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Littérature – Narration (le cauchemar)
1.1
Le premier des résumés est l’histoire. L’ordre chronologique de l’action est respecté avec un cauchemar qui se déroule avant que la femme ne se réveille. « le jour oû se déroule l’action » est une deictique ou indicateur spatio-temporel. Cela indique le temps de l’histoire et non pas le temps oû l’histoire est racontée. Le language utilisé ici décritsimplement la situation, sans jugement.
Dans le deuxième résumé, le récit garde aussi l’ordre naturel, à l’exception peut être de l’analepse à la fin du récit « qui la hante depuis quelque temps ». Le récit utilise aussi un language figuré. Par example, la maison est « peuplée de domestiques », alors que dans l’histoire, la maison est « pleine de domestiques ». L’utilisation du mot « peuplé »dépasse la pure description esthétique. Le verbe « hanter » a aussi une connotation un peu mélodramatic de peur / d’anxieté. Ces deux éléments montrent que le narrateur est présent dans le récit de l’histoire. Le narrateur explique aussi que le cauchemar que la femme vient de faire est « un cauchemar qui la hante depuis quelques temps ». Cela indique aussi que dans le récit, le narrateur utilisel’introspection pour entrer dans les rêves de la femme.
1.2 Expliquez pourquoi « le même qu’elle faisait depuis quelques temps » est une sorte d’analepse.
Une analepse est un retour en arrière décrit dans le récit. Ici, le cauchemar qui est décrit avec un mélange de verbes au passé simple et à l’imparfait nous apparait comme une scène singulière du passé. Mais avec cette phrase « le même qu’ellefaisait depuis quelques temps », le lecteur apprend qu’en fait, cet évènement apparemment singulier, est du « déjà vu » ou en l’occurrence ici, du « déjà vécu ». Cette analepse objective (décrite par le narrateur) par l’intermédiaire des pensées de la narratrice nous apprend que ce cauchemar n’est pas nouveau.
1.3 Cette analepse nous cache que la 1ere partie du récit raconte un cauchemar. Quel en estl’effet ?
Le récit se divise en 2 parties, la scène dans la ville et la scène dans la demeure luxueuse de la femme. La séparation se trouve dans « elle ouvrit les yeux » (l85) qui clairement indique un changement spatio-temporel. Mais jusqu’à la dernière ligne, le lecteur ne connait pas le lien entre les deux scènes. L’effet de surprise et de suspense en fait, est gardé par cette analepse. Sile lecteur savait dès le départ, que cette scène n’est qu’un cauchemar, l’illusion référentielle serait quasiment nulle et l’ambiance crée (la peur de la femme, le sens du danger et la mort imminente) dans la scène de la ville perdrait beaucoup de son impact sur le lecteur. Avec une focalisation interne sur la femme, le lecteur d’identifie avec elle et à ses peurs. Il serait cependant difficile deressentir la meme chose si on savait d’entrée de jeu qu’il ne s’agissait que d’un cauchemar!

2.1 Oû commence la 2ème partie ?
La seconde partie du récit est après le cauchemar et commence ici : « elle ouvrit les yeux, regarda autour d’elle. La foule menaçante avait disparu » (l85)
2.2 La vitesse de chaque partie ? (pause, scène, sommaire ou ellipse)
La première partie est une scène avecbeaucoup de verbes d’action. Le temps écoulé entre l’arrivée de la femme en bus et le moment oû la charrette va s’ébranler sur elle, est très court. Et pourtant, 2/3 du récit y est consacré. Cette scène représente une décélération du récit et est le moment fort de l’histoire.
La deuxième partie du récit est aussi une scène mais décélérée à un maximum avec l’inclusion de beaucoup de détails. Ladescription du cadre spatial (« sa chambre à coucher (…) calme (..) douceur ») est importante dans cette scène parce qu’il est en total contradiction avec le chaos de la première scène (« grande place grouillante et hurlante » (l1)).
3.1 Pourquoi le cauchemar n’est pas raconté sur le mode itératif ?
Le mode itératif est utilisé pour raconter des actions qui sont répétées souvent. Le cauchemar…