Ue face au terrorisme

L’Union Européenne face au terrorisme

L’histoire du 20ème siècle est jonchée d’évènements et de dates sanglantes.

Ce siècle a connu bien des maux : 2 guerres mondiales et bien d’autres guerres, sans parler des génocides (juifs, albanais, rouandais…)

Parmi les dates qui resteront gravées dans les esprits, celle du 11 septembre 2001, reste l’une des plus marquantes, sans doutecar elle marque le début d’une guerre nouvelle, celle contre le terrorisme, et aussi, car elle prouva à l’occident tout entier, sa vurnérabilité, en s’attaquant au leader mondial : les Etats-Unis.

En effet, cette date fait référence aux attaques terroristes d’Al Qaîda, qui plongèrent les Etats-Unis et le monde dans le deuil

Les groupes terroristes ne connaissent pas de frontières et mieuxencore, s’associent entre eux pour commettre des actions sanglantes, partageant informations et équipements d’intérêts.

Chaque état détient ses polices et ses armées (terre, air/mer) qui lui sont propres, afin de garantir la sécurité du pays. Les services de renseignement s’attachant à surveiller les ennemis de l’intérieur, comme de l’extérieur.

Certains pays firent le choix de s’allierface au terrorisme, c’est notamment le cas de certains pays européens, au travers du club de Berne créé en 1968, qui regroupe, encore aujourd’hui, les directeurs de services de sécurité des états membres, chargés d’échanger des renseignements, évaluer la menace et trouver des solutions, en mettant les moyens humains et matériels à disposition.

I. D’un problème national, à une solution européenne.

Chaque pays détient ses propres services de renseignement, afin d’assurer sa sécurité.

Ce principe fut rappelé par l’article 4 du Traité de Lisbonne du 12 décembre 2007 : « Les questions relevant de la sécurité nationale sont du domaine de la souveraineté des états et tout ce qui est fait en matière de coopérationopérationnelle nécessite donc l’accord des états membres ».

Pour assurer sa sécurité, la France s’est donc doté de plusieurs services de renseignements complémentaires sous l’égide du ministère de l’intérieur et de l’extérieur.

Le ministère de l’Intérieur dispose de plusieurs services, parmi lesquels, la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), de l’Unité de coordination de lutteantiterroriste (Uclat), des Renseignements généraux (RG), de la Police Judiciaire (PJ), de la Police aux Frontières (PAF), Service de Coopération Techniques Internationales de Police (SCTIP).

Le ministère de la Défense disposent quant à lui, de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE), Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD), la Direction, du Renseignementmilitaire (DRM).

Afin de gagner en efficacité, de mettre un terme à un terrorisme qui ne connaît pas de frontière et qui s’associe, les états membres s’organisèrent.

Chaque état membre joue un rôle central dans la lutte contre le terrorisme étant donné que l’union ne dispose pas de son propre service de renseignement et d’action, c’est pourquoi il est fait appel aux services des payseux-mêmes.

La coopération des services de renseignements dans la lutte anti-terroriste fonctionne depuis longtemps, avant même les attentats du 11 septembre 2001.

Le Club de Berne fut le point de départ de l’union des états européens face à la menace terroriste. A sa création, le Club comptait dans ses rangs la France, la Grande Bretagne, la République Fédérale d’Allemagne et les Pays Bas.
C’est en 2001, que le Club, fort de 26 pays (une grande majorité des pays européens, allié à la Norvège et à la Suisse), décida la création du Groupe Antiterroriste (GAT) chargé d’établir études et évaluations de la menace terroriste.

Cette unification des services de renseignements eut pour avantage de créer un contact direct entre eux, leur permettant un partage de l’information et une…