Le langage

Texte à commenter : René Descartes, Discours de la méthode cinquième partie.

A travers cet extrait, Descartes aborde le thème du langage qui est pour lui une spécificité humaine. Il s’efforce de démontrer alors la différence essentielle entre les hommes et les animaux.
Descartes répond ici à la question et donc au problème suivant : l’animal pense-t-il ? Est-il doué de raisoncomme nous ? Si le langage est avant tout un système d’expression verbale propre à un peuple ou un individu, il est aussi la faculté d’exprimer la pensée. Le problème est donc de savoir quels sont les rapports entre la pensée et le langage.
Nous verrons donc d’une part que le langage est une spécificité humaine et d’autre part en quoi consiste cette spécificité.

I- Le langage une spécificitéhumaine

1-L’Homme seul doué de langage

Descartes se sert ici d’une comparaison pour montrer que tous les hommes sont capables d’user du langage et pour lui c’est une évidence « car c’est une chose bien remarquable ».
En effet, selon lui-même les fous et les hommes qui sont stupides ont cette capacité, même lorsque leur raison est corrompue comme dans le cas de la folie parexemple, « qu’il n’y a point d’hommes si hébétés et si stupides… entendre leurs pensées » ou ceux dont le discours n’a pas de sens « sans en exceptés les insensés ».
Pour ces derniers le langage peut nous sembler « insensé » mais il peut correspondre à la traduction de leur esprit à un moment donné.
Ce langage peut être cohérent à certains moments et incohérent à d’autres, notamment les maladesatteints d’Alzheimer.
Descartes montre en effet que l’animal le plus évolué ne s’élève pas pour autant au niveau du langage, « et qu’au contraire, il n’y a point d’autre animal…qui fasse le semblable. », tandis que l’homme atteint de démence continue bel et bien de parler, même si ce qu’il dit témoigne d’une pensée délirante. Le langage est donc bien le signe de l’humain et, en même temps, sonprivilège et sa spécificité.
Le langage est indissociable de la pensée, le niveau intellectuel n’a pas d’influence dans le sens où chaque être humain est doté de la pensée. La limite serait donc le vocabulaire car il est à la base de l’expression de la pensée.

2-Les animaux dépourvus de langage

Les animaux quant à eux semblent avoir une pensée limitée à leurs instincts et à leur vécuimmédiat.
Ils n’ont pas de mémoire à long terme ou très peu, donc pas de rétention de mots ou en tout cas ils sont capables d’en comprendre un certain nombre.
Exemple des chiens, ils sont capables de les associer à leur pensée, simplement de les comprendre parfois et d adopter leur comportement immédiat en fonction. Le système ne fonctionne que dans ce sens.
Un stimulus entraîne une réactionphysique chez l’animal mais pas de langage.
Rapports aux zones du cerveau du langage non développées chez eux. Coté physiologique, le fait que de réagir à son instinct est le propre de l’homme. L’homme lui a la capacité de réflexion qi lui permet de pondérer ses actes et de formuler ses pensées grâce à son vocabulaire.
Spécificité humaine car physiologiquement les cordes vocales ne sont pas aptes àdifférencier autant de sons différents chez l’animal que chez l’homme. L’aire de la parole, cerveau gauche est sous développé voire inexistant chez l’animal. Une exception chez les perroquets et les pies pour les cordes vocales. Spécificité par rapport à la pensée liée à la mémoire court moyen et long terme, par rapport à sa capacité de réflexion et d’analyse des informations fournies par lebiais des cinq sens.
Ces capacités sont limitées chez l’animal pour exemple le poisson rouge qui a une mémoire de quelques secondes et qui ne peut réagir donc qu’en temps réel à un danger ou bien des besoins, exemple faim, dans ce cas le patrimoine génétique inscrit, certaines choses sont innées chez lui et nécessite pas de réflexion. C’est une histoire d’inné et d’acquis
Apprentissage par la…