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?xie (du grec ???????? / ataraxía signifiant « absence de troubles ») apparaît d’abord chez Démocrite et désigne la tranquillité de l’âme résultant de la modération et de l’harmonie de l’existence.L’ataraxie devient ensuite le principe du bonheur (hêdonê) dans le stoïcisme, l’épicurisme et le scepticisme. Elle provient d’un état de profonde quiétude, découlant de l’absence de tout trouble oudouleur. Cette notion apparaît à l’époque d’Épicure.
L’état d’ataraxie n’est pas uniquement une affaire mentale. L’étude rationnelle d’une éthique et d’une paix intérieure telle que firent ces troismouvements philosophiques reste limitée par l’expression de ce sentiment de quiétude. Nous ne pouvons que souligner l’importance des exercices corporels dans ces doctrines afin de mieux faire apparaîtrela relation controversée entre le corps et l’esprit. L’ataraxie est en effet liée, d’une façon non nécessaire, à l’aponie, ou absence de troubles corporels.
Dans le scepticisme [modifier]
Au seinde l’école sceptique, l’ataraxie est le résultat de l’épochè, la suspension de l’assentiment ou du jugement. Elle consiste dans le fait, grâce à l’absence de jugements dogmatiques, de ne pas connaîtreses désirs et ses craintes [réf. nécessaire]. Les sceptiques pensent que la valeur de l’ataraxie réside dans son caractère d’absence ou de déni de connaissance, c’est-à-dire que le scepticisme prônel’idée que la connaissance n’est pas nécessaire à l’action, mais qu’au contraire ce sont nos convictions qui nous paralysent.
En revanche, les sceptiques n’arrêtent pas leur réflexion sur les choseset les évènements; ils n’accordent simplement aucun crédit ni aucune véritable certitude sur l’une ou l’autre vision des choses.
Dès lors, une libération intérieure résulte de ce détachement face auxaffections rencontrées au fil des jours, et permet à l’individu d’envisager la vie libérée des troubles, d’où résulte cette absence de trouble, l’ataraxie.
Dans l’épicurisme [modifier]
Pour…