Comment expliquer l’exclusion sociale ?

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|Comment expliquer l’exclusion sociale ? |

I – La précarité et le chômage : principaux facteurs de risque dans le déclenchement du processus d’exclusion sociale

A) Le chômage, souvent de longue durée, et la précarité constituent des facteurs clés de l’insuffisance de ressourcesfinancières

§ Faiblesse ou absence de revenus

La faiblesse des revenus ou encore son absence complète se traduit par des situations de pauvreté monétaire allant même jusqu’à l’extrême pauvreté comme l’indique Jacques Freyssinet dans la dixième édition de « La Découverte ». Cette situation concerne aussi bien les chômeurs que les travailleurs pauvres, traduisant la relationentre le chômage et la précarité. Ces deux termes pourtant différents s’avèrent en parfaite adéquation tant ils favorisent l’exclusion sociale. La protection sociale, telle que les assurances constitue également un facteur déterminant, étant donné que la prise de risque des individus est liée au fait qu’ils doivent contribuer activement à leur sécurité, et donc au déroulement de leurs vies. C’esten tout cas ce que nous indique globalement Dominique Schnapper dans son article « l’exclusion » paru dans « la découverte » de 1996. La montée du chômage et la précarisation de l’emploi, en affaiblissant le travail comme instance principale d’intégration, constituent le point de départ, soit la cause déterminante du processus d’exclusion. Toute autre catastrophe de la vie peut conduire àl’exclusion. En effet, l’exclusion ne désigne pas seulement un état comme la pauvreté, mais correspond à un processus complexe d’accumulation, d’handicaps sociaux qui se renforcent mutuellement. C’est cette association d’idées qui nous amènent à l’étude du schéma de J. Brémond et de A. Geledan issu d’un dictionnaire des sciences économiques. Ce schéma représente des trajectoires complexes dans lesquelless’entremêlent le chômage, la maladie, les ruptures familiales, l’isolement affectif, la faiblesse des revenus et les limites de l’assistance sociale. On assiste donc à un triptyque regroupant la perte d’emploi et ses conséquences notamment en termes de revenu et de perte de lien social qui conduisent à l’isolement social. Dans ce schéma, deux « chemins » peuvent être suivis :
•chômage(chômage de longue durée(perte de droits(insuffisance de revenus(précarité économique
• chômage(perte de liens sociaux(risque de rupture familiale(perte de reconnaissance sociale( isolement
Le système de protection sociale fondé sur une logique d’assurance pénalise donc les populations ayant le plus de difficultés à s’insérer sur le marché du travail (jeunes, non qualifiés, femmes…).2) Le non accès à des conditions de vie satisfaisantes

La précarité économique se traduit par l’impossibilité d’accès à la consommation : accès au logement, accès aux loisirs, ce qui empêche l’acquisition d’un statut dans la société marchande. On peut notamment observer ce phénomène avec l’article « 80% au bac… et après » de Stéphane Béaud paru de « La Découverte ». Cetarticle résume la vie en HLM, soit la vie dans des logements dits repoussoirs, soit des lieux d’enfermement dans un espace fermé, ou chacun se connait, et où les intrus sont mal vus. Cette situation peut avoir deux effets sur la personne, un effet rassurant, soit de se sentir protéger, entouré de personnes semblables à la sienne, mais aussi un effet de piège puisque la vie des HLM se construit dans unesorte de communauté où autrui n’a pas sa place, ce qui peut constituer un handicap dans la construction des futures générations. Globalement, cette vie, bien que appréciée dans l’enfance et l’adolescence peut entrainer un échec cuisant d’adaptation au monde extérieur à l’âge adulte.
Par leurs faibles revenus, les chômeurs, ne peuvent en aucun cas satisfaire largement leurs besoins. Ils se…

Géologie

Coupe de Jaujac

Arrêt 2 :

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Par la suite, nous sommes allés étudier les roches des projections sur le flanc de la Coupe de Jaujac, mais auparavant nous avons remarqué sur les bords dela route la présence de Schiste.
Arrivé sur les lieux, nous pouvons observer, d’un premier regard, que la structure serait constituée d’une structure de type strombolien car on semble voir unesuccession d’épanchement et de projections. ou
Arrivé sur les lieux, la structure apparaissait, au premier regard, être constituée d’une structure de type strombolien car il nous semblait voir unesuccession d’épanchement et de projections.
Nous sommes ensuite partis rechercher et récolter des échantillons des roches présentes.
Après recherche, nous avons découverts plusieurs types de rochesvolcaniques. Certaines proviennent du manteau tandis que d’autre émanent de projections volcaniques.

Ces découvertes rejoignent et valident notre hypothèse sur le type strombolien du cône.

Sesprojections volcaniques sont constituées de basalte métamorphisé, qui est formé de plagioclase, d’olivine et de pyroxène. Cette roche se cristallise en surface.

La péridotite est une roche plutoniqueprovenant du manteau.

On remarque sur ce morceau la présence de péridotite. Le basalte contient souvent des enclaves arrachées lors de leur ascension magmatique vers la surface de la Terre. Ainsi, ici,de la péridotite arraché au manteau terrestre. La péridotite est constituée de 3 minéraux principaux qui sont l’olivine, l’orthopyroxène et le clin pyroxène. La couleur singulière de cette roche estdue à la présence d’olivine.
Nous sommes en présence d’un échantillon que nous n’avons pu identifier. Au moment de la découverte, cette pierre était d’une forme arrondie et d’aspect basaltique. Aprèsl’avoir brisé, nous avons remarqué un cœur granitique enrobé d’une structure basaltique dense. Il se pourrait que ce soit une: un bloc de granite projeté lors de l’éruption et qui fut entouré de…

Le problème du corps et de l’ésprit

La « croix des philosophes » :
le problème du corps et de l’esprit

Introduction
Rappel du problème
Nous nous sommes posé une question : qu’est-ce que l’homme ? Autrement dit, quel est le « propre » de l’homme ? Nous avons choisi d’examiner l’une des réponses apportées à cette question, la réponse humaniste. Pour ce mouvement de pensée (dont on voit qu’il court tout au long de l’histoire etne se limite pas à la période de la Renaissance) l’homme se définit par la liberté. Il est « l’animal doué de libre-arbitre ». Au cours de nos analyses il nous est apparu que cette différence supposait la raison. Si l’homme n’est pas un animal comme les autres, c’est qu’il agit selon la raison, tandis que les (autres) animaux suivent leur instinct. Pour mieux comprendre cette thèse nous noussommes tourné vers la pensée de Descartes. Pour lui, en effet, c’est parce qu’il est doué du libre-arbitre que l’homme peut-être dit « à l’image et à la ressemblance de Dieu » – et en cela différent des animaux.
Descartes face aux critiques
Mais la thèse défendue par Descartes ne rencontre-t-elle pas des obstacles ? Indépendamment de la question de Dieu, dont on peut ici faire abstraction, peut-on,ainsi qu’il le fait, distinguer si radicalement l’homme de l’animal et affirmer que le fondement de cette distinction est son libre arbitre ? C’est à cette question que nous allons consacrer les deux prochains cours. Le premier (celui que je vous donne ici) portera essentiellement sur la question de l’animalité, le second se consacrera, à partir d’une lecture de Freud, plus spécialement à laquestion du libre-arbitre. Mais il va de soi que s’interroger – et dans une certaine mesure affirmer – l’animalité de l’homme revient, peut-être, non à nier mais du moins à ramener à plus de modestie l’idée que nous nous faisons de notre liberté.
La question du corps et ses enjeux
Si je me découvre au terme de cette deuxième méditation comme conscience, faut-il pour autant me réduire à celle-ci ? Nesuis-je que cette conscience ou, dans les termes de Descartes, une chose pensante ? Il n’est pas besoin de réfléchir longtemps pour voir combien une telle réduction est absurde, contraire à ce que nous vivons. A l’évidence je ne suis pas un pur esprit : je suis incarné. On ne saurait décrire la condition humaine en faisant abstraction de sa corporéité. Mais, à vrai dire, Descartes n’ignore pas quenous avons un corps. Loin de là. Le corps joue un rôle essentiel dans son œuvre, il en est même l’un des problèmes les plus importants et les plus complexes. Il est par conséquent nécessaire de reprendre à nouveau frais notre analyse.
Nous allons voir que la façon dont Descartes pense l’union de l’âme et du corps est extraordinairement problématique et pour tout dire contradictoire. C’est cettecontradiction qui nous conduira à refuser son modèle pour en proposer un autre. Le problème est important, car il nous poussera à penser le rapport de l’homme à l’animal autrement que ne le faisait Descartes. Nous verrons l’homme se rapprocher de l’animal, reprendre sa place au sein des vivants. La vision de l’homme élaborée par Descartes s’en verra ébranlée.
I. Le corps et l’esprit : leur unioncomme problème
I.1. La certitude de l’esprit et l’expérience du corps
Que savons-nous ? Que nous sommes une chose pensante, autrement dit que la conscience définit au plus profond notre être dans la mesure où elle régit notre rapport au monde et à nous-même. Mais ne sommes-nous que cette chose pensante que nous savons avec une absolue certitude être ? Que nous apprend l’expérience ?
« Touteconscience, disait Husserl, est conscience de quelque chose » : la conscience est intentionnelle : elle vise toujours et par essence quelque chose. Si donc nous sommes conscient c’est que nous avons conscience de quelque chose. Or, de quoi avons-nous conscience ? Ou, si l’on préfère que percevons-nous ? Nous nous apercevons-nous même : j’ai conscience de moi-même, et c’est d’ailleurs pourquoi je…

Grille évalaution rh ong

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Section 1 : INFORMATION GENERALE

Nom : Département :

Prénom : Service :

Libellé de fonction : Nom du responsable hiérarchique (manager) :

Date d’entrée en fonction (mois/année) : Nom du responsable fonctionnel :

Date dernière revue de description de fonction : Date de l’entretien :

Section 2 : EVALUATION DE LA PERFORMANCE

2.1 EVALUATION DE LA PERFORMANCE DEL’ANNEE ECOULEE

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|Rappel des objectifs spécifiques|Synthèse de l’appréciation de la performance obtenue |
|1. ||
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|2. ||
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|3.| |
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|4….

Aucun

LES THÉORIES EN CRIMINOLOGIE

Les personnes qui violaient l’ordre social étaient considérées comme des sorciers. À l’époque du Moyen- Age, cette catégorie de personnes recevait une punition donnéepar l’état. Le but de la punition était dissuasif. Pour éviter à cette époque que le crime devienne une mode, des peines dissuasives étaient données.

Les théories en criminologie nous permettent decomprendre pourquoi des individus se conforment ou au contraire dévient des normes sociales ou légales.

1) La criminologie classique

Le pionnier de cette école fut Cesare Beccaria. Cetteécole marque la naissance de la criminologie. Les principes de base de la criminologie classique sont que l’homme est bon et fait des choix rationnels. L’homme choisit de commettre un délit criminel. Cecourant laisse beaucoup de place au libre arbitre.

Une personne choisissant le crime peut être contrôlée par sa peur de punition. Le courant de la criminologie classique a donné naissance auxidées de culpabilité et responsabilité.

Beccaria amène le concept du contrat social. Ce dernier est un consensus basé sur le respect des individus et de leurs biens.

2) Le positivisme biologiqueLes positivistes mettent l’emphase sur le criminel. Ils cherchent à comprendre le passage à l’acte. Pour les positivistes de nature déterministe, les criminels sont disposés dès leur naissance.Cesare Lombroso classe les criminels en 4 catégories principales :

– Les criminels-nés (ceux ayant des traces d’atavisme)

– Les criminels déments (épileptiques, alcoolique etcc)- Les criminels d’occasion

– Les criminels de la passion (celui qui n’a aucune marque d’atavisme et qui a commis son délit pour de nobles raisons)

Un criminologue est positiviste quand iladhère aux trois positions suivantes :

– L’empirisme

– L’objet d’étude est le criminel, être distinct du non-criminel

– Le positivisme est un déterminisme

Le positivisme de…

Marché streetwear

Avant tout il est important de rappeler que le marché du streetwear est un marché encore très difficile à cerner car on n’a pas encore vraiment idée de son développement. Rare sontceux qui peuvent dire aujourd’hui ce marché. Cependant, tous s’accordent pour dire que c’est un marché en pleine expansion, qui a tendance à fleurir un peu partout mais aussi n’importecomment. Le grand nombre d’enseigne non immatriculée ne peut permettre de mesurer avec exactitude l’enjeu de ce marché. Cette avancée non contrôlé à d’ailleurs tendance à entraînerune cannibalisation de certains produits d’une même marque.

Le marché du streetwear a proprement parlé fait figure de paradoxe de nos jours. En effet, comme il a été mentionnéprécédemment, l’offre est de plus en plus forte sur le marché et ce de manière constante depuis quelques années. Néanmoins, nous avons tout de même constaté qu’elle ne concorde pas avec laréalité du marché potentiel. Assurément, la demande sur le marché du streetwear n’augmente pas et a même tendance à diminuer. Cela s’explique simplement par une volonté du marché dechanger de style vestimentaire. Cette volonté profite largement aux magasins type fashion et classique, qui suivent les modes du moment. Par là, nous pensons à des magasins type Celio,H&M ou encore Zara.

Il s’avère que les attentes des clients aujourd’hui en matière de prêt-à-porter aient changé au fil du temps et que le streetwear est de moins en moins dansl’air du temps. C’est pourquoi on remarque qu’actuellement beaucoup de distributeur cherche à renouveler leurs gammes streewear en la rendant plus chic. Ainsi on voit éclore des magasinstels que Citadium ou Face, qui cherchent à reconquérir une clientèle 15-25 ans avec des produits revisités, plus recherchés, plus raffinés en se rattrapant vers le vintage.

Les sommes astronomiques

Depuis la 2éme moitié du 20siecle que l’argent fait vraiment son apparition dans le milieu du sport.
L’argent est il moyen d’attirer un monde pas trés clair dans la vie du sport et d’amasser le plusd’argent possible.

Jamais les lois économiques n’ont prévalu à ce point sur les lois sportives. Le sport professionnel génère aujourd’hui des masses d’argent colossales et représente uneactivité économique comme une autre avec ses investissements, ses dividendes, ses chiffres d’affaires…

Si l’on regarde le marché du football, par exemple, il représente actuellement 250 milliardsd’euros, soit 1 % du PIB des pays développés. On assiste à une véritable escalade de l’argent dans le sport, avec l’augmentation des salaires des joueurs, des droits de télédiffusion, des endettementsdes clubs, des montants des transferts… Au détriment, souvent, de l’esprit sportif mais aussi de la sagesse économique.

La toute puissance de la télévision

Pour l’ensemble des sports, le poidsde l’audience directe s’est considérablement réduite depuis le début des années 80, au profit de l’indirecte. Le téléspectateur a ainsi depuis longtemps supplanté le spectateur en tant que premierpayeur de spectacles sportifs. Pour prendre un exemple significatif, le football est aujourd’hui financé à 50 % par la télévision.

Les salaires des sportifs

Dans le domaine du ballon rond, le poidsde la masse salariale en France a été multipliée par 2,5 en cinq ans. En 1997 et 1998, le salaire moyen d’un joueur était de 15 245 euros par mois. Aujourd’hui, il approche les 30 490 euros.

A 20ans, un espoir comme Djibril Cissé touche 76 225 euros par mois à Auxerre ! Et les salaires des stars de l’équipe de France dépassent eux l’entendement.

Mais cette dérive ne concerne pas seulementle football. Ainsi, Michael Schumacher, avec des revenus annuels (salaire Ferrari, contrats personnels et merchandising) de 66,5 millions d’euros, est le sportif le mieux payé au monde.

Mais cette…

Mcdonalds

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|Financement des PME au Maroc |
|Réalisé par : MR EL HYANI MOHAMED|
|Introduction générale |
|Les petites et moyennes entreprises constituent la base du tissu économique du Maroc. Numériquement de loin les plus nombreuses, ellesparticipent de manière |
|positive à la croissance économique, à la création d’emplois et au développement régional et local. Néanmoins, leur contribution reste largement en delà des |
|potentialités que cette catégorie d’entreprises peut faire valoir. |
|La Petite et Moyenne Entreprise,toute entreprise gérée et/ou administrée directement par les personnes physiques qui en sont les propriétaires, copropriétaires ou |
|actionnaires, et qui n’est pas détenue à plus de 25% du capital ou des droits de vote par une entreprise ou conjointement par plusieurs entreprises ne correspondant |
|pas à la définition de la P.M.E.|
|Dans la 1ère partie, nous allons traiter dans un 1er chapitre les différentes approches et définitions des PME. Ainsi que son importance et son rôle dans l’économie |
|nationale, et dans 2ème chapitre on va imposer les dispositions générales de la nouvelle charte relative aux PME, ainsi que les contraintes audéveloppement des PME.|
|La 2ème partie sera consacrée au système de financement des PME. |
|Première partie : les PME et la nouvelle charte |
|Introduction de la 1èr partie|
|Actuellement, l’importance de la PME, considérée comme le moteur de la croissance économique, se situe dans le fait qu’elle soit capable par sa structure à supporter|
|les effets de la mondialisation, de s’implanter dans toutes les régions et essentiellement qu’elle soit fortepour voyeuse de l’emploi. |
|Toutefois, au Maroc la PME bien son rôle soit important, elle soufre de beaucoup de problèmes. En effet, bien que la PME/PMI représente 95% du tissu productif, sa |
|part dans la création de la valeur ajoutée est très faible. Elle ne dépasse pas 20% de l’ensemble de la valeur ajoutée engagée. ||Donc en vue de dynamiser cette entité et de lever les handicaps qui empêchent son développement, plusieurs rencontre, séminaire et débats ont été organisés et qu’ont|
|donné naissance à la nouvelle charte de la PME, qui créé le cadre réglementaire de cette entité. |
|L’adoption de cette charte, constitue donc une avancéeimportante pour la promotion, le développement et renforcement du tissu des PME. |
|Chapitre 1 : Différentes approches et définitions de la PME |
|Il n’est pas facile de définir la PME qui se rapporte à la fois à une notion économique et à une notion de structure, et…

Le copax : le mécanisme de maintien de la paix de la communauté économique des etats de l’afrique centrale.

Il est important de rappeler que le développement économique d’un Etat ou d’un groupe d’Etats ne saurait se faire dans un environnement de conflit et d’instabilité politique. C’est fort de cette observation que les différents chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Afrique centrale, lors du sommet tenu à Yaoundé au Cameroun, le 25 février 1999, ont créé un mécanisme de promotion, de maintien et deconsolidation de la paix et de la sécurité dans la sous-région. L’instance qui en a résulté est dénommée « Conseil de Paix et de la Sécurité de l’Afrique Centrale », en abrégé COPAX. Il est l’organe de concertation politique et sécuritaire des Etats membres et le Traité l’instituant est entré en vigueur en janvier 2004. Il est à cet effet compétent pour traiter tant des conflits interétatiques quedes conflits internes aux Etats membres.
Pour mieux comprendre le mécanisme du COPAX, il ne serait pas inutile de faire un peu d’histoire. Le Traité de la CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale) est entré en vigueur le 18 décembre 1984 et fonctionnel depuis 1985. Lors de sa création, la CEEAC avait pour objectif principal la promotion de l’intégration économique et lerenforcement des relations pacifiques entre ses membres, et plus largement le progrès du continent africain. C’est bien plus tard que la CEEAC a élargi sa vision de l’intégration pour y inclure la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la sous-région. Restée inactive entre 1992 et 1997, alors que 7/11 de ses Etats membres étaient confrontés à des crises internes, le sommet deLibreville de 1998 a permis à la CEEAC, alors inopérante, de sortir de sa léthargie et de reprendre de l’activité. L’organisation a, par la même occasion étendu ses objectifs traditionnels à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité, faisant du développement des capacités sous-régionales une priorité. C’est précisément dans ce cadre que le COPAX a vu le jour.
Au-delà du fait que leCOPAX s’inscrive dans la continuité et la vulgarisation de la structure continentale en matière de paix et de sécurité fondée sur les dispositions du Protocole créant le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), l’on pourrait au demeurant s’interroger sur les raisons conjoncturelles qui ont précipité cette approche participative de la prévention des conflits en Afriquecentrale. Parmi ces raisons, on peut citer entre autres :
• La faiblesse institutionnelle résultant du gigantisme de certains Etats faibles à être effectifs dans l’administration de leur territoire et qui doivent faire face à des problématiques socio-économiques de lutte contre la pauvreté, le chômage, la corruption et autres clanismes.
• Les activités criminelles transfrontalières soutenues par laprolifération des armes légères créé un état de paralysie du système de transport interétatique sanctionnant de façon certaine le dynamisme économique de la sous-région.
Cela dit, dans un monde sans cesse sujet à changement, des revirements, comment le COPAX entend-t-il mettre en réalité ses projections ?
Ceci étant, il est une chose de se définir un horizon à atteindre, ce qui fera l’objet d’unepremière partie (I) et une autre d’y rapporter les moyens adéquats, point qui sera developpé dans notre deuxième partie (II).

I / L’EDIFICATION DU COPAX
Comme tout organe crée, le copax en partant d’une forme d’organisatoin (B) poursuit des objectifs (A)
A / Les objectifs du COPAX
C’est dans une sous région minée par la prolifération et la persistance des crises politiques et des conflitsarmées que les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Afrique centrale créèrent par la décision n° 001/Y/FEV, «le conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale COPAX » lors du sommet du 25 février 1999 tenu à Yaoundé. La promotion, le maintien, la consolidation de la paix et de la sécurité dans la sous région telle est la mission qui fut assignée principalement à ce conseil.
C’est donc…

Stage dans une association d’aide aux victime

Prépa métiers sociaux
Ifs CRF VALENCE Année 2007 – 2008
Colombel Emma

RAPPORT DE STAGE

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(Réconfort, Ecoute, Médiation, Aide, Information sur les Droits)

ASSOCIATION D’AIDE AUX VICTIMES ET DE MEDIATION

« Le Métropole ?? »
10, rue du Parc
26000 VALENCE

Durée du stage : 12/11/07 au 21/12/07

SOMMAIRE :

?. Présentation de la structure d’accueil

• Historiquede l’association

1. Ses objectifs fondamentaux
2. L’organisation du conseil d’administration (organigramme)

• Les missions engagées par l’association

• Les partenaires internes, externes et leurs fonctions

• L’ensemble des lieux d’intervention

??. Mon vécu en tant que stagiaire à REMAID

• Mes objectifs

• Emploi dutemps, observations

• Conclusion

• Lexique

?. Présentation de la structure d’accueil

HISTORIQUE DE L’ASSOCIATION :

A partir de 1981 M. BADINTER, Ministre de la Justice à l’époque, instaure un bureau d’aide aux victimes, ce qui a entraîné la création de nombreuses associations à travers toute la France afin de pouvoir répondre à la demande des victimes.
REMAID(association de type Loi 1901) service d’aide aux victimes et de médiation a été créée le 9 janvier 1990 à l’initiative d’un magistrat du Tribunal de Grande Instance pour répondre aux besoins des victimes d’infractions pénales, afin de les écouter, de les reconnaître, de les aider à connaître et faire valoir leurs droits, et de les assister sur le plan psychologique lorsque cela est nécessaire.
Le conseild’administration de REMAID est constitué de :
• Membres de droit,
• Personnes physiques,
• D’autres associations telles que C.I.D.F (Centre d’Information sur les Droits des Femmes), Escale, Sauvegarde de l’Enfance …

M. Francis PORTAL est actuellement le président de l’association, depuis juin 2003.

L’association REMAID est agréée et subventionnée par le Ministère de la Justice.Elle est adhérente à l’INAVEM (Institut National d’Aide aux Victimes et de Médiation) et de l’association, Citoyens et Justice.

1. Ses objectifs fondamentaux :

L’aide aux victimes a pour but de soutenir les citoyens, victimes d’actes de délinquance. Elle doit permettre d’assurer l’égalité devant la loi, de garantir les droits de la personne, de mieux lutter contre les exclusions et deréduire le sentiment d’insécurité.

L’équipe de l’association s’engage :

à intervenir à la demande de toute victime ou toute personne en difficulté ou en situation de détresse morale ou matérielle :
? pour la réconforter
? pour lui apporter une aide psychologique
? pour l’informer sur ses droits
? pour lui expliquer les démarches privées (assurances),administratives ou judiciaires
? pour l’accompagner en cas de besoin dans ses démarches

à susciter des comportements nouveaux en faveur des victimes par tous moyens appropriés, notamment d’information dans les lieux et auprès des personnes fréquentées par les victimes : services de police et de justice, gendarmerie, services sociaux, administrations…

à favoriser à la demande des partiesconcernées, la solution amiable des conflits

à exercer les missions confiées par l’autorité judiciaire notamment : rappel à la loi, médiation pénale, administration ad hoc, permanences d’orientation pénale (POP) …

à contribuer à l’information sur les thèmes relatifs à la victimologie

à entreprendre toute action d’information sur les droits, l’accès à la justice et les procéduresadministratives :

? en répondant aux demandes directes d’information

? en suscitant une concertation entre les différentes administrations et services susceptibles d’intervenir sur une même situation

? en participant à des séances d’information et de formation juridique à la demande d’établissements scolaires, de maisons pour tous, clubs du 3ème âge ou toute autre…