L’ingratirude

Texte oral s’initier à la profession:

N: Narrateur et amie de l’infirmière
I: Infirmière (X2)
F: Fille qui se fait avorter
C: Chum de la fille

N: Bonjour tout le monde. Le sujet que nous avons choisi est l’avortement. On a fait un petit sketch afin de vous montrer le rôle de l’infirmière dans ce processus. Premièrement, je vais vous présenter les différents personnages:
Maxime va jouerle rôle du chum de la fille qui se fait avorter, Émilie va jouer la fille qui se fait avorter, Leyla et Alexandra joueront l’infirmière et je serai la narratrice ainsi que l’amie de l’infirmière.

I: Hey salut Manon!

N: Allô comment ça va?

I: Bien toi?

N: Très bien merci. Pourquoi tu m’appelais?

I: Parce que j’ai un rendez-vous pour un avortement ce matin, pis tu sais pas c’est avecqui?

N: Non qui?

I: La petite Madeleine Sauvé, notre voisine quand on étais jeune.

N: NON! Elle est enceinte? Elle a juste 14 ans.

I: Je sais bien. En tout cas, je dois te laisser, son rendez-vous commence dans 10 minutes. Je t’en reparle plus tard.

I: Madeleine sauvé salle 12 – Madeleine Sauvé salle 12.

** Madeleine et son copain entre dans le bureau de l’infirmière**

I:Bonjour, mon nom est Nathalie Picard, je serai votre infirmière aujourd’hui.

F: Bonjour.

I: Avant de commencer, je tiens à vous assurer que cet entretient restera confidentiel. C’est pour l’avortement, c’est bien cela?

F: Oui effectivement.
I: Bien, je vais vous expliquez le déroulement de l’intervention, vous parlez des différents types de contraception et répondre à toutes vos questions.F: Ok parfait.

C: C’est ce qu’il te faut bébé, tu es tellement stressé ces temps-ci…

I: C’est tout à fait normal, le fait d’être enceinte peut engendrer toutes sortes d’émotions et opter pour l’avortement n’est pas une décision facile à prendre.

F: Est-ce normal que je me sente confuse?

I: Oui tout à fait.

N: La plupart des femmes qui décident de se faire avorter se sentirontconfuse et ambivalentes. C’est dans des moments comme celui-ci qu’il faut s’accorder le temps pour faire le meilleur choix possible. Il est également conseillé de trouver quelqu’un à qui en parler, nu ami, un intervenant ou quelqu’un de proche.

I: Tout d’abord, l’intervention va être d’une durée d’environ 10 à 15 minutes.

C: Quel genre de sensation va-t-elle ressentir? Est-ce que ça va luifaire mal?

I: Vous allez ressentir des sensations, mais celle-ci ne seront pas très douloureuses puisque le médecin va vous faire une anesthésie locale. La prise d’anti-douleurs vous sera aussi offerte. L’avortement peux causer des crampes et des saignements vaginaux, ce sont des effets normaux qui variant avec chaque femme.

F/C: Hochement de tête.

N: À ce moment, dans la rencontre,l’infirmière va leur expliquer le déroulement complet de l’avortement.

I: Lors de l’avortement chirurgical, je serai présente avec vous dans la salle.

C: Est-ce que je vais pouvoir assister moi aussi?

I: Oui. Le médecin va faire un examen gynécologique et faire le dépistage de la chlamydia et de la gonorrhée. Ensuite, il va faire une échographie qui servira à déterminer le nombre de semaines dufoetus.

F: J’avais lu sur internet qu’il mettait une sonde couverte d’une gelée sur le bas de mon ventre pour l’échographie, est-ce bien cela?

I: Oui effectivement. On va te faire une anesthésie locale au niveau du col de l’utérus, cela va réduire la douleur grandement.

C: Est-ce qu’elle va être endormie?

I: Non, ce ne sera pas une anesthésie générale, alors elle sera consciente.F: Vous avez dit plus tôt que je vais avoir des anti-douleurs aussi…

I: Oui, on vous en donnera de façon intraveineuse si nécessaire.

C: Comment le médecin va-t-il procéder pour avorter Madeleine?

N: L’infirmière va donc expliquer que le médecin va dilater de façon graduelle le col de l’utérus à l’aide d’un dilatateur. Ensuite, il insérera une canule, qui va permettre l’aspiration et…

Tres important

Cas et applications de politique d’entreprise

Gérard Métrailler Jr. ([email protected]) Stève Zaccarini ([email protected]) Charlotte Balzer ([email protected]) Elisabeth Tapper ([email protected]) Carlo Di Giandomenico ([email protected])

Virgin Atlantic Airways
« Dix ans après »

Question

1

Développement et leçons à garder
Analyse de l’évolution deVirgin Atlantic entre 1984 et 1994.
L’enthousiasme, la volonté, le charisme de Richard Branson ainsi que les gens de qualité dont il a su s’entourer, lui ont permis de surmonter un challenge qui pouvait sembler initialement suicidaire : se lancer dans un corps de métier totalement différent de ce que Virgin avait l’habitude pour, et ce durant la plus grande récession que n’a jamais connu de sonhistoire les moyens de transport aérien, réussir à créer et à développer une compagnie aérienne en effrayant et concurrençant sur son propre terrain un concurrent aussi puissant que Britsh Airways. Le grand succès de VAA vient de sa grande capacité à innover (loisirs à bord, télévision individualisée par siège, salons luxueux dans les aéroports…), sa grande capacité à satisfaire le client, savolonté de se démarquer de ses concurrents pour offrir par ses vols non pas un moyen de locomotion mais un moment inoubliable et par la capacité d’avoir su s’entourer de collaborateurs efficaces qui l’ont aidé à rester financièrement viable dans les moments difficiles. La compagnie a su instaurer un nouveau concept de service et d’amusement afin de redonner une idée de plaisir et d’excitation auxvoyages grande distance. D’une façon plus détaillée, nous pouvons distinguer les points suivants :
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VAA a su se développer avec une force impressionnante pour devenir après 10 ans la deuxième plus grande compagnie de Grande-Bretagne, la vingtième d’Europe, et la soixante-deuxième mondiale et obtenir de nombreuses récompenses pour la qualité de ses services. Dès sa création, VAA a su sedémarquer de ses concurrents (service de qualité et prix bas) et su se faire remarquer par les médias et le grand public, essentiellement grâce au fantasque Richard Branson qui ne manque jamais une opportunité de promouvoir sa compagnie. De plus, pour chaque progrès ou victoire de VAA, il ne manque jamais l’occasion d’organiser un «show » le mettant en évidence. L’amateurisme de Richard Branson, dans ledomaine aérien, qui pouvait faire craindre le pire pour la survie de VAA a été largement compensé par son enthousiasme, sa détermination et l’équipe expérimentée dont il a su s’entourer. VAA a su être patient et étendre ses routes aériennes progressivement. Les routes aériennes de VAA partent toutes de Londres et allaient uniquement, dans un premier temps, vers des villes américaines (New York1984, Miami 1986, Boston 1987, Orlando 1988, puis Tokyo 1989, Los Angeles 1990). VAA a également su contrer le désavantage

!

!

!

commercial de devoir décoller depuis Gatwick et non depuis Heathrow en instaurant un service de limousine et de transports en moto gratuits pour les passagers de la «Upper Class »
!

En 1989, la compagnie VAA grandit, elle a alors su instaurer leprofessionnalisme dans son management tout en gardant le charisme et l’énergie de son leader Richard Branson. Ce nouveau management plus professionnel dû beaucoup aider la compagnie à gagner en 1991, ce qui est peut-être la plus grande victoire de son histoire, l’accès de VAA à l’aéroport Heathrow de Londres. VAA sait maintenir son objectif de départ qui est d’être une compagnie mémorable originale,spontanée et informelle. Le challenge, pour les dirigeants de VAA, est de maintenir constant l’intérêt des clients pour leur compagnie. Cela passe par un service cohérent et de qualité qui, malgré son succès, ne doit surtout pas devenir banal. VAA a su modifier son image de départ, qui était celle d’une compagnie aérienne économique concentrée sur le loisir et dont la clientèle était essentiellement…

Self actualization

Introduction to Personality -Assignment 4

Le « self actualization » ou développement personnel fut l’objet de nombreuses théories

psychologiques du 20 ème siècle. Cette notion a été introduitepar Kurt Goldstein et a été

ensuite élaborée par d’autres grands théoristes comme Abraham Maslow ou encore Carl

Rogers. Le développement personnel est basé sur l’épanouissement dans lesdifférents

domaines de l’existence et la réalisation de ses aspirations ainsi que l’exploitation de son

potentiel. C’est une démarche qui peut potentiellement pousser les Hommes à négliger

d’autresaspects de leurs vies, c’est en effet ce que nous allons étudier avec l’exemple de Paul

Gauguin, peintre français du 20 ème siècle. Nous verrons ensuite si le « self actualization »

peut êtredéfini comme étant universellement applicable.

Paul Gauguin, un homme marié et père de cinq enfants ayant une profession

intéressante et un poste important fut tiraillé pendant une grandepartie de sa vie entre son

aspiration, à savoir la peinture, et ses responsabilités en tant qu’époux et père.

Nous avons ici un conflit entre devoirs en tant qu’être humain et l’atteinte del’épanouissement

personnel. La poursuite de son rêve a commencé lorsqu’il décida de déménager de Paris pour

aller s’installer a Rouen, avec le désir de devenir peintre.

Nous pouvons en effet parler de« self actualization » dans le cas de

Gauguin puisqu’il a suivi ses aspirations, à savoir la peinture, afin de s’accomplir en tant

qu’individu. Rogers définit le développement personnel comme lepassage de la dépendance a

l’indépendance ou encore le passage de la stabilité et de la rigidité au changement et a la

liberté d’expression. En effet, Gauguin se sentait probablement pris dansun mécanisme

d’interdépendance avec sa famille puisqu’il avait besoin du soutien et de l’affection des siens,

en retour, il subvenait aux besoins financiers de sa famille; de plus, il…

Carbone 14

La datation au carbone 14 est un procédé utilisé depuis une trentaine d’année pour dater des objets ( qui sont d’origine organique). Elle est basé sur un processus simplequi est: que chaque être vivant assimile des isotopes radioactifs de carbone 14 venant de l’atmosphère et quand ils meurent le corps cesse de les assimiler. Lorsqu’il se passe5730 ans la moitié des isotopes radioactifs de carbone 14 perdent leurs radioactivité et 5730 ans plus tard à nouveau ils auront perdu la moitié de leurs radioactivité etainsi de suite . Donc la désintégration radioactive du carbone 14 obéit à une loi de décroissance exponentielle caractérisée par sa demi-vie. Et c’est comme çaqu’aujourd’hui les archéologues et paléontologues peuvent savoir approximativement l’âge de poteries, os et autres matériaux.
Mais il existe 2 techniques pour calculer le nombre c14 :
-Ladatation radio métrique qui est le moyen le plus courant. Cette méthode repose sur le comptage des électrons libérés lors de la désintégration des atomes de carbone 14. Cescomptages peuvent durer un à deux jours
-La méthode AMS qui mesure directement les atomes de radiocarbone en utilisant leur masse atomique grâce à un accélérateur departicules. Elle permet de mesurer des échantillons de plus petite taille. La durée de la mesure pour une même précision est d’une heure . Mais le prix d’achat et d’entretien desaccélérateurs de particules étant beaucoup plus élevé que celui des compteurs et étant donné que les accélérateurs n’utilisant qu’une très petite quantité de matière, celle-cidoit être d’une parfaite homogénéité et n’avoir aucune trace de pollution.
Donc les deux types datations au carbone 14 ont leurs avantages et leurs inconvénients.

Sujet : la mise en oeuvre du principe de séparation des pouvoirs de 1789 à l’an ii .

DISSERTATION

Sujet : la mise en oeuvre du principe de séparation des pouvoirs de 1789 à l’an II .

Louis XVI a dit « le royaume est un corps dont la tête est le roi » : on appelle souvent cela une conception organiciste, la conception concurente qui a commencé à emmerger est plus individualiste. 1789 est une période essentielle car ce sont tous les fondements de cetteFrance contemporaine. La révolution comporte deux phases : une phase de destruction de l’Ancien Régime et les révolutionnaires ont l’ambition de faire table rase, de faire disparaître toutes les institutions, le droit, les principes, la société de l’ancien Régime. Et dans le même temps, cette révolution est également un élément fondateur et on va reconstruire à partir de principes nouveaux. C’est doncune période très riche avec un travail institutionnel, constitutionnel, politique et la France a été un véritable laboratoire expérimental. Le principe de séparation des pouvoirs a été amené entre autre par montesquieu qui disait qu’une même autorité ne peut cumuler toutes les fonctions de l’état. Ce principe sera donc reprit par les révolutionnaires qui n’ont pas en vue un système de séparationstricte dans lequel chacun des différents organes se verrait attribué de manière exclusive l’exercice d’une seule fonction. Ce qu’ils cherchent avant tout à proclamer c’est la fin de la pratique ancienne, soit la fin de la concentration des pouvoirs dans les mains d’une seul homme. Les révolutionnaires vont commencer par régénérer la société et l’état. Cette régénération passe par l’affirmationforte de nouveaux principes qui vont être traduits dans des réformes successives. L’interet ici serait de savoir si ces réformes ont été favorables à la mise en oeuvre du principe de séparation des pouvoirs.
Les bouleversements de 1789 à 1794 ont-ils réellement permis une mise en oeuvre du principe de séparation des pouvoirs?
Dans un premier temps nous nousintéresserons aux événements survenus dans la période des états généraux à la constituante (I) puis dans un second temps nous nous pencherons sur la première république, période de la convention (II).

I) Des états généraux à la constituante.

Nous traiterons tout d’abord d’une évolution certaine…(A) pour ensuite voir dans un (B) que celle-ci … est mitigée.

A)Une évolution certaine…

Les états généraux s’ouvrent le 5 mai 1789 à Versailles ; on assiste à un véritable coup d’état de l’Ancien Régime, les députés du Tiers-état vont s’émanciper, ils vont utiliser, instrumentaliser toutes les idées qui ont circulé au long du XVIII éme siècle. Louis XVI a fait le choix de faire, par les convocations des états généraux, unmécanisme de consultation : les français sont appelés à prendre la parole. La convocation des états généraux : le phénomène de désacralisation de la personne du roi. Personne jusque là n’aurait songé à intimider le roi pour le contraindre et c’est pourtant ce qui se passe à ce moment là. Cette désacralisation va être en quelque sorte juridiquement consacrée quelques jours plus tard, le 10 octobre: Louis XVI sera désormais désigné comme roi des français. Ce changement de titulature a une influence très forte : c’est l’idée que le roi ne gouverne qu’avec le consentement de son peuple. Il est le roi de ses sujets parce que ces derniers le veulent bien. C’est la traduction de l’idée de souveraineté nationale. Les députés du Tiers-état prennent plusieurs noms au fil du temps dont le nom« d’assemblée nationale » retenu le 17 juin 1789. dans un décret, cette assemblée considère qu’elle est représentante de la nation toute entière. L’assemblée s’empare du pouvoir législatif : le 17 juin un transfert de souveraineté s’opère du roi vers la nation qui est désormais indivisible, elle forme un corps contrairement à la nation de l’Ancien Régime divisée en trois ordres. Il y a donc un…

La convection au sahel

La convection au Sahel

Résumé

En été boréal, dans l’atmosphère sahélienne, la présence simultanée de la couche de mousson en basse troposphère, de l’AEJ (African Esterly Jet) en moyennetroposphère et du TEJ (Tropical Esterly Jet) en haute troposphère, fait ressortir les principaux champs de vent qui peuvent intervenir dans le déclenchement et l’organisation de la convection.L’appréciation de la mousson en termes d’épaisseur, d’intensité, de sa richesse en vapeur d’eau, de son organisation dynamique et de sa persistance dans le temps, est un élément fondamental dans le processus de laprévision de l’activité convective au Sahel.

Il est connu que l’AEJ, par ses instabilités barotrope et barocline, est susceptible de générer des ondes d’Est. Mais d’autres formes d’instabilitépeuvent accompagner l’AEJ et le TEJ et favoriser ainsi la mise en place de la convection en Afrique Sahélienne.

Les advections différentielles de température et de vorticité ne sont pas négligeableset peuvent être pris en compte pour expliquer la genèse des formations convectives au Sahel. Le réchauffement diurne étant assez prépondérant dans les mécanismes de formation de ces systèmesconvectifs.

L’analyse de l’évolution spatio-temporelle d’autres paramètres tels que la pression, le niveau de convection libre, la température potentielle équivalente (?e), la CAPE (Convective AvailablePotential Energy) et la CIN (Convective Inhibition) constitue une aide importante pour juger de l’occurrence de la convection.

La convection profonde organisée est en général dictée par la présence deconvergence marquée ou de vortex cyclonique bien alimenté en air humide dans le flux de mousson et celle d’onde dans le flux d’Est de la troposphère moyenne. Quant aux formations orageuses locales depetites dimensions, elles se caractérisent par une mousson peu épaisse et moins dynamique sur le continent.

La chaleur latente de condensation qui se réalise pendant la convection profonde…

Dc4 moniteur educ 1er annee

Dans un deuxième temps, je m’attacherai à décrire le statut, les fonctions et le rôle que j’ai pu avoir en tant que stagiaire et ceci au travers de ce que j’ai mis en œuvre et de ce que j’ai pu observer et recueillir comme informations.

L’établissement français où j’ai effectué mon stage s’inscrit dans un cadre de lois internationales. Le Centre Saint-Raphaël est un foyer de vie accueillentdes personnes adultes en situation de handicap. Je précise que je ne présenterai que les lois ou parties de loi qui font références au public accueilli, à l’établissement qui les accueille et aux personnels et stagiaires qui y travaillent.
Tout d’abord, la France étant signataire Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 de l’ONU[1], qui proclame « Tous les êtres humains naissentlibres et égaux en dignité et en droits » elle se doit de faire respecter cette égalité, bien que ce texte n’aie pas de valeur juridique. A l’ONU toujours, lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies le 9 décembre 1975, elle adopte la Déclaration des Droits des personnes handicapées qui déclare notamment à l’article 5 « Le handicapé a droit aux mesures destinées à lui permettre d’acquérir laplus large autonomie possible. » et le 20 décembre 1993 les règles pour l’égalisation des chances des personnes handicapées qui demandent aux États de prendre des mesures en faveur de l’autonomie et de l’égalité des chances des personnes en situation de handicap.
Dans la lignée d’une prise de conscience progressive autour de la problématique du handicap, en 2001, l’OMS[2] révise sa classificationdu handicap et y inclus une dimension environnementale. Ce qui signifie qu’une personne en situation de handicap ne l’est plus uniquement par ces caractéristiques mais aussi à cause de son environnement qui lui est inadapté. « Le handicap n’est plus seulement imputable aux dysfonctionnements personnels, mais résulte de l’interaction entre composantes individuelles et environnementales(environnement physique, social comportemental, politique…) »
En tant que membres de l’Europe, la France est tenue de, je cite, « favoriser leur pleine intégration et participation à la vie sociale, notamment par des mesures, y compris des aides techniques, visant à surmonter les obstacles à la communication et à la mobilité et à leur permettre d’accéder aux transports, au logement, aux activitésculturelles et aux loisirs » selon l’article 15 de la Charte Sociale Européenne (1961). Lors d’une Assemblée le 20 décembre 1993, l’Union Européenne confirme conjointement à une précédente déclaration de l’ONU, que l’application de ces principes doit relever d’une véritable volonté politique des États mais aussi des villes concernant l’accès à la culture et au sport dans l’article 5 de la Déclaration deBarcelone en 1995. Puis le 18 décembre 2000, les Etats membres adopte la Charte européenne des droits fondamentaux de l’Union européenne qui dans l’article 21 demande de faire appliquer un principe de non discrimination, notamment en cas de handicap. L’article 26 réaffirme aussi que «L’Union reconnaît et respecte le droit des personnes handicapées à bénéficier de mesures visant à assurer leurautonomie, leur intégration sociale et professionnelle et leur participation à la vie de la communauté ». Enfin en 2003, lors de l’année européenne des personnes handicapées, entre Février et Mai, sont adoptés plusieurs résolutions concernant l’accessibilité, des personnes en situation de handicap, à l’enseignement et la formation, aux connaissances liés à Internet, et aux infrastructures etactivités culturelles.
Les textes présentés ci-dessus sont ce que l’on appelle des textes non contraignant pour la plupart. Ils ont, en d’autres termes, valeurs de conseils, de recommandations voire d’injonctions pour les Etats signataires, mais ne sont pas législatifs. L’Etat français a donc ses propres lois de références qui tiennent, pour part, de ces recommandations.
Je m’attacherai maintenant…

La conscience et la vie

La conscience et la vie
Conférence Huxley 1, faite à l’Université de Birmingham,
le 29 mai 1911

Quand la conférence qu’on doit faire est dédiée à la mémoire d’un savant,
on peut se sentir gêné par l’obligation de traiter un sujet qui l’eût plus ou moins
intéressé. Je n’éprouve aucun embarras de ce genre devant le nom de Huxley.
La difficulté serait plutôt de trouver un problème qui eûtlaissé indifférent ce
grand esprit, un des plus vastes que l’Angleterre ait produits au cours du siècle
dernier. Il m’a paru toutefois que la triple question de la conscience, de la vie
et de leur rapport, avait dû s’imposer avec une force particulière à la réflexion
d’un naturaliste qui fut un philosophe ; et comme, pour ma part, je n’en
connais pas de plus importante, c’est celle-là que j’aichoisie.
Mais, au moment d’attaquer le problème, je n’ose trop compter sur l’appui
des systèmes philosophiques. Ce qui est troublant, angoissant, passionnantpour la plupart des hommes n’est pas toujours ce qui tient la première place
dans les spéculations des métaphysiciens. D’où venons-nous ? que sommesnous
? où allons-nous ? Voilà des questions vitales, devant lesquelles nous
nousplacerions tout de suite si nous philosophions sans passer par les systèmes.
Mais, entre ces questions et nous, une philosophie trop systématique
interpose d’autres problèmes. « Avant de chercher la solution, dit-elle, ne fautil
pas savoir comment on la cherchera ? Étudiez le mécanisme de votre pensée,
discutez votre connaissance et critiquez votre critique : quand vous serez
assurés de la valeur del’instrument, vous verrez à vous en servir. » Hélas ! ce
moment ne viendra jamais. Je ne vois qu’un moyen de savoir jusqu’où l’on
peut aller : c’est de se mettre en route et de marcher. Si la connaissance que
nous cherchons est réellement instructive, si elle doit dilater notre pensée,
toute analyse préalable du mécanisme de la pensée ne pourrait que nous
montrer l’impossibilité d’aller aussiloin, puisque nous aurions étudié notre
pensée avant la dilatation qu’il s’agit d’obtenir d’elle. Une réflexion prématurée
de l’esprit sur lui-même le découragera d’avancer, alors qu’en avançant purement
et simplement il se fût rapproché du but et se fût aperçu, par surcroît,
que les obstacles signalés étaient pour la plupart des effets de mirage. Mais
supposons même que le métaphysicien nelâche pas ainsi la philosophie pour
la critique, la fin pour les moyens, la proie pour l’ombre. Trop souvent, quand
il arrive devant le problème de l’origine, de la nature et de la destinée de
l’homme, il passe outre pour se transporter à des questions qu’il juge plus
hautes et d’où la solution de celle-là dépendrait . il spécule sur l’existence en
général, sur le possible et sur le réel, surle temps et sur l’espace, Sur la spiritualité
et sur la matérialité ; puis il descend, de degré en degré, à la conscience
et à la vie, dont il voudrait pénétrer l’essence. Mais qui ne voit que ses spéculations
sont alors purement abstraites et qu’elles portent, non pas sur les choses
mêmes, mais sur l’idée trop simple qu’il se fait d’elles avant de les avoir
étudiées empiriquement ? On nes’expliquerait pas l’attachement de tel ou tel
philosophe à une méthode aussi étrange si elle n’avait le triple avantage de
flatter son amour-propre, de faciliter son travail, et de lui donner l’illusion de
la connaissance définitive. Comme elle le conduit à quelque théorie très générale,
à une idée à peu près vide, il pourra toujours, plus tard, placer rétrospectivement
dans l’idée tout ce quel’expérience aura enseigné de la chose : il
prétendra alors avoir anticipé sur l’expérience par la seule force du raisonnement,
avoir embrassé par avance dans une conception Plus vaste les conceptions
plus restreintes en effet, mais seules difficiles à former et seules utiles à
conserver, auxquelles on arrive par l’approfondissement des faits. Comme,
d’autre part, rien n’est plus aisé que…

L’etranger de visconti

L’Etranger de Visconti

Le film est fidèle au roman à 100%. En effet c’était la condition qu’avait posée la veuve de Camus. Pourtant, inscrire l’errance de Meursault dans le contexte de la guerre d’Algérie (ce qui figurait dans le scénario original), c’était – selon Visconti – dévoiler « vraiment ce que Camus signifiait ».

La genèse de L’Etranger

De son vivant, Albert Camus a toujoursrefusé de voir porter à l’écran L’Etranger. Après sa mort, sa veuve contacta le producteur Dino De Laurentiis, exigeant de choisir elle-même le scénariste et le réalisateur. Son choix s’arrêta finalement sur Luchino Visconti, après que Mauro Bolognini, Joseph Losey et Richard Brooks furent pressentis pour la mise en scène ; et Marcello Mastroianni qui s’est libéré suite à l’ajournement du tournage de Ilviaggio di mastorna de Federico Fellini, incarna Meursault, alors que Jean-Paul Belmondo, puis Alain Delon, avaient été initialement choisis. Mastroianni finança lui-même une partie du film.

Les récompenses du film

L’Etranger fut présenté lors du Festival du Film de Venise en 1967, et remporta une nomination lors des Golden Globes – dans la catégorie meilleur film étranger – l’annéesuivante.

Critique spectateur : Il est plaisant de voir une telle adaptation après l’étude longue et passionnante de l’ouvrage original. Pourquoi la société devrait-elle nous dicter notre façon de réagir face à la mort? Mastroianni, grand acteur.

Télérama

Un Visconti très rare, à nouveau visible en salles, voilà qui provoque forcément la curiosité. Sorti en 1967 (après Sandra, avant Les Damnés),L’Etranger a-t-il été injustement rejeté à l’époque ? Non, puisque ses défauts « constitutifs » sont toujours là. Quelle est cette Algérie où tout le monde parle italien ? Marcello Mastroianni, qui respire la lucidité, mais certainement pas l’indifférence, était-il le bon choix pour jouer le héros « inatteignable » de Camus ? Et comment pardonner à Visconti les longues, les lourdes scènes deprocès, où l’assistance réprobatrice s’évente en rythme et s’indigne en choeur ?

Mais on en connaît qui élisent un film pour une scène, un plan. Alors, oui, L’Etranger recèle quelques trésors isolés, oubliés. Le vide soudain palpable, très existentiel, d’un dimanche après-midi à la fenêtre, dans la chaleur hostile, dangereuse d’Alger. La beauté émouvante, curieusement méconnaissable d’Anna Karina,en ultime maîtresse de Meursault-Marcello. Et le dernier mouvement, huis clos dans la cellule du condamné à mort. Soit en plans serrés, expressionnistes, un dialogue de sourds avec le prêtre (Bruno Cremer). Puis, au son du beau monologue final, élégiaque et réconcilié, le visage de Mastroianni complètement redessiné par la pénombre, transfiguré.

LePoint.fr

L’Étranger n’en mérite pas moins unedeuxième chance, d’abord parce que Visconti a rarement utilisé la couleur avec une telle virtuosité. On retient des images d’une beauté fulgurante : des paysages brûlés par le soleil, le bleu aveuglant de la mer, et le visage hanté de Mastroianni, que Visconti jugeait trop charnel pour le rôle (il aurait voulu Delon) et qui compose un Meursault certes inattendu, mais finalement assez troublant àforce d’opacité, un véritable antihéros.

Critikat.com

En 1967, Visconti replonge dans l’ambiance de l’Alger coloniale des années 1930, ainsi que dans le texte d’Albert Camus. Marcello Mastroianni ne convainc pas vraiment en meurtrier indifférent à tout.

C’est vingt-cinq ans après avoir été frappé par la lecture du roman d’Albert Camus que Luchino Visconti adapta finalement L’Étranger aucinéma. Entre l’écriture en 1935, et l’adaptation de 1967, le contexte politique de l’Algérie avait pour le moins changé. Le cinéaste italien a néanmoins opté pour la retranscription fidèle de l’œuvre littéraire.

Concernant le début le plus célèbre de l’histoire de la littérature, Visconti botte en touche, et repousse le fameux « Aujourd’hui, maman est morte » à la deuxième séquence. En…

Lecture analytique ondine scene 5 acte 3

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Lecture analytique : Ondine
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Jean Giraudoux, l’auteur de l’extrait que nous allons étudier, a été soldat et donc militaire. Il a eu de multiples liaisons avec plusieurs femmes alors qu’il était marié. On peut donc penser que Giraudoux s’identifie au personnage de Hans qui est chevalier ettrompe Ondine, ce qui signifierait qu’il culpabilise pour ses actes et s’enterre dans l’être imparfait du personnage.
Ondine, pièce de théâtre composée de 3 actes, a été représentée pour la première fois en 1939. Elle relate l’histoire de Hans von Wittenstein zu Wittenstein, un chevalier, qui tomber éperdument amoureux de la belle Ondine. Mais celle-ci n’est pas humaine, c’est une créature légendairegermanique qui vit dans l’eau. Le Roi des Ondins s’oppose tout d’abord à leur union, puis accepte leur mariage à condition que Hans ne trahisse ou ne trompe en aucun cas Ondine. Si celui-ci vient à le faire, il mourra sur le champ et Ondine perdra tout souvenir de son existence humaine. Le couple fut heureux ensemble seulement quelques mois, puis Hans retrouva son ancienne fiancée la comtesseBertha et trompa sa femme. Ondine, essayant à tout prix de protéger son mari de la mort, ment au roi et affirme avoir trompé son mari en premier. Mais malheureusement, le roi des Ondins est loin d’être dupe et découvre la vérité.
Ce texte est donc un extrait d’Ondine de Jean Giraudoux. Il s’agit en effet de la scène cinq de l’acte 3 de la pièce. Nous pouvons remarquer que les trois thèmes principauxqui ressortent clairement sont la mort, la trahison et s’opposant aux deux précédents, le bonheur.
Nous visons donc ici à démontrer qu’Ondine est déchirée entre Hans, son mari et le roi des Ondins ; l’humanité et son peuple.

Tout d’abord, nous allons prouver que le roi des Ondins est un personnage tragique : puissant, droit, dur et qui cherche trop la perfection. Ensuite, nous allonsmontrer que Hans est un personnage humain, tout simplement : trop imparfait, qui trahit, trompe Ondine, ce qui le condamne définitivement et il entraîne également sa pauvre femme vers l’imperfection qui est la sienne. Finalement, en guise de dernière partie, nous allons prouver aussi que Ondine, le contre de cette pièce, est un personnage ambivalent : elle est une créature parfaite mais qui est tentéepar l’humanité.

En effet, le roi des Ondins représente la puissance supérieure de la tragédie. Il est le roi, il a tous les pouvoirs et il le sait pertinemment. On voit notamment que son pouvoir n’est pas seulement politique en tant que roi car comme la didascalie l’indique, il peut même arrêter le temps à sa guise : « d’un geste [il] a changé le bourreau en statue de neige rouge ».

Onnote aussi qu’Ondine doit le supplier pour qu’il songe à l’écouter. Celle-ci essaye de le convaincre avec de longues tirades dans lesquelles elle tente d’expliquer le monde humain, Hans, l’amour, le bonheur pour les hommes, son bonheur… Alors qu’il impose son autorité simplement avec l’utilisation de phrases courtes, déclaratives et exclamatives comme « Notre pacte le veut. Il t’a trompé. », « Tu astoujours manqué d’imagination. » ou encore « Te voilà presque femme, pauvre Ondine ! ». Ce qui montre sa détermination et qu’il est très sur de lui. On peut également remarquer qu’il pense toujours qu’il a raison car tous les arguments qu’il avance vont dans un seul sens et ont pour but le respect du pacte (mort de Hans et perte de mémoire d’Ondine).

C’est un personnage présenté dans ce textecomme inhumain, implacable, qui tente d’être parfait et qui ne se laisse pas attendrir par la supplication d’Ondine et rabaisse constamment les hommes, les méprise. On peut sentir qu’il pense que son peuple et lui sont nettement supérieur même s’il ne l’exprime pas clairement. Cela l’oppose à Hans, le mari d’Ondine car il exprime explicitement qu’il ne supporte pas ce personnage notamment à…