Peut on considerer l’art comme un langage ?

Peut-on considérer l’art comme un langage ?

Le langage est la faculté pour un individu d’exprimer une pensée, et de le faire dans le but de communiquer cette pensée à un autre individu de façon claire et compréhensible. L’art quant à lui, est une notion difficile à définir et cela depuis plusieurs siècles déjà. De l’Art, la seule chose que l’on puisse dire, c’est que c’est un ensembled’œuvres hétérogènes : picturales, musicales, cinématographiques… Abstraites ou concrètes, engagées ou non-engagées. L’Art regroupe un ensemble indéfinissable car en constante évolution. Se demander si l’art est un langage, c’est analyser dans quelle mesure on peut appliquer les principaux concepts qui permettent de caractériser la langage à la compréhension de ce qui fait l’identité d’une œuvre d’art.Peut-on alors confronter Art et langage ? Peut-on comprendre ce qu’est une œuvre d’art au moyen des concepts qui structurent le langage ordinaire ? Dans un premier temps, il semble que l’effort vaille la peine d’être tenté puisque l’œuvre instaure bien une communication entre un émetteur et un récepteur, qu’elle véhicule un sens et utilise un matériau comme support de cette transmission. L’art estun langage. Il permet aux hommes d’exprimer ce qu’ils ressentent. Les mots parfois échouent à dire ce que l’art est capable d’exprimer. MAIS, l’art ne peut pas être considéré totalement comme un langage. Car, il n’est qu’expressivité et subjectivité. Or, le propre du langage est d’être un moyen de communication objectif.

Quand une œuvre est comprise, on lui confère un sens. Aristote décrit lelangage par « les sons émis par la voix, sont les symboles des états d’âmes » dans son De Interpretatione. Il y a une compréhension de l’œuvre lorsque l’on sait immédiatement à quoi elle renvoie. Comme les sons émis par la voix, les lettres tracées par écrit, les matériaux de l’artiste sont les symboles des états d’âmes du créateur. L’œuvre d’art symbolise et matérialise un état intérieur. «L’art est une chose » disait Rimbaud. Il faut entendre par là qu’une œuvre d’art est la manifestation de l’esprit. Manifester c’est rendre visible l’invisible. L’œuvre d’art révèle l’esprit, parce que la réussite de l’œuvre tient essentiellement à la profondeur des significations qu’elle exprime. L’œuvre a une fonction expressive, l’artiste s’empare d’un matériau pour inscrire sur ce dernier cequ’il est intérieurement. Toute œuvre est une représentation. Même lorsque il est figuratif, l’art ne donne pas à voir le réel, il donne à voir la manière dont un esprit se l’approprie symboliquement. Mais l’œuvre n’est pas forcément comprise par le récepteur et les matériaux utilisés défient toutes règles misent en œuvre pour la créations. Cependant l’art se distingue de règles précises qui régissentle rapport entre signifiant et signifié. Le langage humain se caractérise par la double articulation, c’est-à-dire que l’on peut découper un énoncé linguistique en unités minimales de sons (phonèmes) et de sens (monèmes). Cela est impossible pour une œuvre qui est toujours une unité. Je ne peux disjoindre l’œuvre de son sens alors que je peux disjoindre un signifié de son signifiant pour le lierà un autre dès que je traduis un texte dans une autre langue par exemple. L’artiste invente ses propres règles. Apollinaire par exemple, refuse les règles de la ponctuation et invente une nouvelle écriture. L’artiste se donne ses propres règles ce qui est impensable dans l’usage ordinaire du langage. Nous pouvons donc dire que l’œuvre, comme le langage fait signe vers un sens mais sansgrammaire et sans articulations. Il y a une communication qui s’installe entre auteur et récepteur. Le message quand a lui, circule sous forme de code par l’intermédiaire du matériau.
Il y a une communication qui s’instaure entre un émetteur, un récepteur, le code et le message circule par l’intermédiaire d’un matériau. Ce sens doit être compris par le récepteur. Le langage humain dispose d’un…

Recrutement

DU RECRUTEMENT A L’INSERTION ORGANISATIONNELLE
Vers de nouveaux modes d’accès aux organisations

CHAPITRE 1

CHAPITRE I

DU RECRUTEMENT A L’INSERTION ORGANISATIONNELLE :
vers de nouveaux modes d’accès aux organisations

I-

LE RECRUTEMENT COMME PROCESSUS RATIONNEL DE RECHERCHE D’ADEQUATION IMMEDIATE

1.1. Un processus rationnel d’acquisition de ressources humaines 1.2. Un processusqui se conforme au modèle rationnel de la décision.

II – LES LIMITES DE L’APPROCHE INSTRUMENTALE DU RECRUTEMENT
2.1. Le recrutement en action : une tension entre des besoins de cohérence opérationnelle et un chemin hasardeux vers la décision 2.2. Des ruptures et déformations inéluctables

III – LA PROBLEMATIQUE DU RECRUTEMENT DES JEUNES
3.1. 3.2. 3.3. Recrutements et entrée progressive desjeunes sur le marché du travail L’entreprise face au recrutement des jeunes. Une sélectivité accrue des jeunes à l’embauche

“ Voici mon propre C.V. J’ai décidé d’opter pour la simplicité, la vérité et la clarté absolues. Pas de tricherie sur mon âge, pas de vantardises inutiles sur mes compétences et ma formation. Mais j’ai fait figurer mes centres d’intérêts d’étudiant parce que je pensequ’il est bon de suggérer qu’on a une personnalité complète. Je le pense. Qui sait ? A l’occasion, ce C.V. attire une réponse, et pendant un court instant, j’ai le moral qui remonte. Je reçois une lettre ou un coup de téléphone, et un rendez-vous est fixé (…) Vous vous douchez minutieusement, vous vous habillez avec soin, vous essayez de trouver le bon équilibre entre assurance et cordialiténaturelle. Vous ne voulez pas paraître imbu de vous-même, mais vous ne voulez pas être un flagorneur non plus. La rencontre a lieu et vous bavardez et discutez. Il se peut que vous visitiez l’usine avec la personne qui vous a fait passer l’entretien, que vous lui montriez comme vous connaissez bien les machines, la ligne, le travail. Puis vous rentrez chez vous, et vous n’avez plus jamais aucune nouvelle.De temps à autre, il pouvait y avoir un petit sujet dans Pulp ou The Paperman, quand une papeterie annonçait l’embauche d’untel pour tel ou tel poste de cadre supérieur, avec l’habituelle photo du veinard qui sourit d’un air suffisant. Et je lisais l’article, et je me rendais compte que c’était un poste pour lequel j’avais passé un entretien, et je ne pouvais pas m’en empêcher, il fallait que jescrute, que j’étudie le visage de ce type, ses yeux, son sourire, la cravate qu’il portait. Pourquoi lui, pourquoi pas moi ? ”

DONALD WESTLAKE, Le couperet 1998, Editions Payot & Rivages, p. 29

CHAPITRE I. DU RECRUTEMENT A L’INSERTION ORGANISATIONNELLE
vers de nouveaux modes d’accès aux organisations

Le recrutement est généralement abordé, dans nombre de publications spécialisées engestion des ressources humaines, comme un processus rationnel de recherche d’adéquation immédiate entre les aptitudes d’un candidat et les caractéristiques d’un poste à pourvoir. A ce titre, l’accent est le plus souvent mis sur l’ensemble des activités et des moyens qu’il s’agit de développer pour doter les organisations des personnels dont elles ont besoin et disposer ainsi des ressources humainesnécessaires à l’atteinte des objectifs fixés par la direction. Une telle approche, qui conçoit le recrutement comme une succession d’étapes logiques et structurées, apparaît conforme au modèle rationnel de la décision. Si elle fournit à ce titre un modèle utile pour l’action, dans un souci notamment de cohérence opérationnelle et d’efficacité des décisions de recrutement, elle laisse cependantdémuni pour comprendre la part irréductible d’incertitudes, de tâtonnements et de complexités latentes au cœur des pratiques de recrutement. Plus encore, cette approche permet difficilement de saisir la problématique du recrutement des jeunes, notamment au regard du développement de nouveaux modes d’insertion organisationnelle. En effet, la multiplicité croissante des formes de recrutement des…

Diderot discours d’un philosophe

Ce chapitre sur la génétique des abeilles ne fait par parti à proprement parlé de ce que j’appelle l’apiculture populaire. En effet, il n’est absolument pas nécessaire de maitriser les concepts présentés ici pour conduire correctement un rucher et en tirer du miel. Le seul point pratique à retenir est que la variété des origines des males est trés importante pour l’organisation de la colonie.Si ce chapitre est ici c’est pour réponde à de nombreuses questions sous entendues par la page sur les faux bourdons. J’invite ceux qui n’ont pas eu l’occasion de croiser la biologie et la génétique pendant leur scolarité à lire la page de présentation sur le vocabulaire et les concepts génétiques nécessaires pour comprendre ce qui va suivre.
LE FAUX BOURDON

* Toute la spécificité de lagénétique des abeilles tient en deux points :
– Le male est un individu haploïde,
– La femelle s’accouple avec plusieurs males, sans qu’il y ai fécondation immédiate.
* Toutes les cellules du male étant haploïdes, la méiose des cellules germinales ne peut produire que des gamètes males ayant toutes le même génotype. Aucun brassage génétique n’intervient pendant cette méiose. Le maleretransmet donc, sous forme de spermatozoïdes, le même génotype que celui qui le constitue et qui constituait l’ovule dont il est issu par parthénogenèse.
* Le male n’est qu’un duplicateur et convertisseur de format. Il duplique fidèlement le génotype d’un seul ovule (celui dont il est issu) dans des millions de spermatozoïdes.
* On parle de reproduction sexuée pour les abeilles mais seull’accouplement lui donne un caractère sexué. Génétiquement le male n’intervient pas.
MERE et GRAND MERE
* Quand, par choix de la reine, un spermatozoïde de sa spermathèque féconde un de ses ovules on assiste en fait à la rencontre des allèles de cette reine avec les allèles d’une autre reine qui ont été transportés sous forme de spermatozoïde par un male.
* D’un point de vue génétique on nedevrait pas parler de ‘père’ d’une abeille, mais de ‘grand mère’. Une abeille femelle a donc comme parents génétiques une mère et une grand-mère, alors qu’un male n’a qu’une mère.
PROXIMITE GENETIQUE

* Puisque les spermatozoïdes d’un même male sont tous identiques, deux abeilles ayant le même père (donc la même grand-mère) ont 50% de leur génotype qui est strictement identique. Lesautres 50% viennent de la mère. Mais comme les ovules de la reine sont issus d’une méiose à base de cellules germinales diploïdes il y a 2 allèles possibles pour chaque gène. D’un ovule à l’autre il ya donc, en moyenne, 50% d’allèles en communs. Donc 50% des 50% venant de la reine sont commun d’une abeille à l’autre, et 100% des 50% venant du male sont communs. Le génotype de deux abeilles issues dumême père et de la même reine est donc, en moyenne, identique à 75%. Alors que quand le père diffère seulement 25% du génotype est commun. Dans un contexte où males et femelles sont tout deux diploïdes (comme chez les mammiféres) la similarité du génotype est en moyenne de 50%.
* Des abeilles avec le même père (dons la même grand mère) sont donc génétiquement très proches l’une de l’autre. Et cequi les rapproche sont plus des caractères venant du père (donc de la grand mère) que ceux venant de la reine. Ceci crée dans la ruche des clans génétiques qui se traduisent, plus ou moins, par des clans au niveau du phénotype. Les anglais appellent ces clans d’abeilles des super-sisters.
* Quand une nouvelle reine est élevée par une colonie cette nouvelle reine sera à sa naissance entouréepar une minorité d’abeilles de son clan (même père) et une majorité d’abeilles des autres clans (père différent). Puis toutes ses soeurs seront petit à petit remplacées par ses filles avec qui elle partage 50% de ses gènes.
* Il a été montré que dans une colonie ou le nombre de clans est élevé le comportement des abeilles n’est pas dépendant de leur clan. Mais dés que ce nombre diminue…

Maths

Correction Maths Exo Exponentielle
elTS

EXPONENTIELLE PROBLEMES 1 CORRIGE

12

Pondichéry 2003 On considère la fonction numérique définie sur R par f(x)= x²e x ?1 ?x² . 2

Au vu de cette courbe quelles conjectures pouvez-vous faire sur : a. le sens de variation de f sur [?3 ; 2] ; La courbe semble être croissante sur [-3 ; 2] b. laposition de la courbe par rapport à l’axe (x’x) ? La courbe semble être sous l’axe des abscisses sur ]-? ;0] et au dessus de l’axe des abscisses sur [0 ; +?[ Partie A : Contrôlede la première conjecture. 1. Calculer f'(x) pour tout réel x, et l’exprimer à l’aide de l’expression g(x) où g est la fonction définie sur R par g(x)=(x+2)e x-1 – 1. x² f(x)= x²ex ?1 ? . La fonction f est dérivable sur R et f’(x) = 2xe x ?1 + x²e x ?1 ? x = xg( x) 2 2. Etude du signe de g(x) pour x réel a. Calculer les limites de g(x) quand x tend vers+? puis quand x tend vers ?? .
x ? > +?

lim ( x + 2) = +? ;
x ? > +?

x ? > +?

lim e x = +?

donc

lim g(x) = +?
2 1 xe x + xe x ? 1 : e e

g(x) = 2xe x?1 + x²e x ?1 ? 1 =

2 x 1 xe = 0 ; lim xe x = 0 x ? > ?? e x ? > ?? e donc lim g(x) = ?1 lim
x ? > ??

b. Calculer g’ (x) et étudier son signe suivant les valeurs de x.g(x)=(x+2)e
x-1

– 1. La fonction g est dérivable sur R et g'( x) = e x ?1 + (x + 2)e x ?1 = ( x + 3)e x ?1

Le signe de g’(x) dépend du signe de (x+3) On a :

g'(x) ? 0 ? x + 3 ? 0 ? x ? ?3

car e x ?1 > 0 pour tout x réel.

Donc g’ est positive sur [-3 ; +?[ et négative sur ]-? ; 3]

c. En déduire le sens de variation de lafonction g, puis dresser son tableau de variation. On en déduit que g est décroissante sur [-3 ; +?[ et croissante sur ]-? ; -3].
x Variations de g ? e ?4 ? 1 -? -1 -3 +? +?

Compta nationale

Le 13/01/11

Partie 1: La comptabilité nationale.
Introduction: (historique et définition de la compta nationale)
Origine de l’évaluation du recensement de la population (pour la guerre & pour l’impôt).
Objectif: fournir des données dans le but de politique économique & sociale.

Définition:

De ceux qui ont mis en place en 40/50, avec l’évolution.
J.Marczerski .Granier & pères de la compta nationale Pour eux, compta nationale = Branche de la science économique spécialisée dans l’étude quantitative des réseaux éco intégrés.

E.Malivaud: La comptabilité nationale est la représentation suivant un cadre comptable rigoureux de l’ensemble des informations chiffrées relative à l’activité économique de la nation. Elle décrit les phénomènes fondamentaux dela production, de la distribution, de la répartition & de l’accumulation des richesses.
Donc compta comme une science premièrement & l’autre comme une technique de production >> plusieurs approches possibles.

Retenir : Son objet principal et sa méthode. Représentation simplifiée, agrégée & quantitative de l’univers économique au cours d’une période donnée mais aussi à unmoment donné

Historique:

Discipline ancienne qui remonte dans sa présentation à la période d’entre- deux guerres. L’élaboration de statistique économique est bien antérieure à la compta nationale d’aujourd’hui (dès la haute antiquité on trouve le comptage des hommes & des richesses pour répondre à des préoccupations stratégiques & fiscale (faire la guerre & les impôts). A l’époquemercantiliste (17eme) on cherche à systématiser les relations entre grandeurs éco.
En 1696 premier système de comptes nationaux établit par G. King en Angleterre.
Les physiocrates aussi; F. Quesnay avait établit le tableau économique.Révolution & empire font des recensements généraux, Napoléon cherche à connaître les forces qu’il peut obtenir pour faire la guerre & aussi établir lecadastre.
Il faut relier les préoccupations stats aux idées dominantes de l’économie. Ainsi fin 19eme deb 20ème sont marqué par le déclin des préoccupations stats en raison des idées libérales dominantes (encore vrai aujourd’hui).
Autrement dit il y a un lien entre le développement de l’info économique & l’intervention de l’Etat >> naissance de la comptabilité nationale actuelle dansl’après-guerre (après 45). L’intervention de l’Etat se fait en période de crise.
J-M Keynes; travaux pour susciter une attention particulière aux phénomènes macro-éco. Travaux sur « l’incertitude radicale » : on ne peut pas probabilisé dc cela explique la crise actuelle; on ne maîtrise pas les phénomènes.
Deb 40: influences keynésiennes. Le livre blanc de J.Maede et R.Stone propose un systèmecomptable en Angleterre qui prend en cpte les ménages, les entreprises, les administrations.
Tinbergen, système de compte articulé et intégré.
En France en 46, Perroux & Mardeski mise en place de travaux théoriques. Entre 1954 et 1976 la Fr a disposé d’un système original appelé « le système comptabilité nationale Française » prend en compte (?) de 76 à 98 « système Élargie de compta » élargie dansle sens où on a intégré les services pour harmoniser les comptes aux niveaux européens sur les ( « système européens de compte national »).
L’ONU a aussi préconisé en 50 un système de compte normalisé pour comparer les différents pays, au pt de vue de la pop mais aussi pour évaluer les richesses par tête de chaque pays (faire un classement). Ce système va progresser.

Les organismes:L’INSEE, établit compte des entreprises & ménages >> synthèse finale.
Direction de la prévision= s’occupe des administrations des institutions du crédit & reste du monde.
Comptabilité publique: compte des activités publiques.
Banque de France qui a en charge des opérations financière et qui établit des comptes financiers.

Les rôles de la comptabilité nationale:…

Contrat administratif

Le contrat administratif : notion et régime.

Au moyen du contrat, l’accord de volontés des intéressés crée une situation juridique nouvelle. L’administration utilise ce procédé sous deux formes, d’une part les contrats identiques à ceux que concluent les particuliers entre eux et d’autre part les contrats administratifs.
En l’espèce il faut tout d’abord qualifier l’activité socioculturelle, est-elle une activité de service public ? Il semblerait que oui dans la mesure où elle paraît profiter au plus grand nombre. Ce serait donc une activité d’intérêt général.
De fait l’activité socio culturelle, disposant d’un critère d’intérêt général, peut être considérée comme un service public à caractère administratif, comme l’avait démontré le conseil d’Etat dans l’arrêt Léoni du 21 janvier1944.
En effet, pour ce dernier, dès lors qu’un besoin existe, le service public peut être crée sans forcément prendre en considération l’initiative privée, l’activité peut donc être qualifiée de service public administratif (SPA).

I- La nature des contrats.

1) En l’espèce, la mairie décide d’engager un agent contractuel afin qu’il suive le développement du projet. Sur quelle basejuridique est il alors engagé ?

L’agent contractuel est ici qualifié ainsi simplement parce qu’un contrat a été conclu et non parce qu’il a un statut de fonctionnaire comme habituellement dans le service public.
L’arrêt du TC du 25 mars 1996, Berkani, précise en effet que les personnels non statutaires travaillant pour le compte d’un SPA sont des agents contractuels de droit public quel que soitleur emploi.
Ce statut est organisé par la loi du 30 juillet 1987 et par un décret du 15 février 1988. Le CE considère alors qu’une personne peut être engagée comme agent non titulaire par une collectivité locale dans l’arrêt St Quentin du 9 avril 2004.

Ainsi, le recrutement d’agent contractuel confère au contrat un caractère administratif. Ici, le critère organique suffit pour qualifier lecontrat d’administratif. En effet il faut savoir qu’un contrat conclu entre deux personnes publiques revêt en principe un caractère administratif (TC, 21 mars 1983, UAP). Mais cela est à nuancer dans le cas où le contrat fait naitre des relations de droit privé entre les parties.
En l’espèce il faut donc se placer dans le cadre d’un SPA pour en déduire que l’agent a été engagé sur la base d’uncontrat administratif.

2) La commune va ensuite confier la construction du centre aquatique à un cocontractant. Cependant comment peut elle rémunérer ce dernier ?

Il faut tout d’abord distinguer deux notions ; le marché de travaux publics et la concession de service public.

La concession de service public peut être définie comme le contrat par lequel une collectivité publique charge unopérateur d’exploiter un service public moyennant une rémunération déterminée par les résultats financiers de l’exploitation.
Par ailleurs, l’art. 3 de la loi du 11 décembre 2001 (loi MURCEF) précise qu’une délégation de service public est un contrat par lequel une personne morale confie la gestion d’un service public dont elle a la responsabilité à un délégataire public ou privé dont la rémunérationest liée au résultat de l’exploitation du service.

Les marchés de travaux publics sont quant à eux différents comme l’a précisé le conseil d’Etat dans un arrêt du 11 décembre 1963, Ville de Colombes. Ce dernier estime en effet que le contrat constitue un contrat d’une autre nature que celle de la concession de service.
La nature de chaque contrat dépend alors de deux critères. Un critèrematériel et un organique. Le critère organique est ici représenté par un contrat administratif, soit une personne publique, en l’occurrence la commune. La construction s’intègre dans le cadre d’un SPA. Les deux critères sont remplis, c’est donc un contrat administratif. Et c’est la même chose concernant la concession de service public car le même objet et la personne sont présents.

Dans le cas…

Devoir histoir n°1

Étude d’un ensemble documentaire d’histoire
Sujet : La France des années 30
Première partie
Réponse n°1 :
On peut classer les dénonciations des Ligues selon les thèmes suivants : l’antisémitismeet la xénophobie au sens large
tiennent une large place dans les propos. La présence des étrangers est montrée comme une menace pour la Nation, la vie
politique et l’économie du pays.L’antiparlementarisme est proclamé avec virulence et on pourrait en déduire que les auteurs
sont favorables à un pouvoir fort qui suppose la disparition de la démocratie. Les allusions aux difficultés économiquessont
utilisées pour renforcer l’idée d’une vie politique inefficace face aux difficultés de la période.
Réponse 2 :
Ce document daté du 14 juillet 1935 montre la volonté des électeurs français dese mobiliser pour défendre une certaine idée
de la République. La date est une référence historique importante, la fête Nationale, journée fédératrice pour tous les Français.
Les slogans fontallusion aux principes d’union, et de solidarité pour lutter contre les tentatives fascistes (« ligues factieuses »),
pour le maintien des principes de la vie démocratique et la sauvegarde de la paix.Réponse 3 :
Léon Blum (1872-1950) est un homme politique français, juriste de formation. Il adhère à la S.F.I.O. et il est une des grandes
personnalités du Congrès de Tours en 1920 où la gauche françaisese divise à propos de la révolution bolchevique. Il devient
président du Conseil du gouvernement du Front Populaire en 1936. Son passage à la tête de l’État est de courte durée mais
son action a ététrès marquante pour l’histoire de la IIIe République et l’évolution de la société française jusqu’à la fin du XXe
siècle.
En prenant ses fonctions Léon Blum rappelle qu’il est arrivé au pouvoir parla volonté du peuple et affirme son intention de
gouverner pour tous et avec l’aide de tous, classes dirigeantes traditionnelles et monde ouvrier.
Réponse n° 4 :
Maurice Thorez (1900-1966) est…

Le langage des enventails

Si l’usage des mouches était déjà connu au XVIIème siècle, et faisait l’objet d’un langage bien précis, c’est au XVIIIème siècle qu’elles vont devenir les symboles de la parure. Ellesportaient toutes des noms :

Près de l’œil, elle se nomme assassine ou passionnée.
Au coin de la bouche, c’est la baiseuse.
Sous la lèvre, elle devient friponne ou coquette.
Sur le nez,effrontée ou gaillarde.
Sur le front, la majestueuse
Sur la joue, c’est la galante.
Sur une ride, dans le creux du sourire , elle est enjouée.
Sur la poitrine, c’est la généreuse.Sur un bouton, la receleuse.
Ou bien sur le menton, ne serait-ce point la discrète ?
Tout comme les mouches.
l’usage de l’éventail devient un véritable langage de société.

Le tenirdans la main droite face au visage : Suivez-moi.
Le tenir dans la main gauche face au visage : Je désire un entretien.
Le poser contre l’oreille gauche : Je désire que vous me laissieztranquille.
Le glisser sur le front : Vous avez changé.
Le faire tournoyer dans la main gauche : Nous sommes surveillés.
Le tenir dans la main droite : Vous êtes entreprenant
Le faireglisser dans la main : Je vous hais.
Le faire tournoyer dans la main droite : J’aime quelqu’un d’autre.
Le faire glisser sur la joue et le poser sur le menton : Je vous aime.
Leprésenter fermé : M’aimez-vous ?
Le faire glisser devant les yeux : Je suis désolée.
Toucher l’extrémité du doigt : Je désire vous parler !
Le poser immobile sur la joue droite : Oui.
Le poserimmobile sur la joue gauche : Non.
Ouvrir et fermer : Vous êtes cruel
Le laisser pendre : Nous resterons amis.
S’éventer lentement : Je suis mariée.
S’éventer rapidement : Je suisfiancée.
Le poser sur les lèvres : Embrassez-moi.
Ouvert et immobile : Attendez-moi.
Le porter ouvert dans la main gauche : Venez me parler.
Le placer derrière la tête : Ne m’oubliez pas.

Fiche le language

Le language

Les hommes parlent un langage qui sert généralement à communiquer bien qu’il y ait dautres moyens de communications.

La formulation de la pensée par les mots impliquent uneexistence de la pensée anterieure à sa formulation.

Pour Descartes, les animaux ne parlent pas parce qu’ils ne pensent pas.
Les paroles sont pour lui les manifestations exterieures d’une activitéinterieur. Si les animaux pensaient, ils se débrouilleraient pour trouver un moyen de parler, de communiquer, sans que le but soit de répondre a leurs besoins ou instincts.

Penser que et parler semblentdissociables puiqu’on peut ne pas penser ce qu’on dit et penser ce qu’on ne dit pas MAIS, à partir du moment où on pense que, on doit être capable de le dire, au moins de se le dire, même si ce n’estpas avec les bons mots. Si on ne peut pas traduire sa pensée en mots, la pensée n’existe plus.

« un nouveau mot est comme une semence nouvelle jettée sur le terrain de la discution »
Remarquesmélées de Wittgenstein (nouveau mot = nouvelle pensée)

De même, le concept de vérité n’a aucun sens sans les langues car pour être des vérités elles doivent être énoncées. D’où réalité différent de véritécar la lune est réelle mais les vérités sur la lune doivent être énoncées.

Une pensée personnelle est toujours liée à une langue publique. La langue est un héritage culturel.

MAIS, est ceindéfendable de se référer à une pensée non verbale ?

Non, il y a

– la réfléxion dans l’action (la pensée fait évoluer une action. On réfléchie en agissant, la pensée est complètement liée au corp)Par exemple, un enfant qui ne parle pas peut réfélchir en agissant lorsqu’il fait des légos.
Dans ce cas la pensée n’est pas linguistique mais on ne parle plus de « penser que ». Penser que estdéfinitivement lié au langage.

– Penser à l’avance : on sait à quoi on pense mais on ne l’a pas encore formuler. C’est une pensée pré-verbale (on ne parle tjs plus de penser que, on parle de penser à…

Marque employeur

ECO D’ENTREPRISE PREPA CAPET 2010 LMARCHE 10/12/2009

LES ENJEUX POUR L’ENTREPRISE DU DEVELOPPEMENT DE LA « MARQUE EMPLOYEUR »

Selon une étude de Bernard Hodes Group, 71% des entreprisesfrançaises interrogées ont adopté une stratégie de marque employeur.
Né à la fin des années 90 en Grande Bretagne, Pechiney fut un des premiers groupes français à faire de ce nouveau concept une stratégieen dépensant plus de 700.000€ pour égayer son image auprès d’étudiants. L’importance des budgets qui lui sont consacrés depuis lors atteste des enjeux importants qu’elle représente pour lesentreprises.

La marque employeur, également dénommée marque RH, est « le positionnement qu’adopte une entreprise, constituant sa promesse aux employés actuels et potentiels et se traduisant dans l’expériencede l’emploi ».
Les entreprises, « groupements humains organisés dans le but de réaliser un profit et de maintenir une activité durable » trouvent dans ce nouvel outil des sources d’avantages, ou aucontraire de retards concurrentiels en fonction de l’efficacité de sa mise en œuvre.

L’intérêt de la marque employeur est né de la difficulté posée aux entreprises par le vieillissement de lapopulation active, constituée d’une majorité de baby-boomers qui partiront massivement à la retraite dans les années à venir. Ce trait démographique conduit les employeurs à mettre au point de nouveauxoutils pour séduire leurs futurs collaborateurs, moins nombreux ainsi que plus exigeants qu’avant la crise.

Plus que l’enjeu d’un recrutement réussi, la marque employeur est aussi un véritablevecteur de retour sur investissement puisqu’elle vise à fidéliser les salariés et ainsi baisser le turnover très couteux pour les entreprises. Dépassant son but originel, elle est de plus en plus utiliséepour communiquer auprès des clients actuels ou futurs de l’entreprise.

Cependant, la marque employeur représente bien plus qu’un outil visant à réaliser des économies ou accroître des parts de…