Zadig le borgne

Bibliographie

Le Grand Livre des Lettres (Éditions des deux Coqs d’Or)

Panorama de la littérature française (par Nicole Masson)

Lagarde et Michard XVIIème siècle (éd. Janvier 1971)Encyclopédie Larousse multimédia

L’Histoire littéraire de la France (Éditions sociales)

Livres d’Histoire-géographie de 4ème et de 2nde (Hachette, Nathan, Hatier) « Enfin Malherbe vint, et le premieren France,
Fit sentir dans les vers une juste cadence:
D’un mot mis en sa place enseigna le pouvoir,
Et réduisit la Muse aux règles du devoir.
Par ce sage Écrivain la Langue réparée
N’offritplus rien de rude à l’oreille épurée. »

Boileau, chant 1, v. 113-140

On gagne beaucoup en perdant tous les ornements superflus pour se borner aux beautés simples, faciles, claires et négligées enapparence. Pour la poésie, comme pour l’architecture, il faut que tous les morceaux nécessaires se tournent en ornements naturels. Mais tout ornement qui n’est qu’ornement est de trop. Retranchez-le; ilne manque rien; il n’y a que la vanité qui en soufre. « Fénelon.

« Mais tout homme doit toujours parler humainement. Rien n’est plus ridicule pour un héros dans les plus grandes actions de sa vieque de ne joindre pas à la noblesse et à la force une simplicité qui est très opposée à l’enflure. »Fénelon

« La perfection classique implique, non point certes une suppression de l’individu, mais lasoumission de l’individu, sa subordination, et celle du mot dans la phrase, de la phrase dans la page, de la page dans l’oeuvre. C’est la mise en évidence d’une hiérarchie ». […]

« Le classicismetend tout entier vers la litote. » (André Gide).

Portrait de Boileau (ci-dessus)

« Malgré toutes ces réflexions et toutes ces plaintes, nous ne pourrons jamais secouer le joug de la rime; elleest essentielle à la poésie française. Notre langue ne comporte que peu d’inversions; nos vers ne souffrent point d’enjambement, du moins cette liberté est très rare; nos syllabes ne peuvent produire…