Le langage

Texte à commenter : René Descartes, Discours de la méthode cinquième partie.

A travers cet extrait, Descartes aborde le thème du langage qui est pour lui une spécificité humaine. Il s’efforce de démontrer alors la différence essentielle entre les hommes et les animaux.
Descartes répond ici à la question et donc au problème suivant : l’animal pense-t-il ? Est-il doué de raisoncomme nous ? Si le langage est avant tout un système d’expression verbale propre à un peuple ou un individu, il est aussi la faculté d’exprimer la pensée. Le problème est donc de savoir quels sont les rapports entre la pensée et le langage.
Nous verrons donc d’une part que le langage est une spécificité humaine et d’autre part en quoi consiste cette spécificité.

I- Le langage une spécificitéhumaine

1-L’Homme seul doué de langage

Descartes se sert ici d’une comparaison pour montrer que tous les hommes sont capables d’user du langage et pour lui c’est une évidence « car c’est une chose bien remarquable ».
En effet, selon lui-même les fous et les hommes qui sont stupides ont cette capacité, même lorsque leur raison est corrompue comme dans le cas de la folie parexemple, « qu’il n’y a point d’hommes si hébétés et si stupides… entendre leurs pensées » ou ceux dont le discours n’a pas de sens « sans en exceptés les insensés ».
Pour ces derniers le langage peut nous sembler « insensé » mais il peut correspondre à la traduction de leur esprit à un moment donné.
Ce langage peut être cohérent à certains moments et incohérent à d’autres, notamment les maladesatteints d’Alzheimer.
Descartes montre en effet que l’animal le plus évolué ne s’élève pas pour autant au niveau du langage, « et qu’au contraire, il n’y a point d’autre animal…qui fasse le semblable. », tandis que l’homme atteint de démence continue bel et bien de parler, même si ce qu’il dit témoigne d’une pensée délirante. Le langage est donc bien le signe de l’humain et, en même temps, sonprivilège et sa spécificité.
Le langage est indissociable de la pensée, le niveau intellectuel n’a pas d’influence dans le sens où chaque être humain est doté de la pensée. La limite serait donc le vocabulaire car il est à la base de l’expression de la pensée.

2-Les animaux dépourvus de langage

Les animaux quant à eux semblent avoir une pensée limitée à leurs instincts et à leur vécuimmédiat.
Ils n’ont pas de mémoire à long terme ou très peu, donc pas de rétention de mots ou en tout cas ils sont capables d’en comprendre un certain nombre.
Exemple des chiens, ils sont capables de les associer à leur pensée, simplement de les comprendre parfois et d adopter leur comportement immédiat en fonction. Le système ne fonctionne que dans ce sens.
Un stimulus entraîne une réactionphysique chez l’animal mais pas de langage.
Rapports aux zones du cerveau du langage non développées chez eux. Coté physiologique, le fait que de réagir à son instinct est le propre de l’homme. L’homme lui a la capacité de réflexion qi lui permet de pondérer ses actes et de formuler ses pensées grâce à son vocabulaire.
Spécificité humaine car physiologiquement les cordes vocales ne sont pas aptes àdifférencier autant de sons différents chez l’animal que chez l’homme. L’aire de la parole, cerveau gauche est sous développé voire inexistant chez l’animal. Une exception chez les perroquets et les pies pour les cordes vocales. Spécificité par rapport à la pensée liée à la mémoire court moyen et long terme, par rapport à sa capacité de réflexion et d’analyse des informations fournies par lebiais des cinq sens.
Ces capacités sont limitées chez l’animal pour exemple le poisson rouge qui a une mémoire de quelques secondes et qui ne peut réagir donc qu’en temps réel à un danger ou bien des besoins, exemple faim, dans ce cas le patrimoine génétique inscrit, certaines choses sont innées chez lui et nécessite pas de réflexion. C’est une histoire d’inné et d’acquis
Apprentissage par la…

Gitanos

Eliminar el racismo en los colegios
De Wilfredo ARDITO VEGA

El documento presentado es un articulo de periódico del Perú que se titula « La República »
Ha sido publicado el Doce de marzo de 2005Fue escrito por Wilfredo Ardito Vega, que esta Profesor universitario, Actualmente es el Responsable del Programa de Jueces de Paz del Instituto de Defensa Legal y evidentemente periodista ! Titulasu articulo « Eliminar el racismo en los colegios ». Trata del racismo en los colegios y de las dificultades de integración de las personas que pertenecen a las minoritarias y que son diferentes de lagente considere como « normal ». El narrador presenta les diferentes situaciones de discriminación Después, el narrador analiza el origen de eses actitudes racistas que existen en los colegios.

Através de los diferentes casos presentados en el documento, podemos hablar en una primera parte de las causas y explicaciones de este racismo. En una segunda parte podemos hablar de las consecuenciasde esta discriminación sobre las victimas.

I. LAS CAUSAS

Según el periodista, para las alumnos existen diferentes casos de racismo en diferentes situaciones :

En primer lugar, el color dela piel, cuando es diferente de la mayoría. Efectivamente en el texto los negros estás menosprecian, en el primer caso, una niña de solamente siete anos se excluía porque ningún niño queríaacercársele.

En segundo lugar, el acento, serrano, puede ser una sospecha sobre la lengua de nacimiento y luego un factor de discriminación. Cito: “Yo tengo que estar alerta para que no se burlen de los quehablan con acento serrano”. Esta cita es una observación de una profesora que observó también esta problema.

Podemos hablar también de la presión y de la educación de los padres y de los colegios.Efectivamente, el estatus de la escuela y su reputación es muy importante para el ascenso social. Puede provocar inevitablemente actitudes racistas en sus hijos.

Los medios de comunicación…

L’histoire a t elle un sens ?

L’histoire tient une part essentielle dans notre éducation. On vante son importance aussi bien intellectuellement, moralement que politiquement. Mais l’histoire a-t-elle un sens ? L’histoire possède deux significations bien distinctes : elle désigne l’ensemble des évènements du passé (comme l’histoire de France) mais aussi la discipline qui étudie le passé. Le sens de l’histoire est uneexpression courante qui nous interroge sur la finalité, le but de ces évènements. Cette question en laisse d’autres en suspens : Qu’est ce que l’histoire ? Et qu’est ce qui peut la mettre en mouvement, quels sont les acteurs de l’histoire ? Nous pouvons aussi remarquer que l’histoire varie en fonction du point de vue. Pour tenter de répondre à cette question nous allons voir si l’histoire est uniquementchronologique ou si elle sert aux intérêts propres des hommes.

L’histoire est uniquement chronologique. En effet, notre vie est guidée par le temps : du début (notre naissance) à la fin (notre mort) nous subissons tous le jour et la nuit ou encore les saisons. Les hommes, suivant leurs religions se sont même créé un calendrier précis.
Les religions bibliques ont d’ailleurs participé à laconception du fixisme, une théorie d’après laquelle les espèces sont actuellement ce qu’elles ont toujours été depuis leur origine. Il n’y a donc pas d’évolution, pas de progression.
Nous pouvons d’ailleurs remarquer que le Moyen-Orient et l’Extrême-Orient ne portent pas beaucoup d’importance à l’histoire. Cela se comprend car ils ont une vision du temps cyclique : le temps, pour eux, est uneperpétuelle répétition. Ce désintérêt nous montre bien que l’histoire n’est qu’une question de temps linéaire (présent, passé, futur).
L’histoire évènementielle a donc pour but de raconter des évènements précis et datés. Ainsi, Jules Michelet (1798-1874) a écrit la première histoire de France. Cette histoire est chronologique et place des « héros » en premier plan : Vercingétorix le résistantcontre tout l’empire, etc.
Cette vision événementielle est partagé par Hegel au début du XXème siècle. Cependant, ce philosophe développe l’idéalisme, une théorie qui soutient la puissance des idées dans la transformation du monde. Il croit donc en une histoire où les acteurs principaux sont les idées, l’histoire a donc un sens précis, elle avance dans la réalisation progressive des idées nouvellesdes hommes. « L’idée est en vérité ce qui mène les peuples et le monde, et c’est l’esprit, sa volonté raisonnable et nécessaire qui a guidé et continue de guider les événements du monde ». Pour prendre un exemple, les idées des Lumières ont créée la Révolution qui a donné naissance aux Droit de l’Homme (la réalisation des idées).
De plus, il ne faut pas confondre le temps qui est un outil declassement et l’histoire. Le temps n’est qu’une forme vide, ainsi 1515 n’explique pas Marignan et le « 1er Mai » n’est synonyme de Fête du Travail qu’avec l’explication des conflits sociaux du XIXème siècle.
L’histoire ne se réduit donc pas au temps. Nous allons donc voir si elle n’est pas superficielle et utilisée par l’homme.

L’histoire est un outil qui sert aux intérêts des hommes. En effetselon notre religion, notre justice ou encore notre pays, l’histoire enseignée n’est pas la même.
Voltaire défend une conception idéaliste de l’histoire (une représentation du monde et de la société propre à un groupe social et qui a pour fin de défendre les intérêts de ce groupe) qui explique l’évolution historique par l’opinion. Puisque c’est l’opinion qui dirige le monde, elle est la causefondamentale. Or l’opinion change selon les époques, les pays ou encore la catégorie sociale.
Certains philosophes souhaitent même interdire l’histoire car elle est dangereuse. En effet, quantité d’exemple historiques peuvent justifier n’importe quoi (Jeanne d’Arc sert d’exemple à la religion et au racisme, la blanche qui fait partir les étrangers), il est aussi possible de cultiver son esprit…

Les femmes

?L’émancipation des femmes pendant la première guerre mondiale

Lorsque l’on parle de la Première Guerre mondiale ,les premiers mots qui nous viennent à l’esprit sont « poilus » »tranchées » « souffrances »…mais à l’arrière les femmes occupent une grande importance car elles ont été indispensable à l’éffort de guerre et ont dû pendant 4 ans remplacer les hommes dans les campagnes,dans lesindustries ou autres.
En quoi la première guerre mondiale a permis le début de l’émancipation des femmes?
Tout d’abord nous étudirons le travail comme moyen d’émanciper les femmes
ensuite nous envisagerons la guerre accélératrice des revendications et enfin nous verrons
que les femmes restent condamnées dans leurs rôles traditionnels.

On peut voir que les femmes sont dans une usine et qu’ellesfabriquent des obus ,celles-ci sont se sont mobilisées à l’arrière en fabriquant des armes car elles remplacent les hommes qui sont au front. Entres autres dans les administrations, dans les ateliers, partout les femmes remplacent les hommes.Cette guerre correspond à une grosse poussée du travail féminin.Dès août 1914 les femmes doivent assurer le travail .Le président du conseil les exhortaitrésolument à assurer l’approvisionnement non seulement de l’arrière mais surtout du front.L’entrée dans une longue guerre implique ensuite très vite de faire appel aux femmes dans des secteurs qui leur étaient jusqu’alors généralement étrangers.Les « munitionnettes »s’habillent comme des hommes,font des gestes d’hommes,travaillent comme des hommes…
René Vivian (ardent féministe)qui pense qu’elles sontles seules dont la patrie a un besoin urgent. Il fit un discours le 7 aout 1914 afin de mobiliser les femmes : »Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie.Remplacez sur le champs de travail ceux qui sont sur le champs de bataille . Préparez-vous à leur montrer ,demain, la terre cultivée, les récoltes rentrées ,les champs ensemencés !Ill n’y a pas, dans ces heures gravesde labeur infime. Tout est grand qui sert le pays. Debout! A l’action! Al’oeuvre! Il y aura demain de la gloire pour tout le monde »
Elles doivent assurer le travail des champs car les moissons et les vendanges commencent .Pour celà, elles doivent apprendre à effectuer des taches dure et à gérer leurs exploitations.
Les femmes sont aussi mobilisées sur le front.
D’autre part ,certaine sontimfirmières.Elles travaillent dans des tentes situées prés du front .Par celà , elles font preuve de courage et surtout de volonté, car la plupart ne sont pas rémunérées. D’autres soutiennent les soldats en restant à l’arrière.En effet , les femmes sont aussi marraine de guerre .Elles sont en correspondance avec des soldats qui n’ont plus de familles. les femmes sont donc aussi un soutient moral.L’émancipation des femmes se manifeste par le travail qu’elles effectuent dans tout le pays ,mais la guerre est aussi un outil de diffusions des revendications de femmes .

La guerre permet aux femmes de faire accroitre leurs revendications et leurs idées au gouvernement.Ces revendications passent par le mouvement féminniste.Ce mouvement militant vise à accroitre le rôle et les droits des femmesdans la société.
Pendant la guerre,les féministes ont atténué leurs revendications pour ne pas troubler l’union Sacrée. Poutant,la guerre à paradoxalement offert un contexte favorable au développement du féminisme : il y a plus de militantes qu’auparavant.
les féministes ont donc revendiqué certains droit comme ceux concernant le travail :l’égalité des salaires,une meilleur formationprofessionnelle et l’accès a toutes les carrières.Cependant,elle n’obtiennent que quelques rare progrès comme un salaire minimum pour les travailleuses à domicile.
L’égalité des droits politique à été la revendication principale du mouvement féministe.En effet,elles réclame le droit de vote et en mai un référundum est proposé par les organismes féministes .Celui-ci recueille un demi millions de…

Martin luther king (anglais)

{draw:frame} Martin Luther King was born in 29 January 1929 in Atlanta and is the son of a Baptist pastor Martin Luther King and Alberta Williams King, a church organist. He has a brother and sister;together they grew up in segregated America.
He became pastor also and he married the 18 June 1953 with Coretta Scott and had four children.
Martin Luther King was a non-violence militant for thecivil rights of blacks in the U.S. for peace and poverty. He organized and directed actions such as boycott of Montgomery buses, the right to vote, desegregation and minority employment.
Duringthe march for jobs and freedom the 28 August 1963, he pronounced a famous speech « I Have a Dream ». It was even supporting by John Kennedy in the fight against racial discrimination. Martin Luther Kingbecame the youngest winner of the Nobel Peace Prize in 1964.
End March 1968 Martin Luther King left at Memphis to support black sanitation workers who were striking since the beginning of the monthto obtain better pay and better treatment. But violence burst around the peaceful marches and a young African American was killed.
Then in the beginning of April an unfortunate event took place.April 3, Martin Luther King was giving a speech at Temple Monson « I’ve been to the Mountain top.
The next day while he was finding on the balcony of the Lorraine Motel in Memphis, Tennessee, he wasslain at 18:01 by a white segregationist of a ball in the throat. The last words he pronounced it was for musician Ben Branch. He said: « Ben plan to play Precious Lord, Take My Hand, at the meetingtonight. Bend of the most beautiful way. »
He was pronouncing dead at St. Joseph hospital at 19.05. After that, a wave of racial riots erupted in 60 cities of the country who were making lots of death andwere forcing the intervention of the government.
Five days later, the President Johnson was declaring a national day of mourning in honor of Martin Luther King (the one for an African-American)….

Les familles monoparentales

Les familles monoparentales

SOMMAIRE

Introduction

I – Situation des familles contemporaines en France

A) Les familles monoparentales
B) Les familles traditionnelles

II – A quel niveau une famille monoparentale peut-être défavorisée ?

A) Les revenus d’une famille monoparentale
B) Le niveau de vie d’une famille monoparentale

Conclusion

Introduction :

En 2005,1,76 million de familles sont composées d’enfants de moins de 25 ans et d’un seul parent, leur mère le plus souvent. Depuis les années soixante, la part des familles monoparentales ne cesse de s’accroître du fait de l’augmentation de la fragilité des unions parentales. Seule la moitié des mères de familles monoparentales occupent un emploi à temps complet, alors qu’elles fournissent en générall’essentiel des revenus du ménage. Les familles monoparentales vivent dans des conditions de logement plus difficiles et plus fragiles que les couples avec enfants. Elles sont moins souvent propriétaires.
Dans un premier temps nous définirons quelles sont les familles contemporaines, puis dans une seconde partie nous étudierons les problèmes économiques des familles monoparentales.

Problématique :En quoi les familles monoparentales sont-elles plus défavorisées que les familles traditionnelles?

I- Situation des familles contemporaines :
A) Les familles monoparentales :

Il y a 40 ans on ne connaissait pas en France «La famille monoparentale» non pas inexistante mais beaucoup moins présente. Si on se rapporte aux recensements de population effectué au cours des années 60, onpeut constater que les foyers composés d’un parent vivant sans conjoint avec un ou plusieurs enfants, représentaient alors près de 10 % des familles ayant des enfants à charge. Ils n’étaient cependant pas perçu comme constituant une catégorie spécifique.
Une famille monoparentale comprend un parent isolé célibataire et/ou un ou plusieurs enfants.
C’est une famille qui n’a qu’un parent, suite àun décès, une séparation ou un divorce.
Les familles monoparentales sont aujourd’hui plus nombreuses qu’il y a 30 ans bien que le modèle traditionnel père, mère, enfant(s) vivant sous le même toit reste dominant en France. En 30 ans leur nombre a augmenté de 2,3% par an en moyenne.

Toujours plus de familles monoparentales :

Source : Insee, recensements de la population de 1962 à1999, enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007.

En 2005, les familles monoparentales étaient 1 100 000 de plus qu’en 1962 où elles étaient 700 000.
On remarque une forte diminution de la part des chefs de familles monoparentales veufs alors que la part des chefs de familles monoparentales divorcés augmentent.
Champ : France métropolitaine, ménages ordinaires, familles avec enfants demoins de 25 ans.

B) Les familles traditionnelles :
Une famille est une communauté de personnes réunies par des liens de parenté. Présente dans toutes les sociétés humaines, elle est dotée d’une personnalité juridique, d’un nom, d’un domicile et d’un patrimoine commun, et créée entre ses membres une obligation juridique de solidarité morale, par exemple; aider son enfant à bien travailler àl’école. Mais aussi matérielle tels que subvenir aux besoins primaires de son enfant, comme le nourrir et le loger. La famille est censée les protéger et favoriser son développement social, physique et affectif.
Dans les sociétés modernes, la famille s’est progressivement restreinte à un seul degré de parenté ou d’alliance.
Pour les statisticiens français, la famille est un ensemble d’au moinsdeux personnes: – soit un couple avec ou sans enfant(s), – soit un parent vivant seul avec au moins un enfant mais dans ce cas nous en revenons au petit a) de notre partie, les familles monoparentales.
Quelques données chiffrées de la famille « traditionnelle » française :
En 1999, 12 millions de jeunes de moins de 25 ans faisaient partie d’une famille « traditionnelle ».
En se basant…

La mesure du temps

Le temps physique

La mesure du temps

Si le temps psychologique (ou « durée intérieure ») est celui que nous vivons en notre conscience, le temps physique est celui des horloges.
John Locke (1632-1704) notera ce paradoxe: alors que tous les peuples mesurent le temps par le mouvement (pendules, mouvement des astres, etc.), les philosophes venus après Aristote définissent le temps commemesure du mouvement. Aristote disait que le temps est le nombre du mouvement (nombre d’oscillations d’un pendule, de révolutions scolaires, etc.), le temps pouvant donc ainsi être associé au nombre.

Saint Augustin, contre ceux qui liaient le temps aux mouvements des astres, répondait que « si les astres du ciel s’arrêtaient et que la roue du potier continuât de tourner, est-ce qu’il n’y aurait plusde temps pour en mesurer les tours ? » (Les Confessions). De la même manière, Locke remarque que nous sommes capables d’évaluer l’âge de l’univers en années, alors qu’à sa naissance, les révolutions solaires n’existaient pas, les systèmes solaires n’étant pas formés: il n’est donc pas nécessaire qu’un phénomène coexiste avec le mouvement pour que nous puissions en mesurer la durée.

Entre deuxhorloges, Henri Poincaré (1854-1912) affirmait que l’on ne peut pas dire que l’une est bien réglée et l’autre non, mais seulement que l’une est plus utile que l’autre. En effet, il n’y a pas de mesure vraie du temps: seulement des mesures plus commodes que les autres, simplement à cause du fait que l’on mesure le temps avec du temps. L’idée de mesure vraie est donc un non-sens. La seule conditionnécessaire cependant pour qu’un instrument puisse servir de mesure du temps est la régularité.

La relativité du temps physique

Le physicien Isaac Newton (1643-1727), avec ses lois de la mécanique, donna un caractère universel au temps: il définit le mouvement des corps dans l’espace en précisant leurs positions et leurs vitesses à des instants successifs. C’est par rapport au temps que lephysicien étudie les changements de position, de vitesse, de température, de densité, d’énergie, etc. C’est un temps unique, absolu et universel. C’est-à-dire qu’il est le même pour tous les observateurs.
En 1905, la théorie de la relativité d’Einstein (1879-1955) constitua une véritable révolution à la fois scientifique et philosophique: le temps physique perdit son caractère rigide et universel. Ondécouvre alors qu’il s’écoule différemment en fonction de la vitesse de l’observateur. Plus la vitesse de celui-ci est grande, plus le temps s’écoule lentement. Espace et temps sont ainsi étroitement liés (c’est pour cela que l’on parle du concept « d’espace-temps »).
Cependant, le temps gagné commence à être perçu seulement lorsque l’on s’approche de la vitesse de la lumière. Ainsi, unobservateur qui se déplace à 87% de la vitesse de la lumière verra son temps ralentir de moitié. A 99% de la vitesse de la lumière, le temps ralentit sept fois. A 99,9 % de la vitesse de la lumière, il ralentit de 22,4 fois. En revanche, l’observateur ne verra de son point de vue aucun changement: il ne gagnera pas ainsi en espérance de vie mais, en quelque sorte, « voyagera » dans le futur.
Une autreconséquence de la théorie de la relativité est que le temps s’écoule non seulement différemment en fonction de la vitesse mais aussi en fonction de la gravité: le temps s’écoule ainsi plus lentement près d’un trou noir.

Peut-on nier la réalité de la flèche du temps ?

A l’échelle subatomique, le temps n’est plus unidirectionnel. Les équations des physiciens peuvent être prises par les deuxbouts, elles ne violeront pas les lois de la physique. Ces lois sont invariantes par renversement du temps. Ainsi, selon un certain nombre de théoriciens de la physique quantique, il n’existe pas de flèche du temps absolue. Il ne s’agirait que d’ « une adaptation de la vie et de la conscience aux exigences de l’univers quadridimensionnel » (Olivier Costa de Beauregard).

Le temps en lui-même…

Citation de paul et virginie

«Après le rare bonheur de trouver une compagne qui nous soit bien assortie, l’état le moins malheureux de la vie est sans doute de vivre seul.»
[ Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre ] – Extraitde Paul et Virginie

«Je tiens pour principes certains du bonheur qu’il faut préférer les avantages de la nature à tous ceux de la fortune.»
[ Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre ] – Extraitde Paul et Virginie

«Les hommes ne veulent connaître que l’histoire des grands et des rois, qui ne sert à personne.»
[ Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre ] – Extrait de Paul et Virginie «Le parfum de mille roses ne plaît qu’un instant ; mais la douleur que cause une seule de leurs épines dure longtemps après la piqûre.»
[ Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre ] – Extraitde Paul et Virginie

«La solitude rétablit aussi bien les harmonies du corps que celles de l’âme.»
[ Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre ] – Extrait de Paul et Virginie

«Un bon livre est un bonami.»
[ Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre ] – Extrait de Paul et Virginie

«Toute opinion est indifférente aux ambitieux, pourvu qu’ils gouvernent.»
[ Jacques-Henri Bernardin deSaint-Pierre ] – Extrait de Paul et Virginie

«On se fait une idée précise de l’ordre, mais non pas du désordre.»
[ Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre ] – Extrait de Paul et Virginie

«Quand lecoeur d’une fille est pris, son amant n’a plus rien à lui demander.»
[ Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre ] – Extrait de Paul et Virginie

«La patience est le courage de la vertu.»[ Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre ] – Extrait de Paul et Virginie

«Pourquoi douter des songes ? La vie, remplie de tant de projets passagers et vains, est-elle autre chose qu’un songe ?»[ Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre ] – Extrait de Paul et Virginie

«La nécessité donne de l’industrie, et souvent les inventions les plus utiles ont été dues aux hommes les plus misérables.»…

Les amortissements

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Quelle durée retenir ?
C’est désormais aux caractéristiques propres de l’entreprise qu’il convient de se référer pour déterminer la durée et le mode d’amortissement d’une immobilisation. En pratique, il peut s’avérer que cette durée d’utilisation soit plus longue que celle admise ?scalement et qui résulte des usages. Pour béné?cier au maximum de la déductibilité ?scale, l’entreprisecomptabilisera, en amortissement dérogatoire, le supplément d’amortissement résultant d’une durée d’usage ?scale plus courte que la durée d’utilisation dans l’entreprise retenue en comptabilité.

?

La durée d’utilisation dans l’entreprise en comptabilité

Le principe
Durée d’amortissement se référant aux caractéristiques propres de l’entreprise. – L’amortissement se mesure en fonction de laconsommation des avantages économiques attendus de l’actif sur la durée d’utilisation de l’actif (PCG art. 322-1). C’est donc aux caractéristiques propres de l’entreprise qu’il convient de se référer pour déterminer la durée d’amortissement
Le plan d’amortissement _ Quelle durée retenir ?

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et non à des usages ou des pratiques généralement admis pour certaines catégories de biens. Selon leComité d’urgence du Conseil national de la comptabilité, cette règle générale s’applique à toutes les immobilisations, qu’elles soient décomposables ou non (une exception a toutefois été ouverte pour les immobilisations non décomposables de certaines PME). Elle s’applique dans les comptes individuels et dans les comptes consolidés, les concepts étant les mêmes dans les deux jeux de comptes et lesdurées d’utilisation devant être identiques (CNC, avis du Comité d’urgence 05-D).

Une même immobilisation peut être décomposée en plusieurs éléments. – Lorsque des éléments constitutifs d’un actif sont exploités de façon indissociable, un plan d’amortissement unique est retenu pour l’ensemble de ces éléments (PCG art. 311-2). Cependant, si dès l’origine, un ou plusieurs de ces éléments ont chacundes utilisations différentes (par exemple, éléments principaux devant faire l’objet de remplacement), chaque élément est comptabilisé séparément et un plan d’amortissement propre à chacun de ces éléments est retenu. Plusieurs durées d’utilisation sont alors à déterminer (voir sur ce point « Les immobilisations décomposables »).

La détermination de la durée réelle d’utilisation
Il s’agit de ladurée réelle d’utilisation de l’immobilisation dans l’entreprise, et non de la durée de vie économique de l’immobilisation. La durée d’amortissement va dépendre de comment l’entreprise entend utiliser le bien et cette durée pourra, en conséquence, être plus courte que la durée de vie économique de celui-ci. Les facteurs suivants sont notamment à prendre en compte pour ?xer la durée réelled’utilisation : – l’usure physique prévue de l’immobilisation, en tenant compte, bien entendu, des conditions d’utilisation prévues (par exemple, pour un matériel, le nombre d’heures de fonctionnement par jour et le nombre de jours d’utilisation dans la semaine, pour un véhicule roulant, le kilométrage annuel prévu) ; – l’obsolescence de l’immobilisation du fait de l’évolution des techniques ou des besoinsde l’entreprise rendant l’immobilisation impropre à son utilisation ; – la politique de remplacement des biens mis en place dans l’entreprise (par exemple, politique de renouvellement du parc automobile tous les quatre ans) ;

Le plan d’amortissement _ Quelle durée retenir ?

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LES CONSÉQUENCES PRATIQUES ? Un même type de bien pourra être amorti selon des durées différentes selon lesentreprises ou au sein d’une même entreprise (un même type de bien pouvant avoir des utilisations différentes d’une entreprise à une autre ou au sein d’une même entreprise). ? Le calcul de l’amortissement à partir des durées d’utilisation dans l’entreprise peut conduire à amortir les immobilisations sur une durée plus longue que celle autorisée ?scalement et calée sur la durée d’usage. En…

Instabilite du continent africain

L’instabilité du continent africain a remis en cause la position privilégiée de la France dans de nombreux pays de cette zone du monde. Comment cette position a-t-elle été redéfinie depuis le début des années 90 ?

L’Afrique est en proie depuis prés de quinze ans, à une vingtaine de conflits rémanents. Jusqu’au milieu des années 1990, la France a gardé des liens forts avec ses colonies ; elleest intervenu dans certains conflits. Mais le traumatisme causé par l’opération Turquoise, en 1994, à accélère la redéfinition des rapports franco-africains. En effet, le choix du président Mitterrand de soutenir le régime du président Hutu Habyarimana a été largement critiqué. Cela a également été le cas concernant l’attitude des troupes françaises injustement qualifiées « d’attentistes » par lacommunauté internationale au moment des premiers massacres. Pourtant, loin de fuir ses responsabilités ou d’abandonner l’espace africain, la France a décide de réorienter sa politique d’intervention et d’entendre son champ d’action sur l’ensemble de continent.
Les rapports franco-africains se caractérisent depuis une dizaine d’année par des éléments de continuité, mais également de rupture. Laprésence de l’implication de la France sur le plans à la fois militaire, économique et culturel ont été récemment remises en question. Alors que la France est traditionnellement considérée comme le « gendarme » de l’Afrique, de nombreuses crises tendent à fragiliser et à remettre en causes la légitimité de son intervention. Néanmoins, l’Afrique reste au cœur de nos priorités. Notre pays continue des’investir en multipliant les partenariats avec les Etats démocratiques du continent, en jouant son rôle de force de maintien de la paix et en favorisant le développement économique et culturel de l’Afrique.
Dans un premier temps, nous dresserons un tableau de la présence française sur le continent africain. Nous analyserons ensuite les formes de déstabilisation qui remettent en question cetteprésence et qui sont autant de défis pour la France. Nous étudierons enfin les évolutions politiques et le redéploiement militaire de la France à l’échelle du continent ainsi que la réorientation de sa politique économique et culturelle.

Aucun Etat occidental n’est plus engage en Afrique que la France. En effet, depuis les années 1960, elle est le seul Etat non africain à maintenir un dispositifmilitaire permanent, à entretenir des relations économiques privilégiées avec ses anciennes colonies et à poursuivre une aide financière et culturelle importante.
Depuis une cinquantaine d’années, la France a passé avec un certain nombre de pays africains différents types d’accords militaires lui permettant de conserver un dispositif permanent sur le continent. Cette coopération qui s’organise àdifférents niveaux a permis à l’armée française d’intervenir rapidement dans plusieurs conflits.
D’une part la France maintient dans une quarantaine de pays africains des attachés de défense. D’autre part, des accords militaires techniques (AMT) ont été signé avec 23 pays et des accords bilatéraux de défense l’ont été avec 8 pays. Quatre de ces pays accueillent des troupes françaises (forces deprésence) basées en permanence.
La fin de la colonisation n’a pas mis un terme aux relations privilégiées entre l’Afrique et la France. Des relations économiques étroites existent entre l’état français et les pays africains francophones, mais ces relations passent également par le biais des grandes entreprises françaises qui ont récupère une partie des secteurs publics africains privatisés. Parexemple, l’entreprise française Bollore est le groupe leader dans le domaine agroalimentaire et du transport. Elle contrôle les plantations d’hevea et d’huile de palme du Liberia, les plantations de cacao et de café en Côte-D’ivoire. Bollore est le deuxième producteur de coton de l’Afrique de l’Ouest et possède toutes les plantations de tabac des états francophones. L’Afrique représente un tiers…