Droit penal

§2 : L’élément matériel de l’infraction

Outre l’élément légal, toute infraction suppose un élément matériel, c’est-à-dire un acte concert, qu’il soit actif ou passif, manifestant d’une façon tangible la perversité de son auteur.

En effet, à la différence de la morale, le droit pénal ne réprime jamais de simples intentions, aussi mauvaises soient elles. Le droit pénal intervient lorsquel’ordre social a été perturbé par un comportement déterminé. Cette exigence d’un élément matériel est entendue de façon stricte dans le droit pénal classique et se trouve aujourd’hui légèrement atténuée.

A) La nécessité de l’élément matériel

Malgré l’exigence de cet élément matériel, les nécessités de la répression avaient conduit les rédacteurs du code pénal de 1810 à incriminer la tentative desinfractions les plus graves. Il ne fallait pas exagérer la portée de cette solution dans la mesure où la tentative suppose un comportement d’exécution, cad un commencement d’acte matériel.

Les doctrines modernes vont plus loin. Elles sont influencées par les travaux des criminologues sur la prévisibilité de la délinquance et ont essayé de concevoir l’intervention du droit pénal avant l’actefatidique : notion d’état dangereux pré délictuel.

Ce sont des exceptions à la nécessité d’acte matériel puisque par définition, le droit pénal va intervenir avant tout commencement d’exécution d’un acte matériel de délinquance. Elles sont cependant réservés à des situations exceptionnelles tant il est vrai que ces théories font courir un risque évident pour les libertés individuellespuisqu’elles consistent à appliquer le droit pénal à des individus qui n’ont pas encore matériellement commis d’infraction.
Ce n’est pas par hasard que dans les dictatures, on trouve tjrs des auteurs qui développent ces théories positivistes de l’état dangereux pré délictuel et qui suggèrent des sanctions pénales (le goulag est né de ce type de raisonnement).

I. La répression pénale de latentative

Il est très rare qu’une infraction à la loi pénale soit totalement improvisée.
En général, l’infraction pénale révèle presque tjrs un processus, cad une série de faits, éléments psychologiques conduisant à la commission de l’infraction à travers “l’inter crimis” (le chemin du crime).

On distingue phase psychologiqueoù se forme le projet criminel. phase matérielle préparatoire où l’individu va réunir les éléments lui permettant de commettre l’infraction. phase d’exécution.

À partir de quand le droit pénal peut-il intervenir ?

conceptions objectives trouble social importe, simple tentative (sans succès par définition) pas de trouble donc pas répriméconceptions subjectives la tentative même que l’infraction réussie, la perversité de son auteur (dangerosité) aussi punissable que l’infraction consommée.

L’ancien droit la notion de “tentative” abandonnée à tout pvr arbitraire des juges mais la notion était utilisé. Souvent, l’infraction tentée était moins punie que l’infraction consommée, sauf pourcertaines infractions graves où la tentative équivalait à l’infraction consommée : attentats contre le droit, crime de parricide, assassinats, empoisonnements.
Par réaction contre les abus de l’ancien régime, l’assemblée constituante avait refusé d’incriminer la tentative sauf pour 2 infractions : l’assassinat et l’empoisonnement.
Une loi de l’an IV vient incriminer toutetentative de crime.
Plus tard, une loi de l’an VIII va étendre la notion de tentative aux délits correctionnels les plus graves.
C’est ce système qui allait être consacré dans le code pénal de 1810.

Art. 2 du code pénal de 1810 : « Toute tentative de crime manifesté par un commencement d’exécution, si elle n’a pas été suspendue ou si…

L’espace de la maison dans maison de poupée d’ibsen.

Godenir Laetitia 1er Master arts du spectacle

Analyse dramaturgique de l’espace de la maison
dans « Une maison de poupée » d’Henrik Ibsen.

Madame Naugrette Année 2008-2009
1. Introduction :

Pour faire cette analyse dramaturgique de l’espace de la maison dans « Une maison de poupée » d’Ibsen, j’ai tenté de me plonger complètement dans la pièce et d’imaginer moi-même lesliens, les images, les symboles liés à l’espace.

Bien entendu, je commencerai par une contextualisation de la pièce dans l’époque de son auteur ainsi que par un bref rappel de la vie d’Henrik Ibsen. Pour ce faire, je me suis basé sur plusieurs sites internet.

Par la suite, j’essayerai de comprendre, à la manière d’un architecte, comment cette maison est construite. Je tenteraiégalement de comprendre comment les personnages sont liés à cette maison et peut-être quels sont les symboles associés à celle-ci.

Je terminerai par exposer deux idées de mise en scène. Celles-ci seront bien entendu liées à mon analyse mais également à ma propre sensibilité artistique.

J’aimerais tout de même préciser que c’est la première fois que je fais ce genre d’analyse et c’est pour celaque j’ai souhaité essayer de comprendre la pièce et la notion d’espace qui y est lié par moi-même. Je voudrais tenter de découvrir le plus d’aspects possible en me plongeant simplement dans la pièce et en laissant mon esprit imaginer et analyser ce que j’y vois. C’est pour cela que je ne me suis pas basé sur des analyses déjà faites ou sur des notions théoriques de dramaturgies ou sur desthéories ibséniennes. Je ne voulais pas être influencée dans ma démarche personnelle d’analyse. Cela dit, je suis tout à fait consciente qu’un travail de dramaturge se doit d’aller plus loin et d’inclure les travaux fait par ses prédécesseurs.

2. Contexte :

a. La Norvège au 19ème siècle :

Le 19ème siècle est particulièrement mouvementé en Norvège. Au début du siècle, en 1814, laNorvège passe des mains du Danemark à celles de la Suède.

Par la suite, la Norvège dût faire face à une crise économique. Les problèmes politiques entre la Norvège et la Suède sont bien présents, allant même jusqu’au rassemblement de troupes suédoises afin de soumettre le Storting (sorte de parlement norvégien). Mais cette tentative échoua.

La Norvège se stabilise économiquement dans lesannées trente. Cela entraîne donc le développement économique de la Norvège ainsi qu’une ouverture vers les marchés mondiaux. C’est l’industrialisation.

Mais les conflits sociaux ne tardèrent pas à arriver et la Norvège fût touchée par la révolution de 1848. C’est la lutte des partis. Le 19ème siècle est une lutte entre les mouvements d’extrême gauche et d’extrême droite qui petit à petit seforment. Cela dit, la Norvège est toujours unie à la Suède.

C’est seulement en 1905 que la Norvège se séparera de la Suède et deviendra totalement indépendante.

Un mot tout de même sur le féminisme en Norvège à cette époque. Jusqu’en 1845, toutes les femmes sont considérées comme « incapables » c’est-à-dire mineures. En 1845, les femmes célibataires de plus de 25 ans ont droit à lamajorité.

Petit à petit, les lois vont changer et laisser une plus grande place aux femmes dans la société. D’un point de vue littéraire, il faut retenir Camilla Collett et Aasta Hansten. Par la suite, les premiers vrais mouvements féministes apparaîtront.

b. Henrik Ibsen :

C’est donc dans le contexte socio-politique rapidement abordé précédemment qu’Henrik Ibsen va évoluer.Il naît le 20 mars 1828 dans le sud-est de la Norvège c’est-à-dire lorsque la Norvège sort doucement de la crise économique. Cela dit, la famille d’Ibsen n’a pas été épargnée par celle-ci.

Ibsen écrit quelques pièces puis devient conseillé artistique à Bergen où il restera 6 ans. Il devient ensuite directeur artistique d’un théâtre à Christiania (Oslo). Mais ce théâtre ne fonctionne pas…

Td droit civil

TD de Droit Civil n°6
La nullité du contrat
Cas pratique 1 :
Un couple a conclu un contrat avec une société. Ce contrat entrainait le versement d’une somme d’argent par les époux durant 7 ans. Au bout de 5 ans, ceux-ci cessent les versements et demande la restitution des versements effectués depuis ces 5 dernières années pour cause de nullité relative du contrat.
Comment et par qui lanullité relative du contrat peut-elle être invoquée ?
La nullité sanctionne le non-respect d’une condition de formation du contrat lors de sa formation. Elle est relative lorsqu’elle a pour but de protéger les intérêts privés du co-contractant.
La nullité relative peut être invoquée par le co-contractant protégé par la loi, par ses héritiers, ses ayants causes ou ses créanciers. L’article 2224 du code civil prévoit que l’action en nullité, qu’elle soit relative doit avoir lieu dans un délai de 5 ans. L’article 1 304 du code civil prévoit que le délai commence à courir à compter du jour ou la cause de nullité est connue.
En l’espèce, la nullité est ici soulevée par les cocontractants, les époux. Nous ne savons pas la date à laquelle ces cause de nullité a été découverte. Si ellea été découverte lors de la formation du contrat, l’action en nullité est prescrite. Si ce n’est pas le cas l’action en nullité peut être effectuée.
Quels sont les effets de la nullité ?
Les effets de la nullité varient selon le fait que la nullité concerne un élément essentiel ou si elle ne concerne que certaines clauses du contrat. Dans la première hypothèse, le contrat sera nul alors quedans la seconde elle ne sera que partielle, c’est-à-dire qu’elle ne supprimera que la clause nulle sauf si cette clause a déterminé le contractant à signer le contrat, dans quel cas la clause sera nulle.
De plus, la nullité est rétroactive. Il y a aura donc restitution.
En l’espèce, s’il y a nullité du contrat il y aura restitution des sommes versées ces 5 dernières années.
Cas pratique 2:
Une femme a souscrit un contrat d’assurance pour son véhicule. Celui-ci a été endommagé lors d’un accident. Son assureur annule son contrat parce qu’elle avait fait une fausse déclaration relative à la désignation de la personne qui doit être le conducteur habituel.
Quelles sont les conséquences de l’annulation d’un contrat d’assurance ?
Un contrat d’assurance est un contratsynallagmatique, à exécution successive.
L’annulation d’un contrat à exécution successive n’est pas rétroactive parce qu’il est impossible pour les parties de restituer les prestations reçues ; la nullité n’a donc des effets que pour l’avenir. En conséquence, l’assureur n’est plus tenu de réparer les dommages de la voiture parce qu’il n’est plus contractuellement lié à la femme, il ne lui doit donc rien.Cas pratique 3 :
Deux individus ont conclu ensemble un contrat de location d’une maison qui fût légué au propriétaire.
Le propriétaire voudrait obtenir la nullité du contrat au motif que le cocontractant est qualifié de « peu recommandable »
Peut-on obtenir la nullité d’un contrat pour défaut sur la personne du co-contractant ?
En vertu du principe de l’erreur sur la personne selonlequel, l’errance s’est trompée sur les qualités essentielles du contractant avec qui il a signé. L’errance a signé un contrat parce qu’il croyait que son cocontractant avait certaines qualité qu’il recherchait. Cela ne peut concerner que les contrats intuitu personae. L’erreur sur la personne doit être excusable et le juge fait une appréciation in concreto pour voir si l’erreur est excusable.En l’espèce le co-contractant avait déjà été impliqué dans des affaires de proxénétisme et de trafic de stupéfiants.
Donc, le propriétaire peut demander la nullité du contrat totale ou partielle.
Cas pratique 4 :
Une femme découvre, après le décès de son père, que celui-ci a acheté chez un antiquaire une statue d’un sculpteur célèbre. Après expertise, elle apprend que la statue n’est…

Sujet : « il est des pièces de théâtre qui ne sont pas à représenter mais à lire ». commentez.

Sujet : « Il est des pièces de théâtre qui ne sont pas à représenter mais à lire ». Commentez.

On adopte un plan dialectique.

I. Importance de la lecture.

A. Lire permet degoûter tranquillement chez soi la beauté du texte. Ex : la beauté du vers racinien ou les hardiesses de l’alexandrin romantique dans Hernani. Avec le livre, on peut revenir en arrière, relire unpassage.

B. Certaines pièces ont été écrites exprès pour la lecture (documentez- vous sur « le spectacle dans un fauteuil » de Musset. Autre exemple Cromwell de Hugo est injouable car il y abeaucoup trop de personnages. L’intérêt de ce genre de texte est la forme dialoguée très vivante et les spécificités du genre théâtral qui demeurent à la lecture (coup de théâtre, quiproquo, etc….)II. Mais intérêt de la représentation

A. Le texte théâtral est fait pour la scène. (Par exemple, l’aparté se comprend mieux quand il est joué ; cela est vrai de tous les jeux de scène).Le comédien par son jeu et le ton adopté fait mieux comprendre le sens de la pièce.

B. La mise en scène est toujours intéressante car :

– elle suppose des choix (distribution, décor,costumes,…).

– elle est donc une lecture particulière de la pièce, une interprétation. Il est intéressant d’aller voir la même pièce de théâtre dans des mises en scène différente. Par exemple, pourmonter Phèdre de Jean Racine, le metteur en scène peut choisir de costumer Phèdre d’une certaine manière, ce qui changera totalement la perspective de la pièce :

– Phèdre habillée en costume grec(un drapé) met la pièce sous le signe de l’Antiquité et le tragique est alors lié à la fatalité des dieux.

– Phèdre habillée en costume du XVII renvoie à l’actualité contemporaine au temps del’écriture et le tragique est alors lié au jansénisme.

– Phèdre habillée en costume actuel (jean et pull) montre l’actualité de la pièce : le tragique est lié à l’amour, sentiment qu’on ne peut…

Bac 1 er es

Objet d’étude : Le biographique.

Textes :

-Texte A – George Sand, Histoire de ma vie (incipit), 1855.
-Texte B – Jean d’Ormesson, « Sand », Une autre histoire de la littérature française, 1997.
-Texte C – Huguette Bouchardeau, La Lune et les Sabots, 1990.
-Texte D – F. O. Rousseau, Les Enfants du siècle, V, 1990.
-Annexe : Préface de Jérôme et Jean Tharaud à Histoire de ma vie de GeorgeSand, 1944.

Texte A – George Sand, Histoire de ma vie.

Le juillet 1804, je vins au monde, mon père jouant du violon et ma mère ayant une jolie robe rose. Ce fut l’affaire d’un instant. J’eus du moins cette part de bonheur que me prédisait ma tante Lucie de ne point faire souffrir longtemps ma mère. Je vins au monde fille légitime, ce qui aurait fort bien pu ne pas arriver si mon pèren’avait pas résolument marché sur les préjugés de sa famille, et cela fut un bonheur aussi, car sans cela ma grand’mère ne se fût peut-être pas occupée de moi avec autant d’amour qu’elle le fit plus tard, et j’eusse été privée d’un petit fonds d’idées et de connaissances qui a fait ma consolation dans les ennuis de ma vie.
J’étais fortement constituée, et, durant toute mon enfance, j’annonçais devoirêtre fort belle, promesse que je n’ai point tenue. Il y eut peut-être de ma faute, car à l’âge où la beauté fleurit, je passais déjà les nuits à lire et à écrire. Étant fille de deux êtres d’une beauté parfaite, j’aurais dû ne pas dégénérer, et ma pauvre mère, qui estimait la beauté plus que tout, m’en faisait souvent de naïfs reproches. Pour moi, je ne pus jamais m’astreindre à soigner ma personne.Autant j’aime l’extrême propreté, autant les recherches de la mollesse m’ont toujours paru insupportables.
Se priver de travail pour avoir l’œil frais, ne pas courir au soleil quand ce bon soleil de Dieu vous attire irrésistiblement, ne point marcher dans de bons gros sabots de peur de se déformer le cou-de-pied, porter des gants, c’est-à-dire renoncer à l’adresse et à la force de ses mains, secondamner à une éternelle gaucherie, à une éternelle débilité, ne jamais se fatiguer quand tout nous commande de ne point nous épargner, vivre enfin sous une cloche pour n’être ni hâlée, ni gercée, ni flétrie avant l’âge, voilà ce qu’il me fut toujours impossible d’observer. Ma grand’mère renchérissait encore sur les réprimandes de ma mère, et le chapitre des chapeaux et des gants fit le désespoirde mon enfance; mais, quoique je ne fusse pas volontairement rebelle, la contrainte ne put m’atteindre. Je n’eus qu’un instant de fraîcheur et jamais de beauté. Mes traits étaient cependant assez bien formés, mais je ne songeai jamais à leur donner la moindre expression. L’habitude contractée, presque dès le berceau, d’une rêverie dont il me serait impossible de me rendre compte à moi-même, medonna de bonne heure l’air bête. Je dis le mot tout net, parce que toute ma vie, dans l’enfance, au couvent, dans l’intimité de la famille, on me l’a dit de même, et qu’il faut bien que cela soit vrai.

Texte B – Jean d’Ormesson,  » Sand « , Une autre histoire de la littérature française.

George Sand fumait le cigare, s’habillait en garçon, dévorait, de Musset à Chopin, les hommes les plusremarquables de son temps et inclinait au socialisme. Les jugements sur son compte sont divers et parfois sévères.
« C’est la vache bretonne de la littérature », disait d’elle Jules Renard. Et Baudelaire, qui n’y va pas avec le dos de la cuillère : « La femme Sand est le Prudhomme1 de l’immoralité. Elle n’a jamais été artiste. Elle a le fameux style coulant cher aux bourgeois. Elle est bête, elle estlourde, elle est bavarde; elle a, dans les idées morales, la même profondeur de jugement et la même délicatesse de sentiments que les concierges et les filles entretenues. Que quelques hommes aient pu s’amouracher de cette latrine2, c’est bien la preuve de l’abaissement des mœurs de ce siècle. Je ne puis plus penser à cette stupide créature sans un certain frémissement d’horreur. Si je la…

Vanity fair, william makepeace thackeray

Vanity Fair
William Makepeace Thackeray

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Vanity Fair

BEFORE THE CURTAIN
As the manager of the Performance sits before the curtain on the boards and looks into the Fair, a feeling of profoundmelancholy comes over him in his survey of the bustling place. There is a great quantity of eating and drinking, making love and jilting, laughing and the contrary, smoking, cheating, fighting, dancing and fiddling; there are bullies pushing about, bucks ogling the women, knaves picking pockets, policemen on the lookout, quacks (OTHER quacks, plague take them!) bawling in front of their booths,and yokels looking up at the tinselled dancers and poor old rouged tumblers, while the light-fingered folk are operating upon their pockets behind. Yes, this is VANITY FAIR; not a moral place certainly; nor a merry one, though very noisy. Look at the faces of the actors and buffoons when they come off from their business; and Tom Fool washing the paint off his cheeks before he sits down to dinnerwith his wife and the little Jack Puddings behind the canvas. The curtain will be up presently, and he will be turning over head and heels, and crying, ‘How are you?’

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A man with a reflective turn of mind, walking through an exhibition of this sort, will not be oppressed, I take it, by his own or other people’s hilarity. An episode of humour or kindness touches andamuses him here and there—a pretty child looking at a gingerbread stall; a pretty girl blushing whilst her lover talks to her and chooses her fairing; poor Tom Fool, yonder behind the waggon, mumbling his bone with the honest family which lives by his tumbling; but the general impression is one more melancholy than mirthful. When you come home you sit down in a sober, contemplative, not uncharitableframe of mind, and apply yourself to your books or your business. I have no other moral than this to tag to the present story of ‘Vanity Fair.’ Some people consider Fairs immoral altogether, and eschew such, with their servants and families: very likely they are right. But persons who think otherwise, and are of a lazy, or a benevolent, or a sarcastic mood, may perhaps like to step in for half anhour, and look at the performances. There are scenes of all sorts; some dreadful combats, some grand and lofty horse-riding, some scenes of high life, and some of very middling indeed; some love-making for the sentimental, and some light comic business; the whole accompanied by 3 of 1396

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appropriate scenery and brilliantly illuminated with the Author’s own candles. What more hasthe Manager of the Performance to say?—To acknowledge the kindness with which it has been received in all the principal towns of England through which the Show has passed, and where it has been most favourably noticed by the respected conductors of the public Press, and by the Nobility and Gentry. He is proud to think that his Puppets have given satisfaction to the very best company in thisempire. The famous little Becky Puppet has been pronounced to be uncommonly flexible in the joints, and lively on the wire; the Amelia Doll, though it has had a smaller circle of admirers, has yet been carved and dressed with the greatest care by the artist; the Dobbin Figure, though apparently clumsy, yet dances in a very amusing and natural manner; the Little Boys’ Dance has been liked by some; andplease to remark the richly dressed figure of the Wicked Nobleman, on which no expense has been spared, and which Old Nick will fetch away at the end of this singular performance. And with this, and a profound bow to his patrons, the Manager retires, and the curtain rises. LONDON, June 28, 1848

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CHAPTER I Chiswick Mall
While the present century was in its teens,…

Dc2 moniteur educateur

DC2

J’ai effectué mon stage d’environs trois mois dans une Maison d’enfants à Caractère Social : Cet établissement accueille des enfants et adolescents dont certains en difficulté psychologique, sociale ou éducative. Les mineurs sont accueillis sur deux groupes de vie: le premier est mixte pour les enfants de trois à treize ans, le deuxième groupe reçoit des adolescents de treize à dix-huitans avec possibilité de signer des contrats jeunes majeurs en fonction de projets personnels professionnels. Les enfants sont placés au titre de l’article 375 du code civil soit par ordonnance 45 pour la protection Judicaire de la Jeunesse.

• Qu’est ce qu’une « MECS »?

MECS est l’abréviation de Maison d’Enfants à Caractère Social.
C’est un établissement social ou médico-social, spécialisédans l’accueil temporaire de mineurs. Gérée par une association loi de 1901, elle est financée par le Conseil Général par le biais du prix de journée.

Une MECS peut, selon les habilitations qu’elle a obtenu, accueillir des mineurs au titre de la protection de l’enfance (article 375 du Code civil) ou de la prévention de la délinquance (Ordonnance du 2 février 1945 sur l’enfance délinquante).L’accueil au titre de l’Article 375 se fait selon 3 dispositifs complémentaires :
Placement Direct : le Juge des enfants confie directement un mineur.
Enfant confié à l’Aide sociale à l’enfance (ASE): cette structure du département se voit confier un mineur, charge à elle de lui trouver une place dans une structure adaptée (famille d’accueil, Foyer de l’enfance ou autre structure directement géréepar le Conseil Général, ou bien encore foyer du secteur privé comme une MECS).
Accueil Provisoire ou Assistance Éducative Administrative : dans ce cas, aucune décision judiciaire n’intervient. Il s’agit d’un contrat passé entre les responsables légaux du mineur, l’ASE et le foyer d’accueil.
L’équipe éducative est composée du chef d’établissement, de cadres, d’éducateurs spécialisés et desmoniteurs éducateurs diplômés ou en cours de formation ainsi que des assistants de service social, des éducateurs sportif, des surveillants de nuit, et de psychologue.

• Caractéristiques du groupe des petits:

Ce groupe est composé d’enfants de 5 à 13 ans, avec six filles et onze garçons. Le quotidien des enfants s’effectue comme ceci: le lever, le petit déjeuner, la toilette, l’école, le goûter,l’aide aux devoirs, le repas, les douches et le coucher. C’est un groupe globalement tonique qui participe avec beaucoup d’enthousiasme aux activités proposées, qui reçoit globalement bien les consignes données et qui les applique vite. La mixité est une bonne manière d’apprendre à vivre en collectivité. Le problème réside dans la différence d’age entre les enfants de cinq à treize ans. Les tempsforts sont surtout les lever, coucher, les repas. En fonction de l’âge l’attention n’est pas la même, un exemple : les horaires du coucher ne sont pas les mêmes c’est pour cela qu’il faut continuellement expliquer aux plus petits qu’à cinq ans on ne reste pas devant la télévision autant que ceux de treize ans. En effet pour les plus petits l’éducateur prend plus de temps et demande aux plus grandsd’être plus autonomes. Le rythme est difficile en fonction de l’âge l’éducateur doit s’adapter en permanence tout en veillant que tous ai leur part d’accompagnement.

Projets Educatifs :

La maison d’Enfants est axée principalement sur l’éducation à travers l’accompagnement scolaire, des temps aux devoirs avec une éducatrice scolaire et l’équipe si besoin.
Le soin fait partit également du projetéducatif c’est-à-dire prendre en compte le rythme de vie de l’enfant, adapté à son âge. Le soin médical aussi avec comme exemple les accompagnements chez le dentiste, les médecins généralistes. Les traitements sont aussi des soins

Cette MECS accueille des enfants de trois à vingt et un an ans donc le projet éducatif est commun . Nous pourrions rajouter d’autre chose pour les adolescents…

Poison

Qu’est-ce qu’un algorithme ?
Même si les algorithmes sont souvent considérés comme étant du ressort exclusif des mathématiques et de l’informatique, leur champ d’application est en réalité beaucoup plus vaste.
Le mot « algorithme » vient du nom du grand mathématicien persan Al Khwarizmi (vers l’an 820), qui introduisit en Occident la numération décimale (rapportée d’Inde) et enseigna lesrègles élémentaires des calculs s’y rapportant. La notion d’algorithme est donc historiquement liée aux manipulations numériques, mais elle s’est progressivement développée pour porter sur des objets de plus en plus complexes, des textes, des images, des formules logiques, des objets physiques, etc.
De la méthode
Un algorithme, très simplement, c’est une méthode. Une façon systématique deprocéder pour faire quelque chose : trier des objets, situer des villes sur une carte, multiplier deux nombres, extraire une racine carrée, chercher un mot dans le dictionnaire… Il se trouve que certaines actions mécaniques – peut-être toutes ! – se prêtent bien à la décortication. On peut les décrire de manière générale, identifier des procédures, des suites d’actions ou de manipulations précises àaccomplir séquentiellement. C’est cela, un algorithme. En tant que méthode, il répond donc à des questions du type : « comment faire ceci ? », « obtenir cela ? », « trouver telle information ? », « calculer tel nombre ? ». C’est un concept pratique, qui traduit la notion intuitive de procédé systématique, applicable mécaniquement, sans réfléchir, en suivant simplement un mode d’emploi précis.
Unexemple commun est par exemple la recherche d’un mot dans le dictionnaire. On regarde d’abord la première lettre du mot, et on la compare avec celle des mots de la page où le dictionnaire est actuellement ouvert. Suivant la position relative des deux lettres en question dans l’ordre alphabétique, on tourne alors les pages en avant ou en arrière, jusqu’à ce que les premières lettres coïncident.Puis on reproduit la même procédure avec la deuxième lettre du mot, puis la troisième, et ainsi de suite… Cet algorithme familier nous indique que les objets manipulés ne sont pas nécessairement des nombres ou des objets mathématiques. Ici, ce sont des mots, ou des lettres. De plus, on comprend que pour qu’un algorithme soit applicable, il faut que les objets manipulés se présentent sous un formatbien précis, qui assure à la fois l’efficacité et la généralité du procédé. En l’occurrence, s’il s’agit d’un dictionnaire français, il faut que les mots recherchés soient des mots français écrits en lettres latines, et surtout que, dans le dictionnaire, les mots soient bien classés par ordre alphabétique !
Du nombre à l’information
La vertu essentielle des algorithmes est de permettrel’exécution optimisée de procédés répétitifs, essentiellement grâce à la formalisation et à la description des enchaînements logiques à un niveau plus abstrait, et donc plus général. Ils s’étendent ainsi à des domaines de la société toujours plus nombreux et plus inattendus. Cette généralisation a accompagné le développement des langages de programmation depuis les années 60, qui permettent aujourd’hui lamanipulation de structures et d’objets ayant des propriétés et des comportements analogues à ceux du monde ordinaire. Leur relation avec les couches profondes du traitement informatique est assurée après coup par le compilateur, de manière transparente pour le programmateur et le concepteur d’algorithmes.
En définitive, le codage numérique des objets manipulés (au niveau informatique) estdevenu secondaire pour l’algorithmique. L’essentiel est de percevoir les éléments clés d’un processus de calcul, ou d’un procédé quelconque, et d’imaginer les suites d’opérations logiques les plus astucieuses et les plus efficaces pour le mettre en œuvre de façon automatique et performante. L’algorithme est donc en réalité le squelette abstrait du programme informatique, sa substantifique moelle,…

Fiche de lecture

Erving Goffman est un sociologue, linguiste américain d’origine canadienne né à Mannville, Alberta (Canada), le 11 juin 1922 et décédé à Philadelphie, en Pennsylvanie, le 19 novembre 1982.
Il est un des principaux représentants de la deuxième École de Chicago.

Goffman entreprend des études de sociologie à l’université de Toronto (1944) où il est l’élève de Ray Birdwhistell, puis àl’université de Chicago (1945) où il est l’élève de Herbert Blumer et Everett Hughes.
En 1952, il part pour les îles Shetland, au nord de l’Écosse, observer la vie locale pendant douze mois. Il se fait passer pour un étudiant intéressé par l’économie agricole : en réalité, il collecte des données pour sa thèse de doctorat qu’il soutient en 1953.
Déménageant en 1954 pour Washington, accompagné de sonépouse Angelica Choate et son fils Tom, Goffman décide d’aller vivre plusieurs mois parmi des malades mentaux, au sein de l’hôpital psychiatrique de Sainte-Elisabeth à Washington, pour observer leur vie.
Enseignant à l’université de Californie de Berkeley depuis 1958, il est nommé professeur en 1962.
Entre temps, il a publié Asiles, sur base de son séjour dans la clinique de Sainte-Élisabeth.
En1963, il publiera Stigmate. Son épouse sombre dans la folie et se suicide en 1964.
Il se centre non sur l’individu, mais sur l’interaction, usant de métaphores didactiques. Après un séjour à Harvard, au Center for International Affairs, il occupera une place à l’université de Pennsylvanie.
En 1981, il se remarie avec Gillian Sankoff, avec laquelle il a une fille, Alice. Il meurt le 19 novembre1982 à 60 ans.

Rattaché à l’École de Chicago, il s’écarte des méthodes dites quantitatives et statistiques pour privilégier l’observation participante. Ainsi pour Asiles il consacre deux années à étudier un asile.

Ouvrages

• Communication conduct on an Island community (1953) – thèse de doctorat
• The Presentation of Self in Everyday Life (1959)
• Asylums (1961)
• Stigma (1963)
•Interaction Ritual: Essays on Face-to-Face Behavior, New York: Pantheon Books (1982)
• Forms of Talk, Philadelphia: University of Pennsylvania Press (1981)

Articles
• « The Interaction Order », American Sociological Review, 48: 1–17 (1983)

Principaux ouvrages traduits en français

• La Mise en scène de la vie quotidienne, édition confidentielle en 1956, seconde édition en 1959
•La Présentation de soi, Éditions de Minuit, coll. « Le Sens Commun », 1973
• Les Relations en public, Éditions de Minuit, coll. « Le Sens Commun », 1973
• Asiles – Études sur la condition sociale des malades mentaux et autres reclus, 1961 ; traduction de Liliane et Claude Lainé, présentation, index et notes de Robert Castel, Éditions de Minuit, coll. « Le Sens Commun », 1979
• Stigmate. Lesusages sociaux des handicaps, 1963 ; traduit de l’anglais par Alain Kihm, Éditions de Minuit, coll. « Le Sens Commun », 1975
• Les Rites d’interaction, 1967
• Interaction stratégique, 1969
• Les Cadres de l’expérience, 1974
• L’Arrangement des sexes, 1977
• Façons de parler, 1981 ; traduit de l’anglais par Alain Kihm, Éditions de Minuit, coll. « Le Sens Commun », 1987
• Les moments etleurs hommes, traduction de Yves Winkin, Alain Kihm, Manar Hamad et Françoise Reumaux, présentation et index de Yves Winkin, Éditions de Minuit, 1988

L’arrangement des sexes est la traduction d’un article, paru en1977, dans Theory and Society (vol 4, n°3, pp. 301-331), la traduction a été faite par H. Maury et l’introduction par C. Zaidman en 2002.
The arrangement between the sexes estrédigé par Erving Goffman à la suite d’un premier ouvrage Gender Avertissement, consacré aux comportements liés au sexe dans la publicité.
Ces deux œuvres sont consacrées à l’analyse des relations entre hommes et femmes dans l’organisation sociale et l’étude d’interactions des individus dans un système.

C.Zaidman, dans l’introduction : Ensemble et séparés, montre que la notion d’arrangement…

Le tennis de table

Le tennis de table est un sport de raquette opposant deux ou quatre joueurs autour d’une table. Le tennis de table est une activité de loisir et aussi un sport olympique depuis1988. Il existe plusieurs dénominations de ce sport à travers le monde : ping pang qiu (???) en Chine et à Taïwan, ou takkyu (??) au Japon. En revanche le mot ping-pongprovient de la marque commerciale sous laquelle le jeu est produit aux États-Unis au début du XXe siècle. Ce terme est plutôt utilisé pour désigner le jeu de loisirs, alors que leterme de tennis de table est plutôt utilisé pour désigner la pratique sportive ; malgré tout un pratiquant de ce sport, y compris en compétition, s’appelle toujours un « pongiste ».L’histoire de ce sport est marquée par une série d’évolutions techniques (nature des revêtements de raquettes, introduction puis interdiction d’usage de la colle rapide) quiont conduit à des innovations dans le style de jeu (utilisation de la « prise porte plume » par les hongrois puis les asiatiques) et dans les tactiques employées au plus hautniveau comme l’apparition du topspin à la fin des années 1970. Le tennis de table moderne permet une grande variété de systèmes de jeu, avec les jeux d’attaque, decontre-initiative et les jeux de défense particulièrement spectaculaires.

Le nombre de pratiquants dans le monde est estimé à plus de 260 millions , et la Fédération internationale detennis de table (ITTF) regroupe plus de 200 nations et 33 millions de licenciés qui se rencontrent à tous les niveaux de compétition, du tournoi de club jusqu’aux championnats dumonde en passant par le Pro tour, un ensemble de tournois organisés par l’ITTF se déroulant sur tous les continents et qui concrétise une professionnalisation au plus haut niveau.