bien elle? Elle me paraissait avoir une chevelure plus claise que dans mes souvenirs. J’hésitai…L’espace d’une seconde, je pensai que si je ne réagissais pas, je leregretterais. Bouleversée, je criai son nom. Elle se retourna. Troublée et frémissante de peur, je vis son regard charcher, parmi les visiteurs, la personne qui l’avait appelée. Son regard se posa surmoi:
« Ophélie »? Est-ce bien toi? Mais que fais-tu ici?. Au même moment, ses bras m’avaient entourée, les larmes parlaient à mes yeux, l’émotion était trop grande, nous avions tant de choses à nousdire, que plus un mot ne sortait de nos lèvres.

Au bout de quelques instants qui me parurent long, courts, je ne sais plus, ma soeur m’entraîna à l’extérieur du cloîte:
« Connais-tu laspécialité du Pays?
– Non, de quoi s’agit-il?
-Viens, je t’emmène che « Antonino », le meilleur glacier du coin et tu verras! »

Et c’est en éclatant de rire que nous empruntâmes une adorable petite…