Gilles deleuze

Deleuze, Gilles

11/08/04

18:43

Gilles Deleuze
Gilles Deleuze est né en 1925 à Paris où il est mort le 4 novembre 1995, le même jour que l’assassinat de Yitzhak Rabin. Il se tua en se jetantpar la fenêtre, ce qui ne manqua pas de surprendre ceux qui croyaient à l’interdit spinoziste visant le suicide : tout être vivant cherche à se perpétuer dans son être, et ne peut donc pas vouloircesser d’être. Mais Deleuze, à qui on avait déjà retiré un poumon en 1969, était très malade ; il avait déjà annoncé son « retrait » du monde physique dans un texte portant officiellement sur Beckett («L’épuisé », dans S. Beckett, Quad et autre pièces pour la télévision, 1992) ainsi que dans son dernier « vrai » texte philosophique, « L’immanence, une vie » (Philosophie n° 47, septembre 1995).Deleuze voyagea très peu (« il ne faut pas trop bouger, pour ne pas effrayer les devenirs », dit-il dans l’entretien paru dans le Magazine littéraire en 1988), ne fut jamais membre du Parti Communiste, etse consacra principalement à son enseignement et ses livres, évitant les colloques et autres apparitions publiques. Sa production philosophique est aujourd’hui bien connue : livres sur Hume, Bergson,Nietzsche, Spinoza, etc. ; contributions plus directement personnelles à la philosophie en 1969 (Logique du sens, Différence et répétition) suivies d’une série d’ouvrages formellement très novateursécrits avec Félix Guattari (L’Anti-Œdipe, 1973, Kafka, 1975, Mille plateaux, 1980, Qu’est-ce que la philosophie ?, 1992) ou seul, ce qui lui réussit moins (Le pli, 1988) ; études sur Proust,Sacher-Masoch, Francis Bacon, le cinéma, essais sur la littérature (réunis dans Critique et clinique), plaquettes écrites en hommage à un ami disparu (Périclès et Verdi, la philosophie de François Châtelet,1988 et bien sûr le beau livre sur Foucault, 1986) entretiens (Dialogues avec Claire Parnet, 1977, Pourparlers, 1990, puis l’Abécédaire télévisé, 1995-1996). La philosophie de Deleuze déborde…

Le misanthrope acte iv

Introduction :
La scène 3 de l’acte IV du Misanthrope présente une crise de dépit amoureux. Alceste est épris de Célimène, qui semble répondre à sa passion mais se laisse courtiser par d’autres. Orle misanthrope vient de trouver une lettre tendre d’elle, qui serait adressée à Oronte, un poète prétentieux (Acte I, scène 2). Après avoir annoncé qu’il va rompre, Alceste demande des comptes àCélimène. Mais la jeune femme retourne habilement la situation en sa faveur : elle suggère que le billet pourrait être adressé à une femme, puis, devant les accusations répétées, avoue tout en bloc pourdérouter le jaloux. Plus encore, elle l’accuse d’indélicatesse, d’absence de confiance, et finit par refuser de s’expliquer, comme si toute discussion devenait impossible.
Dans le passage étudié, quiconstitue la fin de la scène, Alceste malgré cette invitation à rompre, ne parvient pas à se détacher de son amour, et supplie la coquette de le rassurer, serait-ce par des men­songes . Après une dernièredérobade, sa jalousie éclate et l’entretien se termine sur un échec de la communication entre ces deux êtres qui ont une conception radicalement différente de l’amour.

Axe de lecture :

I> Lecaractère excessif d’Alceste et son amour exclusif
II> La personnalité de Célimène, jeune femme complexe
III> Des relations marquées par l’incommunicabilité, cette incompréhension donnant à la pièceune tonalité souvent dramatique

I> Les réactions d’Alceste

Un personnage partagé entre sa passion et sa clairvoyance

a) Un amour lucide
b) Un personnage caractérisé par l’excès

a) Unamour lucide :

Alceste comprend parfaitement qu’il est manipulé comme le montrent les vers 1374-1376.
Il s’aperçoit que l’amour le rend faible : il emploie l’adjectif « lâche » au vers 1377, ilutilise
la métaphore du prisonnier au vers suivant. Plus loin, il qualifie sa « faiblesse » d' »extrême »,
et il sait que Célimène en a conscience…
Il se présente comme une victime de la fatalité,…

Chomage

Le chômage peut être défini comme l’inactivité d’une personne souhaitant travailler. Cette définition du chômage connaît de nombreuses variantes et son conceptdonne toujours lieu à des controverses théoriques et statistiques.

Le chômage est souvent considéré comme résiduel et volontaire jusqu’au début du XXe siècle.Lors de la Grande Dépression des années 1930, le chômage devient par son ampleur un des problèmes sociaux et économiques les plus centraux des pays développés.La détermination du niveau de l’emploi devient également avec cette crise économique une des questions les plus fondamentales de la réflexion économique. Lechômage demeure, dans la réflexion économique actuelle, un sujet de confrontation politique : ses causes ou les politiques aptes à lutter contre lui, ne font ainsipas consensus.

Associé à la pauvreté, à la précarité et l’exclusion, il est aussi au premier plan du débat politique depuis la fin des Trente Glorieuses dansquelques pays d’Europe occidentale, où il a atteint des niveaux très élevés ; le chômage transforme la structure sociale de la société, bouleverse la vie des plustouchés, tout en suscitant l’inquiétude de nombreux actifs.
Le chômage n’est pourtant pas considéré comme un élément majeur du débat économique et politiquedans les pays qui sont proches du plein emploi.

Le chômage est sujet d’oppositions entre les écoles de pensée économique, et entre les modèles économiques etsociaux des différentes nations. Difficile à appréhender lorsque le travail au noir est très important, son importance variant beaucoup d’un pays à l’autre.

Rapport orange bleu

Dossier produit Marché Entreprise (E2)

Juin 2011 Epreuve E2

Nom de l’entreprise: OrangeBleue

Adresse : 10, Rue Nantaise
35000 Rennes

Forme juridique : Société anonyme

Effectif : Il y a 4 employés et 4 stagiaires.

Activité de l’entreprise : Centre de remise en forme

*L’historique de l’entreprise

En 1996, Thierry MARQUERT (diplômé du Brevet d’État d’activités physiques pour tous) en association avec Julie BENOIT (Brevet d’État d’expression Gymnique etdisciplines associées), ont ensemble monté leur propre centre de remise en forme, avec chacun, 50% des parts de la société et un statut de travailleur non salarié. La première salle ouverte a été celle de Vernsur Seiche, en périphérie de Rennes, avec un capital de départ de 50 000 Francs soit 7 700 euros. Le nom de l’Orange Bleue est né de l’association de deux couleurs et le logo a été créé par des amis.L’Orange Bleue est une société anonyme à responsabilité limitée; c’est-à-dire une société commerciale dont le capital est divisé en parts sociales qui ne sont pas des actions pouvant être cédéeslibrement.
Entre 1996 et 2008 le nombre de salles est passé de 1 à 6 (Vern 1996, Bruz 1999, Rennes stade 2004, Cesson-Sévigné 2005, Rennes gare 2008, Rennes les lices 2008), le nombre d’adhérents de 300à 5000, et le nombre de salariés de 2 à 25.
En 2006 la marque se développe en créant une licence ; 23 franchises furent ainsi créées entre 2006 et 2008. Passage du nombre de salarié de 25 à 59, etdu nombre d’adhérents de 5000 à 18000.
En 2009, il y avait 37 franchises. Le nombre d’adhérents passe alors de 18000 à 30000, le nombre de salarié de 59 à 87.

* Les services proposés
L’OrangeBleue a pour directive à travers ses clubs, de proposer à ses adhérents une palette variée d’activités de remise ou de mise en forme avec un maximum d’accessibilité (accès illimité), le tout à un…

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Me RASOAVELOSON: Comment gagner un procès dès un Référé Provision

Le Cabinet de Me RASOAVELOSON, Avocat, a connu un contentieux techniquement ardu:

Sur la recevabilité de l’action

Me RASOAVELOSON a soutenu que sa demande préalable est recevable même en l’absence d’individualisation des postes de préjudice.

Le Tribunal administratif de Toulouse lui a donné raison. Confirmé par la Couradministrative d’appel de Bordeaux.

Sur le caractère contradictoire des opérations d’expertise et l’atteinte portée aux droits de la défense

Me RASOAVELOSON a soutenu que les opérations ont été menées dans le respect du principe du contradictoire.

Le Tribunal administratif de Toulouse lui a donné raison. Confirmé par la Cour administrative d’appel de Bordeaux.

Sur l’obligation depayer

Il est rare qu’une Juridiction admette l’existence d’une obligation incontestable de payer en matière médicale.

Le Cabinet de Me RASOAVELOSON a obtenu une décision exceptionnelle que voici.

Cour Administrative d’Appel de Bordeaux

N° 06BX00684
Inédit au recueil Lebon
1ère chambre – formation à 3

M. LEDUCQ, président
M. Alain LEDUCQ, rapporteur
Mme BALZAMO, commissaire dugouvernement
CABINET X avocat

lecture du jeudi 28 décembre 2006
REPUBLIQUE FRANCAISE

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

Vu I, sous le n° 06BX00684, la requête et les mémoires complémentaires enregistrés les 31 mars, 12 juillet et 18 août 2006, présentés pour le CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE x dont le siège est x , par le cabinet x

Le CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE x demande à la Cour :1°) d’annuler l’ordonnance du 17 mars 2006 par laquelle le juge des référés du Tribunal administratif de Toulouse l’a condamné à verser d’une part, à Mme Ginette YX et à Mlle Laetitia YX, en leur qualité d’ayant droits de M. Laurent YX, une provision de 250 000 euros (deux cent cinquante mille euros), à valoir sur la réparation définitive de leur préjudice, d’autre part, à Mme Ginette YX uneprovision de 15 000 euros (quinze mille euros) et à Mlle Laetitia YX une provision de 3 000 euros (trois mille euros) à valoir sur la réparation définitive de leurs préjudices propres, enfin à verser à la caisse primaire d’assurance maladie de x une provision de 200 000 euros (deux cent mille euros) à valoir sur la réparation définitive de son préjudice et une somme de 500 euros au titre del’article L. 761-1 du code de justice administrative ;

2°) à titre principal, de rejeter la demande présentée par les consorts YX devant le Tribunal administratif de Toulouse, à titre subsidiaire, de modérer le montant des provisions accordées et de subordonner le versement desdites provisions à la constitution d’une garantie ;…………………………………………………………………………………………………………………………

Vu II, la requête et les mémoires complémentaires enregistrés sous le n° 06BX00707 au greffe de la Cour administrative d’appel de Bordeaux les 31 mars, 29 juin et 18 août 2006, présentés pour le CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE x, dont le siège est x, par le cabinet d’avocats x

Le CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE xdemande à la Cour :

1°) d’ordonner le sursis à exécution de l’ordonnance n° 0504329-2 rendue par le Tribunal administratif de Toulouse le 17 mars 2006 ;

2°) à titre subsidiaire, de subordonner le versement de la provision à la constitution d’une garantie ;

…………………………………………………………………………………………………………………………Vu les autres pièces produites et jointes aux dossiers ;

Vu le code de justice administrative ;

Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l’audience ;

Après avoir entendu au cours de l’audience publique du 14 décembre 2006 :

– le rapport de M. Leducq, président-rapporteur,

– les observations de Me x, avocat du CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE x ;

– les…

Tpe hikikomori

Le Phénomène Hikikomori

Comment avons-nous trouvés ce sujet ?

Dans un premier temps, nous avions penser faire notre TPE sur la base de la santé et la consommation; et plus précisément, dansle domaine de la consommation et des addictions.( addictions à la drogue, aux alcool et au tabac.) Ce sujet nous paraissait trop large, et trop connu. Nous avons donc choisis de partir sur autrechose, tout en restant dans le domaine des addictions, puis. Plus précisément, les addictions au jeux vidéos. ( C’est personne étant appelé: des hikikomoris. )
En spécifiant ainsi nos recherches, nousavons finalement découvert ce phénomène que nous ne connaissions pas, et qui nous a paru très intéressant et surprenant. Nous avons donc approfondi nos recherches sur ce sujet, que nous avonsfinalement choisi malgré ses difficultés: en effet, non seulement nous avions très peu de source sur ce sujet (en parti parce que ce phénomène est presque exclusivement japonais ) et en plus, pour comprendrecette pathologie très étrange a nos yeux et en comprendre les origines il faut étudier la société japonaise dont nous ne connaissions rien car les cultures et modes de vie japonais et occidentaux sonttrès différents.

Après avoir décrit (en le résumant) le phénomène, nous réaliserons un développement approfondit sur les trois axes suivants: …
Premièrement, la définition des différentesorigines du phénomène.
Deuxièmement, la description des aspects du phénomène.
Troisièmement, nous expliquerons en quoi peut-on parler d’un «tabou social» au japon.
Enfin, nous expliquerons lesconditions économiques et sociales du Japon, des années 90 à aujourd’hui et donc ce qu’il en est actuellement des hikikomoris.

… Tout en tentant de répondre a la problématique suivante:
Enquoi le phénomène hikikomori représente-il une menace pour les individus comme pour la société qu’il touche ?
Tout d’abord, qu’est-ce que le phénomène hikikomori ?

Étymologie :

Le terme…

Hegel et l’art

Hegel et l’art

L’esthétique en question

-L’esthétique : traite du beau
H ds lignée idéalisme platonicien, cite Hippias majeur : ana philo du bo pas comm par description de belles choses maispar connaiss du Beau en soi, de ce qui rend belles le choses qu’on juge telles.
Le Bo ne peut se ramner à un jugmt de gout, indeterminable objectivmt.

-le terme esthétique : app en 1750 chezBaumgarten
G : aisthesis = la sensation.
Designe dc d’ab l’etude de ce qu’il y a de sensible ds la connaiss pr ê consacré ensuite à la reflexion sur le bo, consid comme la forme sensible du vrai, lemoment intermediaire entre sensibilité et entendmt.
Est-il poss de det rationnelmmt idée de Beau ou admettre ss ce terme l’expression d’un jugmt subjectif ?

Art poétique ou esthétique dusentiment ?

– ? qui se fondent sur l’echec historique des arts poétiques : invoquent autorité d’Aristote et pretendent donner du bo un concept ratio et fonder sur lui l’enoncé des princips reglantnecessairmt élaboration des œuvres.
Le bo serait modalité du vrai :

Rien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable.
Il doit regner partout, et mê ds la fable ;
De la fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à fr aux yeux briller la vérité

Boileau

-Pourtant, ces regles ne peuvent acquérir certitude des lois nat et ne servent guère au jugmt des œuvres.

-Racine # critk qui n’estimentl’œuvre qu’en regard de sa +/- conformité aux normes académiques : « Qu’ils se reposent sur ns de la fatigue d’eclaircir les difftés de la Poétique d’Aristote ;qu’ils se reservent le plaisir depleurer et d’ê attendris. »

-dvt impossibilité d’enfermer la réalité de la pratique artistique ds un cadre rigide, dvt multiplicité et diversité des choses belles, le bo devient une affaire de gout : «lorsque ns trouvons du plaisir à voir une chose ac une utilité pr ns, ns disons qu’elle est bonne ; lorsque ns trouvons du plaisir à la voir, sans que ns y démêlions une utilité pste, ns l’appelons…

89 Club

( dîner

« Intellectuels et politiques : adversaires ou complices ? »

– Colloque organisé le 27 février à l’Assemblée Nationale avec l’Institut d’Etudes Lévinassiennes

A l’occasion des centenaires croisés de Sartre, Aron et Lévinas

Avec la participation de :

Franz-Olivier GIESBERT, Bernard–Henri LEVY, Alain-Gérard SLAMA, Alain FINKIELKRAUT,
Jérôme BINDÉ, Eric MARTY, Gilles HANUS,Laurence PARISOT, Laurent WAUQUIEZ-MOTTE, Jacques TOUBON.
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Aux initiatives conjointes de notre Club et de l’Institut d’Etudes Lévinassiennes à été organisé le lundi 27 Février dernier à l’Assemblée Nationale un colloque intitulé « Intellectuels et politiques : adversaires ou complices ? ».

Disons-le tout desuite : il serait ici trop réducteur, et surtout très prétentieux, de se livrer en quelques lignes à la rédaction d’un condensé de ce que nous ont expliqué avec leur talent et leur force de conviction des personnalités intellectuelles telles que Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Levy, Alain Gérard Slama, le jeune député Laurent Wauquiez-Motte, Jérôme Bindé, Gilles Hanus, la présidente du MEDEF,Madame Laurence Parisot, ou encore le Directeur de l’Institut d’Etudes Lévinassiennes René Levy, avec comme chef d’orchestre Franz-Olivier Giesbert, et sous la présidence de Jacques Toubon.

Vous aviez été prévenu… Donc pour tout ceux qui n’ont pu avoir le privilège d’assister à ce colloque, sachez que nous allons, dans les semaines qui viennent en publier les actes.

Mais de quoi s’agissait-il? Intellectuels et Politiques ?
La philosophie ne parle généralement que de l’homme, de l’homme en général, et qu’il soit seul ou multiple, ce qu’elle affirme doit rester valide. La politique, elle, repose sur la multitude, la pluralité des hommes, traitant de la réciprocité d’êtres différents. Donc, en apparence, la politique ne devrait jamais parvenir à la profondeur de la philosophie. Etpourtant …La politique, cet espace intermédiaire où se joue la liberté, a vocation à être le lieu même de la profondeur humaine, comme le rappelait Hannah Arendt.

Alors aujourd’hui, à qui d’autre revient le rôle d’essayer de penser le monde, à qui d’autre revient le rôle de contribuer à sauvegarder l’espace de plus en plus étroit du débat démocratique, si ce n’est dans les efforts conjointsdes intellectuels et des politiques. Mais pour cela il faut du courage, beaucoup de courage, mais surtout beaucoup d’audace.
Bossuet se trompait quand il écrivait qu’ « il faut laisser le passé dans l’oubli et l’avenir à la Providence ». Gouverner c’est prévoir; la politique, l’action politique, faire de la politique et être élu, c’est d’abord assumer les changements, les mutations, les glissementsde la société, pour l’invention de l’avenir, de notre avenir.
Alors pourquoi organiser ce colloque avec l’Institut d’Etudes Lévinassiennes ? Et bien comme l’a écrit la semaine dernière Bernard-Henri Levy dans son bloc-notes dans Le Point, et il me plaît à penser qu’il ne s’agissait pas là d’un hasard, l’oeuvre de Lévinas contient les éléments philosophiques pour commencer à je cite « nousréenseigner à douter de la religion du doute et du soupçon ». Et dans ce 21ème siècle tout juste naissant à la fois de l’effondrement du mur de Berlin, mais aussi du 11 Septembre 2001, se cristallisent chez nous les doutes et les peurs, alors un peu de sagesse et d’élan philosophique ne pouvaient se refuser.

Intellectuels et politiques : adversaires ou complices ?

Pourquoi ? Parce que se sontsuccédés à notre tribune des hommes libres qui ensemble ont tous souhaité, avant d’engager la pensée du 21ème siècle, faire le point de ce que fut celle de la seconde moitié du 20ème siècle.

Et qui mieux que Sartre, Aron et Lévinas représentent dans la profondeur philosophique des directions politiques ? Prétexte à ce colloque, hommage à leurs centenaires croisés, comme l’a rappelé Jacques…

Geva

Dans quelle mesure peut-on comparer les épisodes de Circé et Calypso?
Qui, parmi les hommes, ne rêverait pas d’être comparable aux fameux Ulysse, dont les exploits sont racontés dans l’Odyssée, une œuvre aussi fameuse que son héros ? Mais ce dernier n’est pas l’unique personnage qui à marqué les esprits de centaine de génération de lecteur. En effet il y a également Circé et Calypso, desêtres hors du commun dont la ressemblance est plus qu’évidente. Il s’agit ici de voir quels sont les points communs et les différents de ses deux épisodes. Il y’a d’une part un côté qui unis ses épisodes, l’aide d’hermès, le côté divin et le caractère généreux et bon des deux déesses. Mais on remarque un certain nombre de différence : la volonté des deux êtres à bien vouloir aider Ulysse puis ladifférence de sentiment à l’égard de ce dernier.
Premièrement, dans les deux épisodes Hermès apparait comme un sauveur à l’égard d’Ulysse. Chez Circé, la magicienne qui transforma ses compagnons en porcs, hermès parut sous les traits d’un enfant pour donner un antidote à base de l’herbe « moly » à Ulysse, et lui prodiguer d’habile conseil, celui d’utiliser la force pour amadouer Circé. C’est ainsiqu’il parvient à boire le breuvage que lui soumet Circé sans subir le sore de la magicienne. Et en suivant les conseils d’hermès, la menaça de son glaive, pour obtenir le retour de ses compagnons. Puis chez Calypso, Hermès s’y rend et lui demande directement au nom de Zeus qu’elle laisse Ulysse partir : « Zeus t’ordonne aujourd’hui de le renvoyer sans attendre » résignée, et pour ne pas fâcher lePorte-Egide elle se soumet à sa volonté. On remarque alors dans les deux cas une aide d’Hermès mais également de Zeus, de façon indirecte chez Circé mais de façon bien directe chez Calypso. De plus cet aide ne sera pas constant au cours de cette épopée, ainsi chez les cyclopes par exemple, Ulysse n’obtiendra aucune aide divine.
Deuxièmement, on remarque des similitudes physiques entre les deuxpersonnages féminins. On peut dans les deux cas leur attribuer un charme hors normes : on admet ainsi à calypso de « belles boucles » et chez Circé son charme se remarque à travers sa voix harmonieuse qui attire les compagnons d’Ulysse. Ensuite il est dit dans les deux cas que ce sont des Océanides, c’est-à-dire des nymphes, qui gardent chacun un étendue marine spécifique. Mais dans les deux caségalement on leur attribue une parenté divine : en effet Circé serait la fille d’Hélios le dieu du soleil, et Calypso la fille d’Atlas, un titan. En plus de cela, les deux êtres ont des pouvoirs surnaturelle : Circé à en effet des aptitudes en magie et plus particulièrement en empoisonnement et en métamorphose pour transformer l’équipage d’Ulysse par exemple. Il est en effet à plusieurs reprisesquestion d’une « baguette » magique. Calypso quant à elle à le pouvoir de rendre Ulysse immortel, ce que ce dernier refusera.
Enfin, toutes deux font preuves d’une extrême générosité, ainsi que d’une extrême bonté. En effet elles font preuve d’une attention particulière a l’égard de l’industrieux Ulysse. Calypso loge et nourrie Ulysse de mets divins : « ses femmes lui serv [ent] l’ambroisieet le nectar ». On peut alors affirmer que Calypso traite Ulysse comme un dieu, sa générosité ne fait, alors, aucun doute. Quant à Circé en plus de le nourrir et de le loger, le soigne avec dévouement : « quand elle m’eut lavé et frotté d’huile fine ». Mais leur générosité est encore moins soupçonnable lorsqu’on apprend que toute deux invitent Ulysse à partager leurs lits et donc entretenir desrapports intimes avec elles. Enfin Calypso et Circé aide finalement le héros à reprendre la mer pour retrouver sa patrie. Circé permet à Ulysse de voyager chez Hadès, un passage clé qui lui permettra de savoir comment rentrer chez lui, à son retour elle le fournit en vivre et le met en garde quant aux dangereuses sirènes. Calypso, après avoir laissé Ulysse construire son embarcation, lui mis à…

Le monde gallo-romain

LES GAULOIS

Jusqu’aux années 70, la conception de la civilisation celte et des gaulois restait tributaire des textes anciens grecs et latins. Les romains les qualifient de « gaulois » tandis que les grecs les appellent les « celtes ». Ces auteurs décrivent surtout des populations guerrières et cette image fut confortée par les fouilles archéologiques de la deuxième moitié du XIXe s quivisaient à retrouver les sites évoqués par César. Mais depuis une vingtaine d’années, l’archéologie aérienne et une fouille de sauvegarde ont permis de renouveler considérablement nos connaissances sur la Gaule et de remettre en cause beaucoup de lieu commun sur les celtes et gaulois. C’est un peuple qui vient s’installer dans un pays riche et du coup va pouvoir exporter vers l’Italie, avant la conquêteromaine.

I) Les grandes périodes d’invasion
Les celtes sont des peuples migrants indo-européens. Venus d’Allemagne au deuxième millénaire avant J-C, ils s’installèrent en Europe centrale et occidentale, et notamment en Gaule (qui englobait à l’époque la France, la Belgique, la Suisse et la rive gauche du Rhin). La civilisation celtique s’est implantée sur plusieurs siècles par différentesvagues d’invasion.
A) La période de Hallstatt ou premier âge du fer
C’est le développement de la première civilisation celtique centrée autour de l’arc alpin de 750 à 450 avant J-C. Des fouilles ont permis de trouver des tombes princières fastueuses comme celles de la princesse de Vix (Bourgogne) ou le prince de Hochdorf (Allemagne). On y a trouvé aussi de la vaisselle, des bijoux, deschars à 4 roues. La fondation de Marseille (Massalia) en 600 avant J-C, par les grecs, favorise les échanges commerciaux au sein du bassin méditerranéen.
Les centres princiers liés à ces nécropoles se trouvent sur les grandes voies qui mènent du nord de l’Europe à la Méditerranée : Seine-Saône-Rhône et Rhin-Pô par les cols alpins et le Danube. La richesse des princes est liée au contrôle de cesvoies commerciales de première grandeur qui permettent d’échanger le vin, les céramiques, et les objets de luxe venus du monde grec contre le sel, les esclaves et l’étain venu du nord.

B) La période de la Tène

C’est le second âge du fer (450 à 30 avant J-C), période marquée par l’extension maximale des Celtes : au IIIe s avant J-C, leur territoire s’étend de la Baltique au nord de l’Italieet des îles britanniques jusqu’à la mer Noire. L’étude des nécropoles montre une société dominée par une aristocratie guerrière.
L’expansion géographique débouche sur l’invasion de la Gaule et de l’Italie (prise de Rome par Brennus vers 390 avant J-C), ils envahissent la Grèce en 279 avant J-C, mais échouent devant les Delphes, certains s’établissent en Asie mineure où ils fondent la Galatie.Dans un même temps, de nouveaux arrivants s’installent au nord-ouest de la Gaule : les belges. Dans la Guerre des Gaules, Jules César distingue « trois Gaules », non soumises à Rome au Ier s avant J-C : la Gaule Belgique dominée par le Rèmes, la Gaule celtique dominée par les Arvernes et la Gaule aquitaine. L’ensemble forme ce qu’il appelle la « Gaule Chevelue » (Gallia Comata).

II)L’organisation de la Gaule
1) L’organisation de la Gaule
* Les cités :
Les gaulois forment une soixantaine de peuples et Etats indépendants et rivaux que César appelle civitates (cités) et qui se distinguent par leurs lois, leurs coutumes, et leur langue. Chaque cité est divisée en unités territoriales les pagi (d’où vient « pays ») qui disposent une certaine autonomie. L’habitat est avant tout rural,est très dispersé (fermes situées autour de la villa fortifiée d’un chef). On constate une tendance progressive au regroupement au IIIe s avant J-C, avec l’apparition des premiers hameaux, puis des villages au IIe s avant J-C désignés sous le terme de vicus.
* Les oppida (oppidium au singulier) :
Elles apparaissent dès le VIe s avant J-C dans le Midi, où ce sont de petites cités…