Risque naturel en france

Etre ouvrier en France du XIXeme au XXeme siècle

Au XlXème siècle, les ouvriers sont très mal payés, les conditions de travail sont très difficiles. Privés d’argent, affamés, ils manquent de logement sain, et vivent dans de mauvaises conditions. les machines se perfectionnent sans arrêt mais malheureusement, les machines n’améliorent que peu les conditions de travail des ouvriers.
Malgréque les excès dans la main d’œuvre juvénile amenèrent des protestations, il faut reconnaitre que le travail des enfants n’était pas une spécialité du XIXeme mais plutôt une tradition particulièrement dans le monde paysan car à cette époque la vie est suffisamment courte pour que l’on considère un adolescent comme un adulte. Au début des années 1840 on comptait 143 000 enfants dans les grandesindustries. Dans les mines, les enfants, traités comme des adultes pouvaient faire entre 12 et 38h de travail d’affilées.
Heureusement, peut à peut, de nouvelles inventions font leur apparition ce qui va améliorer un petit peu les conditions de travail.
1800 Semoir à barillet
1818 Tunnelier, Marc Isambart Brunel

1829 Locomotive à Chaudière tubulaire, Marc Seguin

1830 Tour (machine-outil)universel, Etienne Calla

1840 Ciment moderne, Louis Vicat

1841 Marteau-pilon, François Bourdon (Le Creusot)

1849 Béton armé, Joseph Monier
1857 Bétonnière, Cézanne
1861 Marteau-piqueur pneumatique, Germain Sommeiller
1884 Soie artificielle (nitrocellulose), Hilaire de Chardonnet

1890 Appareil volant (Éole) précurseur de l’avion, Clément Ader

1895 Automobile équipée de pneumatiques(l’éclair), Michelin

En 1906 les ouvriers représentent le deuxième secteur d’emploi (31,6 % de la population active pour 43 % dans le primaire). Les effectifs se sont accrus pendant tout le siècle. Le nombre des femmes ouvrières est important. Une spécialisation selon les branches s’opère avec une prédilection des femmes pour le textile.
La fin du siècle voit la disparition partielle de formesde travail plus proche de l’artisanat au profit d’une concentration du capital. Le textile est le premier secteur (avec 40 % de la population ouvrière) puis vient la métallurgie (15,2 %) et le bâtiment (13,6 %). L’ouvrier du textile travaille dans des unités moyennes d’environ 200 personnes tandis que les grosses structures se rencontrent dans la métallurgie, les mines ou l’automobile.
Le mode devie ouvrier

Dans la première moitié du siècle, l’ouvrier n’a que le nécessaire pour subvenir à ses besoins vitaux et reconstituer sa force de travail. Ensuite, une lente évolution s’opère et permet la naissance d’une vie associative, de modestes loisirs en parallèle avec la réduction de temps de travail. L’épargne ne fait pas encore partie de la mentalité ouvrière et la paie est vite dépensée.Dans la vie d’un ouvrier, plusieurs épisodes renforcent la précarité de sa situation : l’installation, la naissance d’un enfant qui empêche la femme de travailler puis l’enfant et la femme qui travaillent, les maladies ou la vieillesse qui recréent des situations difficiles et les difficultés conjoncturelles. La législation sur le travail des enfants incite les familles à s’adapter : la périoded’activité de la femme s’allonge ; le travail féminin complémentaire à domicile se répand.
Les journées longues de 12 à 14 heures ont disparu au début de notre siècle. À Paris, entre 1893 et 1897, 59 % des ouvriers travaillaient entre 9h30 et 10h00 et 38 % plus de dix heures.
Les salaires sont très variables selon les secteurs, le sexe de l’employé, la localisation des usines.
Les déficiencesphysiques liées à une alimentation insuffisante sont encore légions : à Paris, en 1869, un tiers des recrues ouvrières pour l’armée des XIe et XIXe arrondissements n’étaient pas bonnes pour le service en raison de déficiences physiques. L’essor du machinisme induit le développement de nouvelles pathologies. Le caractère très pénible de certains métiers fait qu’ils sont fréquentés par des femmes…