Travaux christiane taubira

II
1. Les opposants
En donnant son nom à la loi française, votée le 10 mai 2001, qui reconnaît comme crimes contre l’humanité la traite négrière transatlantique et l’esclavage qui en a résultéChristiane Taubira a du faire face à des critiques existent sur cette loi, principalement de la part des historiens, qui critiquent le fait qu’elle limite l’esclavage à la traite européenne des Noirs.Christiane Taubira n’a pas parlé de la collaboration des ethnies africaines à la traite atlantique. Par ailleurs, elle a déclaré qu’il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pourque les « jeunes Arabes » « ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes[] ». Dans une étude fouillée, l’historien Max Lagarrigue confirme « La loi sur « la traite etl’esclavage », dite « loi Taubira », a sans doute accéléré à la fois le phénomène de la concurrence des mémoires et radicalisé le discours de certaines associations à l’instar du COFFAD de AssaniFassassi qui a lancé une campagne très violente contre le spécialiste français des Traitres négrières, Olivier Pétré-Grenouilleau. » Une organisation, ajoute t-il, qui est « proche du pouvoir libyen qui necesse de comparer la Traite à la Shoah, tout en réclamant l’indémnisation des « Africains ». Le 5 mai 2006, quelques jours avant la première commémoration de l’abrogation de l’esclavage le 10 mai, ungroupe de députés UMP mené par Lionnel Luca demande l’abrogation de l’article sur l’enseignement de l’esclavage. Ces parlementaires justifient leur demande « au titre du parallélisme des formes et parsoucis d’égalité de traitement » suite à l’abrogation de l’article 4 de la loi du 23 février 2005 qui mentionnait un rôle positif de la colonisation. Cette initiative a été désapprouvée par lesministres Léon Bertrand et François Baroin, de même que par le député UDF Jean-Christophe Lagarde et le Parti socialiste[].
Selon certains, la notion de crime contre l’humanité pour caractériser…