Fiche d’arrêt blanco

Arrêt Blanco :

Faits :
Agnès Blanco, fille de Jean Blanco a du se voir amputée de la cuisse suite à un accident dont Jean Blanco estime qu’il est de la responsabilité des 3 employés et del’Etat, qui les emploie. Il assigne donc ces trois employés et l’Etat, en la personne du préfet de la Gironde devant le tribunal civil de Bordeaux.

Procédure :
-24 janvier 1872 : Jean Blanco faitassigner devant le tribunal civil de Bordeaux les trois employés et le préfet comme représentant de l’Etat au motif que « cet accident est imputable à la faute desdits employés comme co-auteurs del’accident et l’Etat comme civilement responsable du fait de ces employés »
-29 avril 1872 : Le préfet de la Gironde propose un déclinatoire, acte qui conteste la compétence du tribunal civil de bordeaux.-17 Juillet 1872 : Le déclinatoire est rejeté par le tribunal, qui maintient donc la responsabilité de l’Etat et des employés.
-22 Juillet 1872 : le préfet de la Gironde prend un arrêté de conflitrevendiquant pour l’autorité administrative la connaissance de l’affaire, aux motifs que la responsabilité de l’Etat varie selon la branche du service public concerné et selon les circonstances et qu’ilest interdit aux tribunaux ordinaires de connaître des affaires de l’administration, en vertu des lois des 22 décembre 1789, du 18 juillet et 8 août 1790, du décret du 26 septembre 1793 et de l’arrêtédu directoire du 2 germinal an V

Problématique juridique :
Concernant les affaires impliquant la responsabilité civile de l’Etat vis-à-vis d’un particulier, quelle juridiction est compétentepour connaître du litige ?

Solution :
Le tribunal, considérant les lois des 16-24 août 1790, du 16 fructidor an III, sur l’ordonnance du 1er juin 1828, et la loi du 24 mai 1872, et le fait que laresponsabilité de l’Etat ne peut être régie par des principes contenus dans le code civil, au motif que la responsabilité de l’Etat est différente de la responsabilité en droit privé, du fait de la…

Facture

Les retards de paiement se sont dégradés en 2008 en s’établissant à 13,8 jours en Europe en moyenne, au lieu de 12,7 jours un an avant :
23 jours au Portugal
19,4 jours en Irlande
17,3 jours enItalie
15,8 jours au Royaume-Uni
14,7 jours en Espagne
13,7 jours en Belgique
11,9 jours en France
11,6 jours au Pays-Bas
10,4 jours en Allemagne

Afin de lutter contre cette situation, lescréanciers ont la possibilité de demander des intérêts de retard, soit librement fixés contractuellement, soit en l’absence de précisions du taux de la BCE plus dix points, soit 2,50 + 10 = 12,50 % aupremier janvier 2009.

En France, à compter du 1er janvier 2009, le délai de règlement est de trente jours en l’absence de convention spécifique. Le délai maximum est de quarante-cinq jours fin de moisou soixante jours. Dans certains secteurs, tels le transport routier ou la location de véhicules, les délais de paiement sont limités à trente jours.

Les organisations professionnelles d’un secteurd’activité peuvent réduire ce délais, mais ne peuvent les augmenter que si des raisons économiques objectives et spécifiques à ce secteur l’imposent. L’accord doit prévoir la réduction progressive dudélai dérogatoire vers le délai légal avant 2012.

Pour certains produits alimentaires périssables, les délais maximum sont de :
quarante jours pour les achats de produits alimentaires périssableset de viandes ou de poissons surgelés, de plats cuisinés et de conserves fabriqués à partir de produits alimentaires périssables
vingt jours pour les achats de bétail sur pied
trente jours fin dumois pour les alcools.

MORGEMOULIN SANIT reste ouverte au dialogue et en cas de nécessité, propose toujours à ses clients d’étendre le paiement en trois fois sans frais supplémentaire.
Les moyensde paiement acceptés par l’entreprise sont les espèces et les chèques bancaires sauf pour un montant supérieur à 3000 € où le paiement en espèce est interdit.

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G. Comptabilisation des factures…

Biographie de gaulle

Charles de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises en Haute-Marne, est un général, homme d’État et écrivain français.Après son départ pour Londres en juin 1940, il devient le chef de la France libre qui résiste face au Régime de Vichy, et à l’occupation allemande et italienne de la France pendantla Seconde Guerre mondiale. Président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, dernier président du Conseil de 1958 à 1959, il est l’instigateur dela fondation de la Cinquième République, dont il est le premier président de 1959 à 1969.
Il est l’unique grand maître de l’ordre de la Libération.Charles de Gaulle est né àLille ; son nom de famille n’est pourtant pas d’origine flamande, sa famille paternelle n’étant pas originaire du Nord[1]. Le nom « de Gaulle » semble être issu d’une ancienneforme germanique (franque ou normande) : De Walle, signifiant le mur (d’enceinte), le rempart, où De = le et Walle = mur, le w germanique ayant évolué en g en roman[Note 1]. Walleprovient du vieux saxon wal, qui a donné l’anglais wall ou le danois val. Le vieux saxon wal est un emprunt au latin vallum (rangée de pieux, palissade, rempart), de vallus(pieu). Bien qu’étymologiquement le « de » dans de Gaulle ne semble donc pas être une particule nobiliaire, le patronyme de Gaulle s’écrit toujours, par convention et par habitude,avec un « d » minuscule comme tous les noms à particule, nobiliaire ou non[2],[3]. Suivant cet usage, et conformément aux conventions de la langue française relatives à l’usagede la particule onomastique, le mot « Gaulle » étant monosyllabique, la particule « de » se conserve même quand le nom n’est pas précédé du prénom ou d’un titre de civilité[4].

Marion

Joseph Alois Schumpeter est né le 3 février 1883 à Triesch, en Moravie. Son père, industriel de la région, meurt très jeune en 1887 et c’est sa mère qui veille à son éducation et à son instruction, d’abord à Grat en Styrie, puis au lycée de Vienne.
En 1901, Schumpeter entre à la Faculté de droit et sciences politiques de Vienne en 1901, et il est reçu docteur cinq ans plus tard. D’abordpassionné d’histoire, le jeune historien découvre l’économie pure. Ce moment de sa vie est décisif, il s’oriente alors vers les recherches abstraites. Cette double aptitude d’historien-sociologue et au raisonnement abstrait marque toute son oeuvre.
Après avoir exercé quelques mois la profession d’avocat auprès des tribunaux mixtes d’Égypte, il rejoint l’Autriche.
Son premier ouvrage important (1908) : »Essence et Contenue Principal de l’Économie Nationale Théorique » (Das Wesen und de Hauptinhalt der Theoretischen Nationalokonomie), révèle la double influence de l’école autrichienne et de Walras. Cette publication lui vaut, quelques mois plus tard, une chaire à l’Université de Czemowitz (1909) puis à Gratz en 1911. Ensuite Schumpeter publie la « Théorie de l’Évolution Économique » (Théorie der WirtsChaftlichen Entwicklung) en 1912. En 1913-1914, il passe une année à Columbia, où il enseigne comme professeur d’échange. L’année même de la déclaration de guerre, il publie son histoire des théories économiques : « Epochen der Dogmen- und Methodenqeschichte ».
Après la révolution autrichienne, Otto Bauer le nomme Ministre des Finances. A la chute du Cabinet, il devient directeur d’une grandebanque privé à Vienne, qui fait faillite en 1924.
En 1925, il accepte la chaire qu’on lui offre à l’Université de Bonn où il enseigne jusqu’en 1934. En 1930 au cours d’un voyage scientifique, il enseigne un semestre à l’Université de Harvard, puis il y accepte une chaire, avec l’intention de se fixer définitivement. Il y reste jusqu’à sa mort en 1950. Sa vie désormais est entièrement consacré à sesétudiants et à son oeuvre.
Schumpeter « a accueilli et assimilé des aliments très divers qu’il a trouvés dans cinq directions » :
– Il s’est nourri des classiques anglais.
– Le second groupe dont il s’est inspiré est l’école autrichienne.
– Puis vient la conception de Walras sur l’équilibre.
– Ensuite la littérature anglo-saxonne.
– Enfin l’économiste se double d’un historien et d’un sociologue.Schumpeter est un unificateur. Par rapport aux travaux de langue allemande orientés dans deux directions générales: l’une historique et sociologique, l’autre mathématique et déductive, son originalité est d’avoir tenté la synthèse des deux sortes de travaux. » Par rapport a l’ensemble de sa pensée économique, Schumpeter, a tenté la synthèse du système de l’École autrichienne et de celui del’École de Lausanne d’une part, de ces deux systèmes abstraits et du système historique et sociologique de Werner Sombart et de Max Weber, d’autre part ».
L’auteur utilise l’apport des théoriciens de l’équilibre tout en introduisant dans sa statique un fondement « sociologique et non mécanique ». Mais son circuit diffère de la statique en son sens habituel. L’offre égale la demande qui est connue parexpérience, les techniques n’évoluent pas, et les agents ont un comportement routinier. Les biens décrivent à chaque période le même circuit fermé, ne sont utilisés à la consommation et à la production que les biens produits à la période précédente et sont produits ceux nécessaires à la période suivante. Dans le circuit schumpéterien, il n’y a pas d’intérêt car il n’y a pas de réserve de bien deproduction produit.
C’est par combinaisons nouvelles des facteurs de production que Schumpeter passe du « circuit » à l' »évolution », c’est à dire de la statique à la dynamique, ceci peut se produire dans cinq cas :
– La fabrication d’un bien nouveau,
– L’introduction d’une méthode de production nouvelle,
– L’ouverture d’un débouché nouveau,
– La conquête d’une source nouvelle de matière…

Ellis island

Avant 1892 et l’ouverture d’Ellis Island comme centre de réception des immigrés à New York, le débarquement des voyageurs se faisait à Fort Clinton, à l’extrême sud de Manhattan (aujourd’hui dansBattery Park), au grand dam des habitants qui se plaignaient de la situation, imputant nombre de maux aux nouveaux arrivants. Ellis Island s’appelait alors Fort Gibson et était une place militaire quifaisait partie du système de défense de la ville contre la flotte britannique. L’île apparut alors comme une meilleure solution, permettant d’isoler les migrants avant leur acceptation aux États-Unis etd’éviter les évasions. Originalement appelée Little Oyster Island (île de la petite huitre), on la nomma Ellis Island en référence à Samuel Ellis, colon venant probablement d’Écosse, qui en fut sonpropriétaire dans les années 1770, avant son rachat par l’État de New York.

Les bâtiments du centre d’immigration d’Ellis Island a été créé par les architectes Edward Lippincott Tilton et William A.Boring qui reçurent une médaille d’or à l’exposition universelle de Paris en 1900 pour le design du bâtiment principal.

Le centre fédéral d’immigration ouvrit le 1er janvier 1892 et fut fermé le12 novembre 1954 après le passage et l’inspection de plus de 12 millions d’immigrants par le Bureau d’immigration des États-Unis. Durant les 35 années d’activité, plus de 8 millions d’immigrations ontété enregistrées localement par l’administration de l’État de New York au Castle Garden Immigration Depot à Manhattan.

1907 a été l’année la plus active à Ellis Island avec l’arrivée de 1 004 756immigrants. Le 17 avril de cette année-là a vu l’arrivée de 11 747 immigrants.

Ceux qui présentaient des signes de maladies étaient renvoyés dans leur pays ou gardés à l’hôpital de l’île pour unetrès longue période. Par la suite, les immigrants se virent poser une série de 29 questions incluant leur nom, leur métier et la quantité d’argent qu’ils avaient sur eux. Généralement, ces immigrants…

Tablette multimédia, revue de presse tc

Les tablettes multimédias : une révolution !
En 2009, l’ère du numérique voit l’apparition d’une nouvelle famille de produits. Situé entre l’ordinateur portable et le Smartphone, la tablette tactile innove par un format jusqu’alors inédit dans le monde de l’informatique grand public. La tablette tactile est un nouveau moyen d’interaction avec internet, de communication ou encore dedivertissement pour les consommateurs.
Un Format Révolutionnaire
Comme cité en introduction la principale innovation de la tablette tactile c’est avant tout son format. Tout d’abord l’épaisseur de l’appareil dépasse rarement 2 cm. Puis une tablette est généralement dotée d’un écran entre 17 (environ 7 pouces) et 25 cm (environ 10 pouces. C’est pourquoi on peut distinguer encore deux sous catégories danscette famille de produits. D’un côté les tablettes à grand écran comme l’iPad d’Apple (9 pouces) ou la tablette Archos 101(10.1 pouces), de l’autre des tablettes plus compactes comme la Galaxy Tab de Samsung (7 pouces). Cette différence de taille d’écran offre des utilisations différentes pour les consommateurs.

En effet le principal atout des grandes tablettes est le confort d’utilisation quipermet de visionner plus facilement des films, des photos de vacances, ou encore écrire des emails via le clavier virtuel avec plus d’aisance d’une que des tablettes compactes.
Cependant les tablettes compactes, bien qu’ayant un confort d’utilisation inférieur, remporte un succès tout aussi important. Les tablettes tactiles compactes disposent exactement des mêmes fonctions que leurs consœurs touten ayant l’attrait de la commodité de transport. En effet une tablette compacte pèse environ 400g alors que les tablettes à grands écrans peuvent monter jusqu’à 800g soit deux fois. Ce qui fait de ces tablettes deux utilisations biens distinctes.
Des Fonctionnalités à l’écoute du consommateur
La fonctionnalité dominante des tablettes numériques reste incontestablement l’accès à internet, quiest possible par Wifi ou 3G. En effet l’idée principale des tablettes est d’avoir un dispositif ludique et ergonomique avec lequel il est possible d’accéder à internet partout tout en proposant une façon de naviguer plus confortable que sur un téléphone portable et moins encombrante qu’un ordinateur. L’idée est une réussite absolue pour leurs précurseurs. La taille de l’écran ainsi que safonctionnalité tactile rende la navigation très pratique et agréable pour n’importe qui : elle est très intuitive.
Si la réussite des tablettes tactiles est tel c’est justement que les fonctionnalités qu’elles proposent peuvent toucher tous les publics. Que ce soit le visionnage des photos de vacances que l’on apporte à sa grand-mère, la consultation de mails dans le métro par un cadre, la lecture delivre électronique (Ebook) le soir dans son lit ou lors de voyage et même des jeux éducatifs pour vos enfants, les tablettes n’épargnent personne. Il est même dorénavant possible de téléphoner avec la Samsung Galaxy tab !
De plus la tablette apporte à l’informatique un usage popularisé sur les smartphones, à savoir le téléchargement de petites applications. À chacune son usage : altimètre pour serepérer en montagne, calendrier des fruits et légumes de saison, outils de traitement photos, réseaux sociaux, jeux… Impossible de les citer tous tant l’offre est variée. Les entreprises sont même de plus en plus à proposer leurs applications gratuites en rapport direct avec leurs activités (consulter sa banque, localiser les enseignes d’une franchise…). Plus de 300 000 applications disponiblessur l’AppStore (boutique en ligne d’Apple) et 200 000 sur l’Android Market (boutique en ligne de Google).

Vous l’aurez compris de là à penser qu’elles pourraient un jour remplacer un ordinateur portable voir même le mobile, il n’y a qu’un pas !
Un marché florissant

Devant le succès retentissant de l’iPad, la fameuse tablette multimédia d’Apple (sortie en Avril 2010), de nombreux…

Dissertation sur « la littérature, c’est un reproche qu’on adresse au monde. dans ce reproche, chacun s’y retrouve. l’art se fait contre le destin ». sorain

« La littérature, c’est un reproche qu’on adresse au monde. Dans ce reproche, chacun s’y retrouve. L’art se fait contre le destin ».
Jean-François Somain
Extrait de La vraie couleur du caméléon
La littérature, œuvre écrite ou orale, prend ses racines en France vers le XIe siècle avec l’apparition des premières chansons de geste. Depuis, elle n’a cessé de nous raconter des histoires ou detoucher notre émotion avec ses vers. Mais la littérature, et donc ses auteurs, n’a-t-elle pour ambition que de nous divertir ? L’auteur n’a-t-il pas voulu, aux travers des siècles, transmettre un message à ses lecteurs ? Ou au contraire, avait-il certaines choses à « reprocher » au monde qui l’entoure ? Le reproche, ou le fait de trouver des défauts à quelque chose, de le critiquer, ne seretrouve-t-il pas dans la littérature ? C’est ce qu’affirme Jean-François Somain dans cette citation : la littérature serait un moyen pour l’auteur, de faire passer une critique contre la société ou les mœurs qui l’entourent. Selon lui, les cibles de cette critique sont nombreuses et diversifiées, de même que les individus qui sont en relation avec les différents objets de cette critique. Enfin, il nousaffirme également que la littérature peut faire plus que de dénoncer, mais bel et bien influencer le destin, l’histoire. Voilà trois propositions qu’il nous convient d’étudier. Nous devons donc déterminer si la littérature contient des éléments de critique, et de justifier le choix de la littérature pour transmettre des idées. Il nous faudra étudier la diversité des individus, institutions ou mœurscritiquées, et enfin déterminer si l’art littéraire peut influencer le déroulement de l’histoire. Notre raisonnement se basera sur des exemples littéraires allant du moyen-âge au XVIIIe siècle. 1
Pour débuter, il convient de rappeler que l’écrivain cherche à s’adresser à son public, à communiquer avec lui, que ce soit par le biais du roman, de la poésie, du théâtre ou de n’importe quel genrelittéraire. La littérature comme divertissement nous apparaitrait alors comme quelque peu « simpliste », écrire pour simplement divertir, peu gratifiant. Dès lors qu’il atteint un certain public, l’écrivain sait qu’il peut communiquer avec lui, lui transmettre ses idéaux. Le reproche, la critique intervient alors. Le choix de la littérature peut se justifier si l’on observe le contexte littéraire àpartir du moyen-âge. Au XIe siècle déjà, la censure joue un rôle central, que ce soit de la part de l’Eglise au Moyen-âge, de l’Académie Française dès 1635 ou encore des monarques français (particulièrement sous Louis XIV). Il devient alors impossible d’exposer directement et librement ses opinions sur certains sujets sous peine de sanctions allant jusqu’à la peine capitale. Quoi qu’il en soit,pour faire passer une critique, l’individu devra le faire de manière détournée, la littérature

se prête alors parfaitement à ce « jeux ». Plusieurs choix s’offrent à l’auteur pour contourner la censure. Premièrement, la littérature prend souvent place dans un univers, un contexte narratif complètement irréaliste, fantastique ou encore issu de mythologies antiques. Dans Le Roman de Renard lespersonnages sont des animaux et chez Rabelais (Gargantua), des géants. Dès lors, comment pourrait-on, au premier abord trouver dans ces textes, en apparence saugrenus, une quelconque critique d’une société française, elle, bien réelle. Placer son intrigue dans un univers à priori irréaliste est donc un bon moyen d’esquiver la censure. En effet, toute accusation envers une œuvre de contenir deséléments de critique pourra être niée par l’auteur, sous couvert de cet univers fantastique. Un autre moyen d’échapper à cette censure, peut être pour l’auteur de dissimuler sa véritable identité, sous un pseudonyme, comme l’ont fait François Rabelais (Alcofribas Nasier, anagramme de son nom) ou Voltaire (Docteur Ralph). Certains ouvrages sont imprimés à l’étranger (notamment à Amsterdam), afin…

Molière, une vie consacrée au théâtre

Molière, une vie consacrée au théâtre

Jean-Baptiste Poquelin, plus connu sous le nom de Molière, est né à Paris le 17 février 1673. Fils de tapissier, il est destiné à le devenir lui aussi. Maisce métier ne le passionne pas, et il découvre avec son grand-père maternel le théâtre. Celui-ci l’emmène voir des farces sur le Pont Neuf, et des tragédies à l’hôtel de Bourgogne. Il se prend d’unepassion tragique à ce moment là. Après avoir terminé ses études au collège de Clermont et avoir fait des études de droit, il s’engage à 21 ans dans la carrière théâtrale.
En 1643, Molière s’associe avecles trois Béjart (Joseph, Madeleine avec qui il partagera sa vie pendant quelques années, et Geneviève) pour constituer l’« Illustre Comédie ». Celle-ci est la troisième de Paris, et elle joueprincipalement des tragédies. Jean-Baptiste, en renonçant à sa charge de tapissier, a été émancipé par son père, et n’a reçu qu’un faible acompte sur l’héritage maternel. La troupe rencontre desdifficultés financières, et les recettes ne compensent pas les investissements. Les dettes s’accumulent, et Molière finit en prison. Libéré avec l’aide de son père, il quitte Paris en 1645.
Humilié par lacapitale qui ne reconnaît pas son talent tragique, il part avec sa troupe en province. Elle fait le tour des villes où elle représente des tragédies, et parfois les comédies que créent Molière. Il écrit sapremière « grande » comédie en 1655, L’Etourdi ou les contretemps. Molière et les Béjart jouent à cette époque dans la troupe du prince de Conti, jusqu’en 1656 où celui-ci devient subitement hostileau théâtre. Molière et sa troupe retournent donc à Paris, plus de 10 ans après son départ, dans l’intention de prendre sa revanche.
De retour à Paris, Monsieur prend la troupe de Molière sous saprotection. Dans ce cadre privilégié, elle joue des tragédies et des comédies, mais pas de création. Les recettes sont alors moyennes. Mais en 1659, Molière crée sa première pièce parisienne, Les…

Droit

le domicile

Le Code civil y consacre – ce qui marque son importance aux yeux du législateur de 1804 – un titre entier (le titre III du livre I) mais seulement 10 articles (les articles 102 à 111). Les dispositions contenues dans ce titre ont pour but d’assurer le rattachement juridique de toute personne à un lieu (celui de son domicile). Le domicile est donc, à côté dunom, un autre élément d’identification de la personne : le nom désigne, le domicile situe. Trois observations liminaires sur ce rattachement par le domicile.
– 1ère observation : Le principe selon lequel toute personne doit être rattachée à un lieu est posé par l’art. 102 C. civ.. Celui-ci énonce, en effet, que « Le domicile de tout français, quant à l’exercice de ses droits civils, est au lieuoù … ». Toute personne (au moins tout citoyen français) a donc obligatoirement, à tout moment, un domicile, et ne peut avoir, à un moment donné, qu’un seul domicile. Le domicile assure ainsi bien, à tout moment, le rattachement géographique de toute personne. Deux remarques supplémentaires sur cette disposition.
( 1ère remarque : L’art. 102 indique (cf. « … quant à l’exercice de sesdroits civils… ») que la définition qu’il donne du domicile vaut – et ne vaut seulement que – pour ce qui touche à l’exercice des droits civils (et donc aussi pour tout ce qui touche à l’exécution des obligations de nature civile). Les « droits civils » (et les « obligations de nature civile »), ce sont, rappelons-le, les droits et les obligations autres que politiques[1] dont une personne peut êtretitulaire. Conséquences : la définition que le Code civil donne du domicile (cf. infra) ne s’applique pas en matière politique (par exemple, en matière électorale) ; mais, sauf dérogations expresses prévues par la loi (et il y en a), elle s’applique dans tous les autres domaines du Droit, qu’il s’agisse du Droit privé ou du Droit public.
( 2ème remarque : En vertu de l’art. 102, unepersonne ne peut avoir, à un moment donné, qu’un seul domicile. Conséquence : le mot « domicile » a, dans le langage juridique, un sens différent de celui que possèdent les mots « résidence », « demeure » ou « habitation ». Le terme de « domicile » désigne uniquement le lieu auquel une personne est juridiquement rattachée tandis que les autres (résidence, demeure et habitation) s’appliquent à tout lieu où unepersonne habite.
– 2ème observation : A quoi sert de rattacher toute personne à un lieu ? Traditionnellement, le domicile présente, en Droit privé français, trois utilités principales[2].
( Premièrement, le domicile est le lieu où la loi présume qu’il est possible de joindre la personne. Exemple : la loi (art. 654 à 656 NCPC) pose que les actes de procédure adressés par une partie àune autre, lorsqu’ils ne peuvent pas être signifiés (notifiés par voie d’huissier) directement à la personne elle-même, doivent être signifiés à son domicile (et quand le domicile n’est pas connu à sa résidence)[3]. Autre exemple : sauf convention contraire (et sauf cas particuliers), un paiement doit être fait au domicile du débiteur (cf. l’art. 1247 C. civ.)[4].
( Deuxièmement, ledomicile sert à rattacher une personne à une circonscription géographique (un Etat, le ressort des tribunaux, le territoire d’une commune, etc.) lorsque la loi lie l’exercice d’un droit à l’appartenance à une circonscription géographique. Exemple : la loi (art. 42 et 43 NCPC) pose que, en matière contentieuse[5], le tribunal compétent est, en principe (il existe des atténuations[6] et desexceptions[7] à ce principe), celui dans le ressort duquel le défendeur a son domicile (cette règle a été posée pour éviter que le défendeur n’ait à se déplacer).
( Troisièmement, en Droit international privé, le domicile sert parfois à déterminer le droit applicable à un rapport juridique. Exemples : 1) Les successions mobilières sont régies, quelle que soit la nationalité du défunt et de ses…

Commentaire photo

Julien 31/05/2010
Chaumond
2°3

Commentaire de photo humaniste.

Cette photo, en noir et blanc, a été prise place du capitol en mai 2010 par Julien Chaumond.
Le contexte danslequel a été pris la photo est un contexte de crise économique qui est représenté par cette mendiante qui est probablement devenu comme cela dû a la crise économique. Cette personne représenteaussi l’immigration qui est de plus en plus important en France.
La composition :
Sur cette photo on remarque deux plans bien distincts composé, pour le premier, de la fenètre arrièred’une voiture et, pour le deuxième, d’une mendiante assise et d’un homme debout. De plus on constate que cette photo a un double cadre avec la fenètre de la voiture, c’est une mise en abyme. Lepoint de vue adopté et celui d’un passant voyant cette femme.
Les lignes de forces :

La durée d’exposition de cette photo est long car la personne a gauche et la mendiante sont flous.Et la mise au point a été faite sur la mendiante.

L’interprétation :
On remarque que la mendiante cherche de l’argent, mais elle prisonnière dans cette vitre. Elle ne peut pass’echapper, ne peut pas sortir de sa pauvreté. C’est d’ailleurs pour cela que avec le reflet de la vitre où l’on peut voir des batiments qui représente les gens riches alors que tout cela n’affectepas la mendiante ça ne la concerne pas, c’est pour ça que ce n’est qu’un reflet comme un rève par exemple.
On constate un contraste entre la mendiante et l’homme a gauche car, la mendianteest assise par terre a l’intérieur de la fenètre et nous regarde tandis que l’homme est debout de dos et hors du cadre. On peut penser qu’il est libre alors que la mendiante est prisonnière desa pauvreté. On peut penser qu’elle assise car le haut de la fenètre l’empèche de se relevé donc elle bloqué par ce monde qui évolue autour d’elle alors qu’elle reste dans la précarité.