Dissertation

[J’ai pris la dissertation , j’ai fait un plan : Oui pourquoi, Non pourquoi

Intro: Depuis toujours, le roman est intégré à la société , dans la vraie vie. Du roman de chevalerie au roman philosophique et en passant par le roman d’apprentissage, la tâche de l’auteur est donc de raconter une histoire longue fictive ou réelle métant en scène des personnages inventées ou réelles et tout cela dansun cadres spacio temporels precis.
Il est donc légitime de se demaner si la tâche du romancier quand il crée des personnages ne consiste qu’a imiter le réel.
Nous verrons dans un premier que la tache du romancier consiste à imiter le réel et dans un second temps nous verrons pourquoi il ne faut pas que le réel.

Oui car: un personnage : état civile : nom prénom profession classes socialesfamille ; Romancier doit imiter le réel car pour affirmer une idée ou bien donner un aperçu d’un milieu. Le romancier doit retracer la vie d’un personne vivant dans ce milieu comme par Zola dans l’Assommoir en retraçant l’itinéraire de Gervaise, une modeste blanchisseuse.

Non car Pour les adeptes du NOUVEAU ROMAN tel que Gide, il faut laisser la libre imagination au lecteur de décrire lespersonnages donc de brosser leur portrait sur le plan morale et physique donc ce qui permet au lecteur de pouvoir s’identifier à un personnage et donc imiter le réel ne peut laisser le lecteur travailler son imagination puisque imiter le réel c’est reprendre un model type d’une classe sociale, d’une société comme le laisse sous-entendre Gide  » Purger le roman de tout ce qui n’appartient pas au roman »,AndréGIDE , le journal des Faux-monnayeurs.

Ccl: J’ai dit que Il faut que l’histoire soit logique pour avoir de la credibilité de ce qu’on raconte auprès du lecteur et donc la tache importante du Romancier est de ne pas imiter le réel du moins , laisser un certain espace entre la litterature et le réel. On pourrait d’alleurs se demander si la litterature est basée sur le réel ou sur l’imaginaire. »Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces… » (Camus)

Le rôle des personnages fictifs
1) S’imaginer dans un monde imaginaire et s’évader
=> roman fantastique, épopée
2) Personnage fictif positif et négatif
=> Bel Ami

II. Le rôle des personnages réels
1) Permet de s’identifier à eux
=> roman de formation
2) Curiosité des lecteurs
=> autobiographie, romanréaliste

éfinitions des termes :
* Roman : Récit en prose d’aventures imaginaires qui se distingue : a) de la nouvelle, par sa durée prolongée dans le temps ou par le fait que, même dans un récit assez court, nous avons une vue de la psychologie totale des personnages; b) du conte, par le fait qu’il donne l’existence aux choses et aux êtres qu’il décrit, sans les considérer comme des inventionsmerveilleuses ou des symboles philosophiques. Oeuvre d’imagination en prose, assez longue, qui présente et fait vivre des personnages donnés comme réels, dont elle raconte leurs histoire, aventures, psychologies, destins. Les romans se distinguent par l’importance relative des divers éléments qui coexistent dans la plupart d’entre eux : a) l’action, qui domine dans le roman d’aventures, policier,de cape et d’épée, le roman noir (genre venu d’Angleterre, très à la mode à la fin du XVIIIe s. et au début du XIXe : récit d’aventures merveilleuses et terribles dans des décors effrayants) ; b) l’analyse psychologique qui prédomine dans le roman dit d’analyse, le roman autobiographique (confession de l’auteur sous forme de récit ou de journal), le roman intime ou intimiste, le roman par lettresou épistolaire; c) la peinture de la société : roman historique, picaresque, de moeurs, paysan, populiste, de la famille, d’une époque; roman fleuve : vaste roman qui se déroule sur un long espace de temps et donne souvent, grâce à plusieurs intrigues simultanées, une large vue de la société d’une époque : Exemple: Les hommes de bonne volonté, de Jules Romains; d) la peinture du monde…

Lingerie pays arabes

Intercultural Management |
Case study assignment: |
Lingerie in Arab Countries: Aubade case |
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Leïla BERRMOUN |
08/02/2011 |

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Intercultural Management
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Case study assignment

Introduction
Aubade has managed to become one of the mostfamous lingerie brands on the French market, basically thanks to the impact of the publicity campaign: “Leçon N°…” since 1992.
Aubade benefits from a real know how inherited from its past as a small sized traditional firm.
The Aubade’s strategy consists in providing high quality products but at reasonable prices. But their product line remains very tight. .
And now the French brand tends todevelop internationally.
But this international expansion of the brand still represents a small amount of sales. Aubade basically remains a national firm. Its attempts to expand on the international market are slowed by the concurrence of multinational brands such as Victoria’s Secret who benefit from a huge economic power that enables them to spread around the world. On the opposite, Aubade’spower on the international market is still weak.

What about Arabic countries to develop theirs ranges?
How to develop this market without offending potential customers?

Analysis of cultural differences:
Dress is more traditional in Saudi Arabia, and less traditional in Egypt. Traditional Arab dress features the full length body cover (abaya, jilb?b, or chador) and veil (hijab).Concerns of modesty are the reason for the dress. The most devoted women cover their faces as well as the bodies in veils. Rural women, who typically work in the fields, may wear less restrictive garments lighter in color and weight.
In Arab countries the main religion is Islam. Sex in this culture is very taboo. We cannot imagine the Aubade’s ad in Egypt or Syria.
For example in Egypt most of theunderwear seller is a man.
Strangely, the growth of the market of the fine lingerie is stressed by Arabic traditions. Indeed, before the marriage the husband has to put some money aside to pay the dowry to the family of the bride. The bride has to constitute a collection of lingerie for the honeymoon.
When a woman gets married, she wishes to be the most beautiful possible for her husband.
Duringthe Ramadan, the Muslims decrease their sexual relations. From the end of Ramadan, the Arabic world is invaded by laces and bras in satin. During this period, a lot of parties with family are organized and end at soon in the morning, what leaves only few of intimacy in the couples.
Moreover, March is the high season of the marriages.
These 2 elements thus influence strongly the demand andprovoke a spectacular increase of the sales of lingerie: in February and March an increase of the sales about 60 % in average.
Indeed, the veiled woman is covered all the time. Even at the house, if somebody rings, she has to cover himself. When she is alone or with her husband, she wants to feel sexy. The lingerie is the only way of expressing it « . It is not thus surprising that there is a bigdemand. The tastes in the modes of the lingerie are similar to the occidental tastes. The women of Saudi Arabia are very fond of articles in the last fashion even if outside they wear their long dress and their veil. These articles are usually available in the specialized stores which are all the rage in the Arabic world. “God does not disapprove of the relations between a man and a woman, explainsa young woman the sexy lingerie is not thus something of against the Islam”, explains Mohamed Ayed Alenezi, person in charge of a company of underwear, “the Islam encourages a man and a woman to like one to another when they are at home”.
All this indication show the big difference between Arabic and occidental world.
Arabic world is typically a masculine country, opposite to France which is…

Dissertation

Le Lyrisme et l’individualisme (Le Moi):
Le mouvement romantique en son ensemble est caractérisé par l’intérêt accordé à ce qui est ressenti. De ce fait, Sentir est plus important que raisonner etcette primauté accordée au sentiment se traduit par la tonalité lyrique de la majorité des poèmes romantiques.
Pour les romantiques, faire connaître ses sentiments, ses états d’âme se révèle comme unbesoin et un plaisir. (Lamartine , preface des Recueillements)
Le poète romantique est un être qui ne cache pas ses sentiments, il les confie aux autres, ce qui manifeste par l’utilisationfréquente de la première personne au singulier “je” et “moi”.

I. Le Lyrisme personnel:
Le poète tente d’exprimer ses propres sentiments:
Un Sentiment de mélancolie causé par :
1. laperte de la bien-aimée: Lamartine présente dans “Le Lac” l’inquiétude du poète devant le destin qui le sépare de sa bien-aimée:
“Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la viss’asseoir”

2. la perte de la fille; Dans “Demain dès l’aube”, Victor Hugo a composé la veille du douloureux anniversaire de sa fille Léopoldine et dans lequel il lui parle à mi-voix, tendrement, comme sielle était encore vivante:
“Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurerloin de toi plus longtemps.
3.la trahison de la femme qu’a souffert Musset. Dans “La nuit d’Octobre” ,Il blâme sa maîtresse :
“Honte à toi qui la première
M’as appris la trahison,
Et d’horreuret de colère
M’as fait perdre la raison !”

4.la perte des amis: Musset dans “Tristesse”met en relief la vérité qui l’a conduit au désespoir puisqu’il s’est rendu compte qu’il n’avait ni amis, nigénie et qu’il avait vécu dans l’illusion:
“ J’ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaîté ;
J’ai perdu jusqu’à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.”
II. Le Lyrisme social:…

Charles de gaulle (1939-1945)

Charles De Gaulle

Le 18 juin 1940 de Gaulle se prépare à parler au peuple français via radio Londres de la BBC. Ce jour-là, il appelle les Français à la résistance depuis sa retraite enAngleterre. Le cabinet britannique tente de s’y opposer, mais Winston Churchill le soutient ». De Londres, de Gaulle forme d’abord puis dirige les Forces française libre. Le but n’est pas de former une légionde volontaires qui continueraient la lutte aux côtés de l’Empire britannique. Il s’agit de remettre la France en tant que telle dans la guerre contre Hitler, en formant une armée et un contre-Étatdoté de tous les attributs de souveraineté et légitimité, et qui se donne une base territoriale en ralliant les territoires français de l’Empire colonial, future plate-forme de la reconquête. C’est ainsique Charles de Gaulle fera naître les bases d’une marine, d’une aviation, de forces terrestres, d’un service de renseignements. L’emblème retenu, proposée par l’amiral Muselier, symbole des ForcesFrançaises Libres, est la croix de Lorraine. René Cassin est désigné pour fixer les statuts juridiques de la France Libre ainsi que ses rapports avec le gouvernement anglais. La France libre compteraensuite, sa banque, son journal officiel, ses décorations, c’est ainsi que Charles de Gaulle pour honorer ses compagnons fondera « l’ordre de la libération » dès octobre 1940 à Brazzaville. D’autrepart, des comités français libres actifs dans le monde entier se constitueront et tenteront de rallier à de Gaulle, les français de l’étranger, les opinions et les gouvernements.
En France, par contre,de Gaulle est condamné deux fois par contumace* d’abord à quatre ans de prison et la perte de la nationalité française, puis, le 2 août 1940, le Tribunal militaire de Clermont-Ferrand le condamne parcontumace à « mort, dégradation militaire et confiscation de ses biens meubles et immeubles » pour « Trahison, atteinte à la sûreté extérieure de l’État, désertion à l’étranger en temps de guerre…

Les gants blancs

LES GANTS BLANCS :

Lors de ma venue au dernier convent, j’ai constaté que certaines personnes ne portaient pas de gants, j’ai alors posé la question à mon second surveillant qui m’a proposé de plancher sur les gants blancs. J’ai décidé d’axer cette planche à partir des interrogations suivantes : mais pourquoi porte-t-on des gants ou non et blancs en maçonnerie et à quoi servent-ils?

Dansce morceau d’architecture, en me penchant sur leurs existences au travers de l’histoire de l’humanité, je vais tenter de répondre à cette question en 4 points principaux : Les gants au travers de l’histoire, pourquoi le blanc, l’origine du port des gants en franc-maçonnerie, avec une citation d’Oswald WIRTH sur les gants blancs et je terminerai naturellement sur les spécifitées du port desgants en tenue.

Tout d’abord, intéressons nous au rôle des gants au travers de l’histoire de l’humanité :

Le rôle premier des gants depuis leurs existences, est la protection des mains et surtout dans différents métiers opératifs : Les chevaliers se protégeaient des blessures des armes ou des lames des combattants ennemis, les bâtisseurs qui pratiquaient l’art royal, nos ancêtres opératifs seprotégeaient des blessures provoquées par les outils qu’ils utilisaient et les éclats des matériaux qu’ils travaillaient ( la pierre, le bois, le fer….), ils protégeaient leurs outils de travail principaux : leurs mains. Mais si les gants ont principalement un rôle de protection, ils sont aussi utilisés par d’autres pour des raisons tout autres…. Les nobles portaient des gants, les cavaliers lorsdes chasses à courre aussi mais on retrouve également le port des gants dans l’église. Et pourquoi cela, le port des gants dans ces 3 catégories signifiaient pour eux l’atteinte d’un certain niveau, d’une élévation par un titre ou une élévation spirituelle.
Les gants sont aussi très symboliques au moyen âge, ils sont un outil de défi : à travers les temps, un gant jeté à terre au pied d’unchevalier …était une invite à une confrontation en duel…. « Relever le gant signifiait » accepter le combat et le laisser à terre était un signe de lâcheté.
Raymond Lulle, surnommé le Docteur Illuminé, philosophe, théologien, cabaliste, et poète catalan du XIIIe siècle nous a laissé une très belle réflexion sur les gants, où plus exactement les gantelets médiévaux, que je vous livre ici:

« Les gantelets formés de mailles ou de lamelles de fer qui se chevauchent, gardent les mains du chevalier des blessures, mais surtout des contacts impurs. Qu’il n’oublie point que toute sa force vient de Dieu, le souverain Seigneur, et qu’après avoir déposé ses armes, et ôté ses gantelets, il lui reste l’impérieux devoir de joindre ses mains nues pour rendre grâce, par la prière, à Celui qui luidonna la force de vaincre… ».
Dans notre société moderne, les gants sont également portés pour protéger les mains des blessures, du froid, d’un risque de contamination ou de transfert de maladie depuis ou envers un tiers (je pense notamment au corps médical).
Enfin pour clore ce voyage dans l’histoire, les gants sont un outil d’apparat, coupés dans de nombreuses matières, de la peau au tissuen passant par la dentelle, ils se parent également d’ornements et sont un accessoire à part entière d’une tenue vestimentaire, il la termine ….
Les gants son également l’objet de nombreuses expressions connues : mettre des gants, une main de fer dans un gant de velours, jeter les gants (ou l’éponge), jeter le gant à quelqu’un, ôter ses gants, ça lui va comme un gant,….Le gant symbolise dans cesexpressions la précaution, la délicatesse dans le monde profane.

Et maintenant pourquoi sont-ils blancs ?

La couleur blanche représente la pureté. Dans notre monde profane, nous la retrouvons notamment en habillement porté pour des occasions spécifiques mais également dans certaines professions. Les robes des mariées, les aubes, les robes de baptêmes, les surplis ou aubes des prêtres sont…

Dissertation: jean giono, le hussard sur le toit « il y a quelqu’un qu’on ne peut pas tromper c’est soi-même car on est toujours en accord avec ces actes »

Dissertation : L’homme contrôle-t-il ces actes ?

« Il y a quelqu’un qu’on ne peut pas tromper c’est soi-même car on est toujours en accord avec ces actes » Jean Giono, dans le Hussard sur le toitD’après Jean Giono dans le hussard sur le toit, on ne peut pas se mentir à soi-même, car dans l’action on fait toujours un avec nos actes. Donc que nos actes représentent notre volonté profonde.Cette thèse s’applique pour Angelo, héros du livre, qui agit tout du long du roman impulsivement, et en étant toujours en accord avec ses choix. Mais qu’est-ce que réellement un acte ? La thèsepeut-elle donc s’appliquer à tout mouvement mécanique produit par l’un être humain ? Et qu’influencent donc ces actes ? La réflexion peut-elle donc nous empêcher d’agir, ou au contraire le manque deréflexion nous amener à des actions contestables ?
Il existe trois principales catégories d’actes bien distinguables, les actes réflexes, instinctifs, et volontaires, et l’énoncé ne peut pas s’appliquer àtous. Le déplacement de la tête de quelqu’un qui évite un coup de poing est un acte réflexe, c’est en fait le corps qui réagit à un stimulus du monde extérieur, donc c’est un acte qu’on ne peut pasconsciemment contrôler. On peut donc tout de suite écarter ces actes réflexes, car bien qu’ils fassent partie des mouvements de notre corps, ils ont généralement assez peu d’importance, ne sont pasmodifiables par notre volonté. Donc ce n’est pas d’eux dont parle Giono dans son énoncé. On peut aussi écarter les actes dont on n’a pas consciences, par exemple le somnambulisme ou les maladies mentales.La réaction de quelqu’un qui riposte à un coup de poing immédiatement après que celui-ci lui soit destiné est un acte instinctif. C’est l’instinct de survie de l’homme, dans ce cas là, qui lui dicteson acte. Cet instinct est gravé dans les gènes de l’espèce humaine. Il en résulte des actions impulsives et spontanées, lors d’un acte instinctif on agit rapidement, sans avoir le temps de…

Mr prudhomme

C’est le premier poème publié par Verlaine, alors âgé de 19 ans et c’est aussi l’un des rares poèmes satiriques des Poèmes saturniens. Par l’invention d’un bourgeois caricaturé sous les traits d’un personnage de Molière, Verlaine avec sa lyre mélancolique nous décrit la condition sociale douloureuse du poète. La poésie est un genre riche de possibilités, pouvant tout aussi bien magnifier labeauté ou des sentiments profonds qu’être comme dans ce poème un chant social opposant les poètes assimilés à des êtres barbus, en marge de la société, aux bourgeois profondément matérialistes et plus préoccupés par leur réussite matérielle que par les arts et les lettres. Le poème est un sonnet en alexandrins.Nous verrons dans un premier temps le coté satirique de ce poème , dans un second temps lespreocuppations materielles puis dans une derniere partie , Nous observerons comment l’auteur en fait une parodie du romantisme .
I- Une poésie sociale et satirique
De nombreux poètes ont chanté la souffrance des peuples, des pauvres, des ouvriers. Après Hugo dans « Le mendiant » défendant les pauvres, Verlaine par la caricature avec « Monsieur Prudhomme » s’attaque aux bourgeois du second Empire.Caricatural, tel est bien le portrait qu’en dresse Verlaine. Monsieur Prudhomme est le Maire de Paris et l’employeur de notre poète qui occupe en 1864, après avoir réussi le baccalauréat littéraire, de modestes fonctions d’expéditionnaire (assistant administratif) à l’Hôtel de Ville de Paris. Verlaine n’est pas un travailleur assidu et ponctuel et tout l’oppose à son employeur. Monsieur Prudhommequi est un nom propre péjoratif pour « homme prudent » qui donne le titre et le ton au poème, satirique. Le personnage est d’apparat, l’air grave mis en relief par la coupure au premier vers, pompeux, habillé d’un faux col, mais chaussé de simples pantoufles brodées de fil d’or probablement car elles brillent sous le soleil. Les attributs vestimentaires sont exagérés, le faux col est démesuré, ilengloutit l’oreille, les chaussures sont des pantoufles qui brillent pour accentuer le caractère ridicule du bourgeois que tout oppose au poète, mal vêtu, mal coiffé, à la tenue négligée. La diérèse de Monsi/eur (i-eu) au vers 8 accentue le caractère pompeux et ridicule du personnage. Étrange situation pour ce personnage bien vêtu, il souffre d’allergie, un rhume de cerveau, une rhinite, un coryzaqui contraste avec sa situation importante. Par le jeu d’une tournure faussement interrogative « Que lui fait », Monsieur Prudhomme, malgré son apparence rêveuse semble indifférent aux charmes de la nature, au chant des oiseaux, aux fleurs printanières. Verlaine est un poète, il aime la nature, le renouveau de la vie et de la nature au printemps, les chants de l’amour des oiseaux. Notre poète estaussi un rêveur, il regarde le ciel, le soleil, a la tête dans les nuages. Tout le différencie de ce bourgeois dont le soleil n’a de fonction que de faire briller ses chaussures. Le poème s’articule en deux parties terminées par la même phrase légèrement modifiée « Et le printemps en fleurs sur ses pantoufles brille », une sorte de refrain riche de ses allitérations en « p » et « l » donnant à cette phraseune connotation de légèreté qui contraste avec la gravité et la sévérité du personnage. Le changement dans l’ordre des mots de « pantoufles », une caricature des chaussures à la rime à la fin du poème accentue le caractère volontairement caricatural du bourgeois du second empire en l’assimilant au bourgeois de Molière.
II- Des préoccupations matérielles
La satire du poème est répartie sur deuxpersonnages, le Maire mais aussi le gendre, Monsieur Machin qu’il souhaite. Les préoccupations bourgeoises et matérialistes sont tournées en dérision, il s’agit de la conservation sociale. Monsieur Prudhomme recherche le gendre idéal, il doit lui ressembler car c’est lui le modèle de société, il devra être riche, politiquement correct, au centre, être botaniste pour s’occuper du jardin car notre…

Droit fiscal

Impôts sur le Revenu
Revenus et Profits Fonciers

Introduction

I) Revenus Fonciers

1) Revenus fonciers imposables

a) Définition des revenus fonciers
b) Exclusions et Exonérations

2) Base imposable

a) Détermination du revenu foncier brut
b) Détermination du revenu foncier net

II) ProfitsFonciers

1) Champ d’application des profits fonciers et les exonérations

a) Champ d’application
b) Les exonérations

2) Base imposable

a) Prix de cession diminué des frais de cession
b) Prix d’acquisition augmenté des frais d’acquisition

Conclusion

Introduction

Jean-Claude Martinez définit l’impôt comme étant «un prélèvement obligatoire que l’on définit habituellement comme une prestation pécuniaire, requise des particuliers, par voie d’autorité à titre définitif et sans contre partie, en vue de la couverture des charges publiques et de les répartir en fonction des facultés contributives des citoyens » dans son manuel de Droit fiscal contemporain, auxéditions Litec en 1999.

L’impôt sur les revenus (IR) est défini par le Code Général des Impôts comme étant : « l’impôt qui s’applique aux revenus et profits des personnes physiques et de certaines personnes morales n’ayant pas opté pour l’impôt sur les sociétés ». Il a été institué par la loi nº17-89 promulguée par dahir nº1-89-116 du 21 novembre 1989.

Historiquement, ils’est substitué à plusieurs impôts cédulaires, notamment à :

– l’impôt sur les bénéfices professionnels qui s’appliquait auparavant aux revenus des personnes physiques et morales ;
– le prélèvement sur traitements, salaires, indemnités et émoluments, pensions et rentes viagères ;
– la taxe sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés (TPA) ;- les impôts agricoles ;
– la taxe sur les profits de cession des valeurs mobilières et autres titres de capital ou de créance ;
– la taxe sur les produits de placement à revenu fixe (TPPRF) ;
– la taxe sur les profits immobiliers (TPI).

L’année 2006 a été marquée par l’adoption du Livre d’Assiette et de Recouvrement,dernière étape de normalisation, et le passage de l’Impôt Général sur le Revenu à l’Impôt sur le Revenu.

L’année 2007, quant à elle, est incontestablement considérée comme étant une étape très importante dans l’histoire du système fiscal marocain grâce à l’adoption du Code Général des Impôts institué par la Loi de Finances n°43-06 pour l’année budgétaire 2007, promulguée par leDahir n°1-06-232 du 31 décembre 2006.

Enfin, l’année 2008 a amenée avec elle la loi de finance n° 38-07 promulguée par Dahir n° 1-07-211 du 27/12/2007. Cette dernière a modifié plusieurs articles du Code Général des Impôts, modifications prises en compte dans ce travail.

L’IR présente plusieurs caractéristiques spécifiques. C’est unimpôt unique et global du fait qu’il vise la totalité des revenus des personnes physiques, quels qu’en soient la nature ou le lieu de leur réalisation, du moment que l’assujetti est soumis aux règles de territorialité de l’impôt. C’est également un impôt différencié puisqu’il s’applique à un revenu global provenant de plusieurs catégories de revenus et chaque catégorie est soumise à desrègles particulières et spécifiques. En effet, le revenu imposable à l’IR constitue la somme des revenus catégoriels du contribuable. En outre, c’est un impôt personnalisé qui prend en considération la situation du contribuable.
Ensuite, c’est un impôt progressif puisque chaque tranche de revenu est soumise à un taux spécifique.
Enfin, l’IR est un impôt…

Les femmes perrault

Les femmes tiennent une place importante dans les Contes. De fait, elles sont présentes dans l’ensemble des histoires sous diverses conditions d’âge (jeune fille, femme mariée ou mère), de nature(humaine ou ogresse) et de statut social (paysanne ou appartenant à la noblesse). Leurs activités sont plutôt en adéquation avec la place des femmes à cette époque puisqu’elles sont liées au foyer; ainsiles voit-on s’occuper des enfants, faire un gâteau ou filer la laine (ce dernier loisir était d’ailleurs très apprécié des Précieuses!).
Après ce premier tour d’horizon, on peut se demander commentles personnages sont mis en scène dans les Contes et là on s’aperçoit qu’être une femme est un statut peu enviable. Avant de passer au cas par cas (ce qui sera l’objet d’un prochain article), on peutdéjà signaler quelques constantes:
– la femme est la plupart du temps soumise à l’autorité des hommes, impuissante voire domestiquée. Lorsqu’elle dispose d’un quelconque pouvoir, cela témoigne engénéral d’un déséquilibre: par exemple, la belle-mère de Cendrillon fait la loi chez elle mais le narrateur précise bien que le gentilhomme est faible – ce ne sont donc pas ses qualités intrinsèques quilui donnent du pouvoir mais juste le fait qu’elle n’ait pas de “maître” en son mari!
– la femme est souvent humiliée dans les Contes soit volontairement (Cendrillon) soit involontairement (Fanchon seretrouve avec une aune de boudin accrochée à son nez, elle qui était si belle!)
– la femme est pleine de défauts ce qui colle assez bien avec la tradition notamment lorsque l’on observe la religion;la femme n’est-elle pas l’incarnation du mal, l’instrument du malin? pensons, pour s’en convaincre, au rôle d’Eve dans le jardin d’Eden ou à celui de Pandore dans la mythologie grecque.
Parmi lesdéfauts les plus fréquents que l’on retrouve dans les contes, on peut noter la frivolité, la curiosité, la cupidité, la naïveté qui offrent une piètre image de la femme!
– la femme semble posséder…

L’homme et le besoin d’art

L’homme a-t-il besoin de l’art ?

A quoi sert la poésie ? Malherbe disait des poètes qu’ils n’étaient pas plus utiles au pays qu’un joueur de quilles et Platon raconte que Socrate, dans le cachot où il attendait la mort, jouait de la flûte. Un disciple s’en étonnait : « Pourquoi, Socrate, joues-tu de la flûte avant de mourir ? » Le vieux sage lui répondit : « je joues de la flûte avant demourir pour jouer de la flûte avant de mourir.» L’interrogation porte ici sur la place de l’art : répondre à un besoin de l’homme. Le terme besoin désigne en premier lieu un besoin biologique. Dans cette acception du terme besoin, l’homme n’a pas besoin de l’art puisqu’il peut vivre sans. Si l’homme ne peut pas vivre sans boire, sans manger, sans assouvir ses besoins naturels primaires, il n’a pasbesoin de l’art pour vivre. L’art est un fait culturel, non naturel. Tout le problème est alors de savoir si, bien qu’artificiel, l’art n’est pas aussi essentiel à l’homme que boire et se nourrir, si ce superflu n’est pas, comme le disait Voltaire, « chose bien nécessaire ». L’homme a des besoins naturels à combler pour vivre, n’a-t-il pas aussi besoin d’une raison de vivre ? L’art pourrait luiprocurer cette raison de vivre. Mais l’art n’a-t-il pas aussi des aspects moins fondamentaux comme tout simplement de divertir l’homme ? Il permettrait alors de nous échapper d’une réalité qui nous angoisse. Si le seul but de l’homme est de combler ses besoins naturels et rien que ces besoins, qu’est-ce qui le différencie de l’animal ? Tout l’enjeu est de savoir quelle est le rôle de l’art dans notrerapport au monde, et dans quelle mesure imprègne-t-il nos manières de voir, de penser et d’agir. En conséquence de quoi, il s’agira, comme le fait Platon dans la République, de déterminer la place que nous entendons lui accorder dans notre vie et notre société. Ainsi nous verrons que parce que l’art n’est qu’un luxe : divertissement, échappatoire, moyen de s’évader pour d’autres, l’art estquelquefois un agrément, jamais une nécessité vitale. Toutefois, l’homme a besoin d’art parce qu’il a besoin de tout ce qui dépasse l’existence brute et immédiate et qui fait de lui un animal métaphysique.
L’homme n’a pas besoin d’art, il a besoin d’un logement pour abriter sa famille et d’un salaire décent pour pouvoir la nourrir. Ensuite seulement il peut partir en quête de l’agrément que donnel’art. L’art n’est donc pas utile pour vivre. Ce qui est utile vise à satisfaire un besoin vitale. De même que pour l’animal, boire, manger, dormir, respirer sont indispensables à la vie. A la différence de l’animal, l’homme est doué de raison et de langage. Ceci lui permet de développer des techniques, produire ce que la nature ne produit pas, améliorer sa condition de vie. Il possède la capacitéd’ajouter du plaisir à ce qu’il produit, mais la fin est toujours matérielle : améliorer son bien-être. On peut donc vivre en se contentant de la satisfaction des besoins physiologiques naturels ou des nécessités économiques.
L’art n’est que luxe et divertissement. Platon le faisait remarquer en disant de l’art qu’il n’est que mensonge et tromperie, l’artiste étant un illusionniste qui éloigne l’hommedes préoccupations essentielles. L’art concède l’ostentation des riches et des puissants. Il est en marge de la vie réelle, en tant que luxe des plus riches ou consolation des plus miséreux, mais dans les deux cas il se situe en dehors du besoin. L’art est donc un luxe dont l’homme gagnerait à s’en débarrasser. Cela rejoint la classification des désirs selon Epicure : l’homme doit dans son intérêtne retenir que les désirs naturels et nécessaires. Au-delà du nécessaire physique, tout autre désir est alors source de mal. Le mal est d’abord un mal moral, le luxe ne procure qu’un plaisir supplémentaire, qui n’est pas donné par la nature et qui de ce fait n’est pas utile. L’objet de luxe, l’œuvre d’art, est l’objet dont la présence n’apporte rien mais dont l’absence fait souffrir.
L’art…