Eco inter

* Définition du plan « Maroc export plus »
Définition :
Maroc Export Plus définit les principales actions à travers lesquelles l’Etat marocain peut appuyer les entreprises marocaines à mieuxs’attaquer aux marchés internationaux des biens et services.
Les objectifs de « Maroc Export Plus » :
* « Maroc Export Plus » cherche à définir une feuille de route pour canaliser l’effort public enmatière de promotion des exportations cette stratégie se fixe comme objectif de tripler nos exportations de biens et services hors phosphates et dérivées en Dix ans, entre 2008 et 2018, avec undoublement à l’horizon 2015.

* Les secteurs ciblés sont constitués des métiers mondiaux du Maroc (Textile & cuir, industries agro-alimentaires, transformation des produits de la mer, industriesélectriques et électroniques, automobile, aéronautique, l’offshoring et les TIC); des produits agricoles développés dans le cadre du Plan Maroc Vert ainsi que le mobilier de maison et certains produitschimiques et pharmaceutiques et les services BTP.

* Trois catégories de mesures; sectorielles, transversales et organisationnelles :

* Les mesures sectorielles sont spécifiques aux secteurs àfort potentiel à l’export, elles concernent essentiellement les exportateurs confirmés et ont pour objectif de faciliter l’acte d’exporter, en amont ou sur le marché cible, et de promouvoirglobalement le secteur sur les marchés ciblés. 68 mesures sont ainsi prévues pour les différents secteurs visés.
* Les mesures transversales consistent à encourager les entreprises à présenter et àréaliser des plans ambitieux de développement des exportations quelque en soit le secteur d’activité. Elles visent aussi à identifier des entreprises potentiellement exportatrices, toutes tailles confondueset à les accompagner dans leur démarche de développement à l’international.

Elles ont 3 objectifs :

* Fournir une couverture pour les produits et marchés non couverts par les mesures…

Conflit social

Psychologie : Description et analyse d’un conflit social.
Introduction :

Un conflit social peut se définir comme l’organisation d’une mobilisation collective pour défendre des intérêts communs, lorsqu’il existe des inégalités entre des classes d’une société. Les inégalités ne sont pas la seule source de conflits : il faut aussi qu’il y ait un collectif. S’il y a une incapacité à résoudreson sort individuellement il y a alors apparition de conflits sociaux, entre deux groupes sociaux. Ces conflits constituent un puissant moteur du changement social, car un conflit entraîne un changement des règles dans une société. La société française a déjà connu des conflits sociaux en son sein. Les plus connus sont les évènements de 1870, qu’on appelle « La commune », et Mai 68. Le conflit quenous avons décidé d’étudier est le conflit de Mai 1968 en France. Mai 68 est un vaste mouvement de contestation politique, sociale et culturelle qui se développe en France en mai-juin 1968. Ce conflit est caractérisé essentiellement par une volonté d’un groupe d’individus, en l’occurrence les étudiants, à s’affirmer et à revendiquer ses libertés, qu’elles soient d’expression ou sexuelle. Cemouvement étudiant a été rejoint rapidement par un mouvement ouvrier. Rien à l’époque, du côté politique, ne pouvait prédire l’arrivée de ce conflit.
Pour traiter ce conflit, nous étudierons tout d’abord les causes du conflit, puis nous analyserons les différents évènements qui ont eu lieu lors de ce conflit, puis les conséquences à ce conflit et enfin en tout dernier point nous nous intéresserons àl’opinion contemporaine vis-à-vis de Mai 1968.

[1ère partie]

On sépare souvent les évènements de Mai 1968 en 3 phases : une phase étudiante, une phase sociale puis une phase politique.
* Tout d’abord, la phase étudiante s’est déroulée de fin Mars à la mi-mai. Elle est appelée ainsi car les étudiants ont joué un grand rôle dans cette phase. Les universités dans lesquelles ilsétudiaient se sont transformées en lieu de débats et d’idées car des « groupuscules » d’inspiration anarchiste, trotskiste et maoïste, se sont formés. Ils contestent la « société de consommation » et pensent que l’Université est devenue le milieu d’où peut surgir la révolution qui détruira la société capitaliste. C’est ainsi que de nombreuses idées gauchistes se sont développées à Nanterre. Ces idées sesont rapidement diffusées et ont abouti en manifestations qui se sont transformées en émeute. Le point de départ de la majorité de ces manifestations était l’université de Lettre, la Sorbonne.
* Ensuite, la phase sociale s’est déroulée à la mi-mai. Le conflit ne concernait alors plus uniquement les étudiants : les ouvriers ont rejoint le mouvement. Sont alors apparues de nombreuses grèvesspontanées, qui ne répondaient pas aux ordres des syndicats. Tout était bloqué : usines, transports, administrations, … . 9 millions de Français avaient spontanément décidé de faire la grève. Le pays était paralysé et le gouvernement n’était plus écouté, donc plus obéi. On peut ajouter que, contrairement aux étudiants qui demandaient plus de libertés, les travailleurs, eux, revendiquent de nouveauxstatuts, un changement dans le style de commandement et les relations de travail.
* Enfin la phase politique, qui a eu lieu de fin mai à mi-juin. Il faut noter avant toute chose que Charles de Gaulle, alors Président, était dépassé par les évènements. En effet lui qui avait connu une éducation difficile, et surtout la guerre, ne comprenait pas que les étudiants osent se rebeller contrel’autorité gouvernementale et parentale. Cette phase a aidé à stopper ce conflit. De nombreuses réunions tripartites ont eu lieu pour régler le problème, entre gouvernement et syndicat. C’est Georges Pompidou, Premier Ministre à l’époque, qui a en grande partie aidé à maintenir le pays. Lui-même avait été étudiant et il était le mieux placé dans le milieu politique pour comprendre le malaise des jeunes….

Etudes

Eléments de méthodologie pour la préparation et la rédaction d’un mémoire axé sur une perspective de recherche
L’expérience accumulée en matière de rapports et mémoires présentés par les étudiants révèle l’existence de certains défauts qui semblent tenir avant tout à une méthodologie déficiente. La présente note a pour objet de poser un certain nombre de remarques méthodologiques qui devraientpermettre aux étudiants apprentis-chercheurs de gagner du temps et d’accroître l’efficacité de leur recherche. Il ne s’agit pas d’un « petit guide du chercheur », ce type de document étant déjà disponible en librairie (consulter la bibliographie), mais d’un ensemble de questionnements que chacun doit être amené à se poser à un moment ou à un autre du processus d’élaboration de sa recherche. Il s’agitici de décomposer le travail de recherche, et donc de construction d’un «objet scientifique» en un certain nombre de phases bien identifiées, le plan définitif prenant souvent une forme différente de la démarche d’élaboration. Ces remarques n’ont enfin rien d’exhaustif, et de nombreux aspects n’ont pas été traités : le seul but est d’aider au mieux les étudiants. D’une manière générale, on peutdistinguer 7 phases dans le travail de recherche : 1 – Expression des motivations conduisant à l’élaboration d’un mémoire; 2 – Phase de réflexion préalable conduisant au choix d’un sujet précis; 3 – Phase de formulation de l’hypothèse problématique et logique de la démonstration; 4 – Phase de documentation approfondieet d’enquête de terrain ; 5 – Vérification de l’hypothèse par traitement desdonnéeset exemplification ; 6 – Application ou rejet de l’hypothèse et mise en évidence des implications du résultat; 7 – Phase de synthèse du travail, de rédaction et de mise au point. 1 – Expression des motivations conduisant à l’élaboration d’un mémoire Avant tout engagement dans un travail de recherche, il convient de s’interroger sur les motivations qui conduisent l’étudiant à envisager larédaction d’un mémoire. S’il s’agit d’inscrire le mémoire dans la construction d’un parcours académique et universitaire particulier, il conviendra de s’interroger préalablement sur l’adéquation du mémoire à la poursuite de la formation envisagée (masters recherche ou professionnels (ex-DEA et exDESS), maîtrise, intégration d’une école, etc.). Il sera donc notamment judicieux de se renseigner sur lesdifférentes conditions d’entrée requises dans les formations post-IEP. Si le mémoire est rédigé dans une optique de recherche d’emploi, il faut savoir qu’un travail de recherche représente toujours une mise en valeur des capacités du candidat. Il constitue une carte de visite grâce à laquelle l’employeur peut apprécier les qualités de synthèse, de traitement de données, de présentation et decommunication du candidat. Il permet également d’éclairer un peu de la personnalité de ce dernier, en particulier à travers le type de sujet et de thématique de recherche qu’il a été amené à choisir, et donc à travers ses motivations de recherche.

Parfois, la motivation n’est liée ni à une perspective professionnelle, ni à une poursuite d’études, mais tout simplement à l’envie de comprendre et de«décortiquer» un problème, une question. Dans tous les cas de figure, l’entreprise doit être mûrement réfléchie car elle implique un investissement en temps, et donc une capacité à vivre une période plus ou moins longue avec son sujet. Il s’agit également d’un défi sur soi qui procurera un enrichissement personnel à partir du moment où tout le processus aura été couvert et donnera à l’étudiant le sentimentd’avoir réussi, d’avoir relevé le défi qu’il s’est fixé. Il s’agit enfin d’un engagement sur une durée qui va au-delà du travail classique des cours et des CDM et qui implique par conséquent de s’y consacrer pleinement, ce qui peut occasionner des alternances de phases de grande satisfaction, mais aussi de découragement. Quelques principes de base doivent à ce titre être connus de…

Mmppp

Pˆle Kerichen-Vauban PCSI 2 o

Du 29 mars au 2 avril 2010

Programme de colle N° 22
XX. Espaces vectoriels
K d´signe le corps R ou C e I. Structure d’espace vectoriel 1. D´?nition d’un espacevectoriel e 2. D´?nition d’une alg`bre e e II. Sous-espace vectoriel 1. D´?nition e 2. L’intersection de sev est un sev III. Somme de deux sev 1. D´?nition e 2. Somme directe 3. Sous-espacessuppl´mentaires e IV. Sous-espace engendr´ par une partie e V. Espace vectoriel produit VI. Applications lin´aires e 1. D´?nition e 2. La compos´e de deux application lin´aires est une application lin´aire e e e3. La r´ciproque d’un isomorphisme est un isomorphisme e 4. Les images directes et r´ciproques d’un sev par une application lin´aire sont des sev e e 5. D´?nition de Ker f et Im f . e 6. f estsurjective ? Im f = F et f est injective ? Ker f = {0} VII. Projecteurs, Sym´tries, et A?nit´s e e 1. Projecteurs a. D´?nition e b. p ? L(E), p ? p = p c. p est un projecteur ? p ? p = p 2. Sym´tries e a.D´?nition e b. S ? GL(E), S ? S = Id c. S est une sym´trie ? S ? S = IdE e 3. A?nit´s e a. D´?nition e b. f ? GL(E) VIII. Translations. Sous espaces a?nes 1. Translation d’un K-ev 2. Sous-espace a?ned’un K-ev. a. D´?nition e b. Intersection de deux sea c. Parall´lisme e

Questions de cours :
1. Projecteur : D´?nition. Preuve de p ? L(E) ; que ker p = · · · et Im p = · · · ; p ? p = p. e 2.Sym´tries : D´?nition. Preuve de S ? GL(E) ; que ker(S ? Id) = · · · et ker(S + Id) = · · · ; S ? S = IdE . e e 3. Pour f ? L(E), f est un projecteur ? f ? f = f . 4. Pour f ? L(E), f est une sym´trie ? f ? f= IdE . e 5. Sous-espace a?ne ; d´?nition, exemples. D´?nition de la direction, du parall´lisme. e e e 6. Fonction d´rivable en a ; exemples, contre-exemples. Interpr´tation graphique. Lien avec lacontinuit´ ; preuve. e e e 7. Formule de Leibniz et sa d´monstration. e 8. Th´or`me de Rolle, th´or`me des accroissements ?nis ; sch´mas. Cas des fonctions de R dans C. e e e e e 9. In´galit´…

Merteuil

Marquise de Merteuil
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La Marquise de Merteuil
Personnage de fiction apparaissant dans

Les Liaisons dangereuses

La marquisede Merteuil et son amant Belleroche

Origine France
Genre Femme
Entourage vicomte de Valmont, Cécile de Volanges, Danceny
Ennemi(s) présidente de Tourvel, madame de Volanges

Créé par Choderlos de Laclos
Roman(s) Les Liaisons dangereuses
La Marquise de Merteuil est un des personnages du roman épistolaire Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. Elle est une libertine dansl’âme. Dans ses lettres adressées au vicomte de Valmont elle expose les règles du libertinage dans la noblesse française de la fin du XVIIIe siècle. Elle donne des instructions au Vicomte afin d’assouvir une vengeance personnelle envers le Comte de Gercourt.

Description [modifier]
Elle est veuve, ce qui lui permet d’être libertine. La Lettre 81 dresse une superbe autobiographie dans laquelleelle raconte la manière dont déjà à l’orée de l’enfance et de l’adolescence, elle possédait une intelligence désarmante pour pénétrer les secrets qu’on cherchait à lui dissimuler et à saisir sans en comprendre encore toutes les ficelles les ressorts hypocrites de la mondanité. Elle est le pendant maléfique mais aussi intelligent de Cécile de Volanges, bonne mais sans consistance et plutôt sotte.C’est avec humour que Laclos insère des éléments de bisexualité de la part de la Marquise envers Cécile (Lettres 20 et 63, notamment), mais plus amusant encore, de la part de Cécile, qui ne comprend guère la différence entre le désir et l’amour. Sa relation à Valmont est l’illustration d’une complicité intellectuelle, narcissique et séductrice telle qu’il en apparaît fort rarement dans lalittérature universelle. Supérieure à son confident, elle en éprouve, en découvrant peu à peu cet aspect, à la fois de la fierté et de la tristesse. Son intelligence, son esprit froid et calculateur mais qui est continuellement animé par une passion brûlante et dévorante – celle de la chair, de la séduction, du plaisir en tous sens – font d’elle une des individualités les plus fascinantes qui n’aient jamaisété créées par un écrivain. Son libertinage à elle n’est pas un jeu, c’est une façon de devenir égale aux hommes. Elle exècre l’amour car cela permet aux hommes d’exercer un pouvoir sur les femmes. Cette féministe individuelle avant l’heure est donc contre les sentiments. Elle est une pure rationaliste (même pendant sa première fois, elle dit analyser chaque mouvement : lettre LXXXI). Pourtant,rien n’est fait sans plaisir par la Marquise. L’hédonisme envahit toues ses lettres: la plaisir de la supériorité, celui de faire souffrir, mais surtout celui de jouir, de sa chair et de son machiavélisme. Le plaisir d’écrire. La Raison est en elle au service de la Passion, tout en étant parfaitement maîtrisée.

L’apprentissage libertin [modifier]
Mme de Merteuil est une autodidacte. Trèsjeune, elle refuse sa condition de femme « vouée par état au silence et à l’inaction » (lettre LXXXI) et choisit la voie du libertinage. Pour cela elle entreprend sur elle un véritable travail de contrôle de ses sentiments : personne ne doit avoir accès à ses pensées (elle s’enfonce une fourchette dans la main pour apprendre à maîtriser les expressions de son visage). Elle obtient rapidement un grandsuccès et décide d’approfondir sa science pour pouvoir manipuler les autres. Elle fait souvent usage d’un registre épique (tyran, idoles) pour suggérer cette force divine dont elle est capable. Ridiculisée et anéantie à jamais par sa réputation de libertine que lui fera Valmont en donnant à la fin de son combat toute sa correspondance à Danceny, Merteuil devra se retirer à jamais des salons….

Zola

?Emile Zola

La Fortune des Rougons

Dans la préface de Germinie Lacerteux (1864), les fréres Goncourt écrivent, en s’excusant auprés des lecteurs : « Le puplic aime les romans faux, ce roman est vrai. » Commentez et discuter ce jugement à partir du roman La fortune des rougons de Zola.

Emile Zola (1840-1902) est un écrivain célèbre du XIXe siècle. La Fortune des Rougon (1871) sertd’introductions aux vingts volumes qui suivront, où il retrace la vie d’une famille : les Rougon-Macquart. Dans sa préface, l’auteur écrit : « Et quand je tiendrai tous les fils, quand j’aurai entre les mains tout un groupe social, je ferai voir ce groupe à l’oeuvre, comme acteur d’une époque historique, je le créerai agissant dans la complexité de ses efforts, j’analyserai à la fois la somme de volontéde chacun de ses membres et la poussée général de l’ensemble. » Ces dires montrent assez bien la volonté de l’auteur de faire à travers son récit, une analyse scientifique de la société, et plus particulièrement poussée sur le thème de l’hérédité. En effet ce premier roman s’appellerai, de son nom scientifique : Les Origines. Cet épisode a surtout quatre grandes figures qui ne reparaîtront plusdans les autres récits : l’aïeule, tante Dide, la souche dont sont issus les principaux personnages de la série ; ses deux fils, l’un légitime, Pierre Rougon, l’autre illégitime, Antoine Macquart, et un de ses petits-fils, Silvère. A tout ces personnages s’ajoutterons d’autres figures comme Miette, ou encore Félicité. Il montrera l’évolution de cette famille dans « une étrange époque de folie et dehonte. » Enfin Zola dresse sous nos yeux « l’Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire. » Il avoue néanmoins plier le cadre historique selon sa fantaisie, il prendra « à la très curieuse insurrection du Var ses détails les plus caractéristiques » et s’en servira selon les besoins de son récit. En effet, dans ce premier épisode on retrouve de nombreuses traces des écrits de Ténot,Maquan, ou encore Blache. Il nous offre l’histoire d’une famille au début de sa carrière, fondant leur fortune sur le coup d’Etat, comptant sur l’Empire qu’ils prévoient pour assouvir leur féroce appétit.
Dans la préface de Germinie Lacerteux (1864), les fréres Goncourt écrivent, en s’excusant auprés des lecteurs : « Le public aime les romans faux, ce roman est vrai. » On trouve beaucoup desimilitudes entre le roman des frères Goncourt et celui de Zola. Dans une critique de Pascale Arguedas, au sujet de Germinie Lacerteux on peut lire : « On reconnait le naturalisme de Zola encore en gestation dans cette oeuvre ( Edouard de Goncourt accusera par la suite Zola de plagiat lors de la parution de L’Assomoir…) On s’accordera plus tard à reconnaître en lui le premier roman naturaliste. »Dans La Fortune des Rougon, nous nous intorregerons sur les procédés dont use Emile Zola afin de devenir un porte-parole populaire, et quels sont les outils qu’il utilise pour rendre au peuple d’en bas les égards qui lui sont due. Pour cela nous découperons notre analyse en trois grands axes : dans une première partie nous traiterons essentiellement des personnages, en posant tout d’abord lecontraste entre les bourgeois et les républicains, puis nous verrons avec précision ceux que Zola a emprunté à l’histoire, enfin nous terminerons cette partie en nous penchant sur l’image qu’avait les conservateurs des républicains. Dans un second temps, nous traverseront un à un les lieux correspondant à Plassans : l’aire Saint Mittre, Aix en Provence, Lorgues, puis Paris. Pour finir, nous étudierons deplus près le rapport entretenue entre Zola et le naturalisme, rapport qui aura pour principales conséquences de faire de ce récit un roman dénonciateur, un témoignage comme reconnaissance aux insurgés, et enfin nous mettrons en avant la volonté de l’auteur à faire éclater la vérité.

Zola parvient à décrire avec une justesse inouïe les conflits pusillanimes de quelques petits bourgeois de…

Qu’est-ce qui fait la valeur d’une valeur morale?

Qu’est-ce qui fait la valeur d’une valeur morale?

Les valeurs morales, idées qui guident le jugement d’un individu à l’appui d’un « code moral », ou système de référence éthique, semble s’imposer à la conscience individuelle comme aspiration à un idéal, ce dernier relevant au premier abord du « bon » ou du « juste ». Si l’étude sociologique ou anthropologique est susceptible de révéler latransmission d’une valeur morale par une idéologie singulière, une religion, une société humaine, l’homme semble la percevoir « spontanément », presque « intuitivement », en son intériorité même; cette apparente opposition s’adjoint au constat d’une revendication d’universalité inhérente aux valeurs morales, alors même que celles-ci semblent fondamentalement relatives au comportement d’un individu,ou d’un groupe humain, particuliers. « Comprendre » la valeur morale nécessite alors d’interroger son fondement: qu’est-ce qui fait la valeur d’une valeur morale? quelles prémices, sociales, philosophiques, ou peut-être même biologiques, justifient l’adoption et la perpétuation d’une norme morale?
L’appréciation de la « valeur » relève, pour sa part, de la discipline axiologique. Cette dernière,définie comme une véritable « science des valeurs », morales notamment, se donne pour objet la réflexion sur les fondements de nos jugements de valeur, en tant qu’ils en constituent une apparente justification. Or une telle étude révèle en premier lieu un fréquente indéfinition du treme « valeur » même: c’est de la confusion de cette notion avec les concepts proches de « bien » ou de « fin » quesemblent naître des morales hédonistes, ou utilitaristes; pourtant, fonder la « valeur morale » sur la recherche individuelle du bonheur, sur la satisfaction d’intérêts singuliers, n’est-ce pas condamner toute morale à un relativisme, qu’une doctrine intuitionniste même semble inapte à justifier? Si l’on accepte comme échec de telles conceptions de la morale, la recherche des fondements d’unemorale universelle semble s’imposer: au fondement de ce mouvement se place l’éthique kantienne d’un « impératif catégorique », absolu et s’imposant à chaque être raisonnable par-delà ses déterminations individuelles. Pourtant, ne peut-on pas clamer, au vu de tels préceptes, que « l’essence même des expressions morales est d’être des non-sens »? Alors que les sociétés se sont vues progressivementdépossédées d’une « foi en l’Homme » qui se plaçait peut-être à la source de la pensée des Lumières, la critique radicale des « morales traditionnelles » ouvre la voie à de recherches nouvelles, formes de rencontre de la revendication philosophique et des sciences contemporaines.

Si la démarche axiologique se propose de déterminer les possibles fondements de la « valeur », c’est cette notion mêmequ’elle a pour tâche, en premier lieu, de définir. L’étymologie du terme situe son origine dans l’ancien français, soulignant qu’il était alors synonyme de « vaillance », ce dernier sème provenant lui-même du latin « valere », « être fort, être en bonne santé ». Une telle étymologie révèle dans le même temps une absence d’un terme « valeur » dans la langue grecque antique, alors même que la penséephilosophique, dès sa naissance, semble orientée vers la recherche de hiérarchies, voire même de la seule hiérarchie « véritable » et « juste », et ne saurait donc ignorer le concept qu’il exprime. L’interrogation sur les valeurs, dans leur portée morale notamment, apparaît dès lors s’effectuer, dans la pensée platonicienne notamment, à l’appui du concept d’« agathon », « le bien »: cette recherche,à son origine, est celle du « souverain bien », ou « bien suprême », davantage que celle d’une « suprême valeur ». Pourtant, la réflexion de Platon le conduit à constater, à plusieurs reprises, l’extrême ambiguïté, l’indétermination presque du concept d’« agathon », et La République souligne qu’aux yeux de certains contemporains, le bien se définit par « l’intelligence du bien, comme si nous…

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Corruption au benin

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Wilfrid Hervé ADOUN François K. AWOUDO

BENIN : UNE DEMOCRATIE PRISONNIERE DE LA CORRUPTION

INVESTIGATION SUR DES FAITS ET SCANDALES DE 1990 À 2006

Dossiers classés Tome 1

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© Friedrich Ebert Stiftung (FES, Bénin) Rue Amelco, Les Cocotiers 08 B.P. 0620 Tri Postal Cotonou – Bénin Tél : +229 21 30 27 89 / 21 30 28 84 Fax : +229 21 30 32 27 E-mail : [email protected]://benin.fes-international.de

ISBN 978-99919-66-86-1 Dépôt Légal N° 3627 du 17 janvier 2008 Bibliothèque Nationale

Editions COPEF Tél : +229 21 30 16 04 / 90 03 93 32 E-mail : [email protected] Cotonou – Bénin

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SOMMAIRE Avertissement………………………………….. 7 Préface…………………………………………… 9Remerciements………………………………… 13 Avant-propos………………………………….. 17 Introduction…………………………………….. 21

PREMIÈRE PARTIE Radioscopie de la corruption…………… 51 Au commencement était la corruption…… 53 Les mécanismes de la corruption…………. 63

DEUXIÈME PARTIE La corruption : faits et chiffres………… 87 La bombeSONACOP………………………. 89 «Affaire BOA» : une audacieuse rapine…. 137 Titan, bakchichs et élections……………….. 183 Usage de faux vu de la tour…………………. 215 Troublant gré à gré à la CNSS…………….. 231 Le sable glucosé………………………………. 243 Laxisme et dysfonctionnements institutionnels…………………………………… 251 Presse etcorruption………………………….. 263

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TROISIÈME PARTIE La tyrannie de l’impunité…………………. 279 L’impunité : une fatalité ?……………………. 281 Le marais des 70 milliards…………………… 295 Promotions en liberté sous caution……….. 305 L’affaire du jardin de New-York………….. 319 Probo coala au port de cotonou………….. 327

QUATRIEME PARTIE Ladémocrassouille…………………………. 333 Une menace sur la démocratie……………… 335 L’écart se creuse…………………………….… 339 Sortir de l’ornière……………………………… 353 Post-face………………………………………… 359 Rapport de la commission bancaire de l’Uemoa sur la cession de la Sonacop…… 367Bibliographie……………………………………. 383

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AVERTISSEMENT Les révélations faites dans le présent ouvrage n’ont pas été commanditées par la Friedrich Ebert Stiftung ; elles doivent être considérées comme le fruit des investigations menées par les co-auteurs qui en assument par conséquent l’entière responsabilité.

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PRÉFACE Depuis quelques années et grâce aux pressions des organisations de lasociété civile auxquelles il convient de rendre un hommage particulier, la question de la corruption a commencé par occuper une place prépondérante dans les grands forums sur le développement. La corruption reste, en effet, un frein majeur au processus de développement des pays africains, surtout quand on note le désintérêt du public qui semble en général s’accommoder de la valse des dénonciations sanssuite concrète. Si l’Etat a une grande responsabilité dans la formulation des stratégies de lutte contre la corruption, les décideurs politiques méritent d’être accompagnés dans ce combat par d’autres composantes de la société.

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C’est pour cette raison que je salue l’initiative de Messieurs Wilfrid Adoun et François Awoudo pour leur courage civique et l’ingéniosité avec lesquels ilss’impliquent dans le combat contre la corruption, en mettant au grand jour les pratiques déshonorantes de corruption qui menacent l’équilibre de la société tout entière. Fort heureusement, il existe des citoyens encore capables de s’indigner face à la succession vertigineuse de scandales qui finissent par se loger dans l’abîme du silence. C’est pour cette raison que la Friedrich Ebert Stiftung a,…

L’enfer

Selon le christianisme

Les premiers écrivains chrétiens utilisèrent le terme enfer pour désigner les limbes des pères, dans lesquels les âmes des justes décédés avant l’avènement duChrist attendaient leur rédemption, et qui sont mentionnés dans le Symbole des Apôtres, « Il [Christ] descendit aux enfers », le purgatoire, lieu de purgation des péchés véniels et qui conduittoujours au ciel, et enfin le lieu de châtiment de Satan et des autres anges déchus ainsi que de tous les mortels morts sans s’être repentis de leurs péchés graves. Cette dernièreinterprétation est la plus acceptée de nos jours.

La croyance dans l’existence de limbes pour les jeunes enfants non baptisés, où ils auraient joui d’une félicité naturelle mais où le bonheur suprêmede voir Dieu leur était refusé, n’a jamais été officialisée par l’Église catholique avant d’être définitivement balayée le 19 avril 2007, comme contraire à l’universalité du salut offertpar le Christ à tous ceux qui le veulent[4].

La durée des châtiments en enfer a fait l’objet de controverses depuis les premiers temps du christianisme. L’écrivain et théologien chrétien duIIIe siècle Origène et son école, l’école d’Alexandrie, enseignaient que ces châtiments avaient pour but de purifier des péchés, et qu’ils étaient proportionnels à l’importance des fautescommises. Origène soutenait qu’avec le temps l’effet purificateur serait obtenu chez tous, même les mauvais, que le châtiment finirait par cesser et que ceux qui se trouvaient en enferpourraient enfin avoir droit au bonheur. Cette doctrine fut condamnée par le deuxième concile de Constantinople en 553, et la croyance en un châtiment éternel en enfer devint caractéristique desÉglises orthodoxe et catholique. Elle passa également dans les symboles des Églises réformées, mais la doctrine de l’enfer fut rejetée par les penseurs les plus radicaux de la Renaissance.