La fin de la peste
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Introduction :
La Peste est un roman philosophique écrit pas Albert de Musset juste après la seconde guerre mondiale situe l’action, en avril 194,Le roman philosophique à la structure d’un roman traditionnel mais cherche a faire passer un message philosophique ,
à Oran, une ville laide, sans âme, une cité moderne et « ordinaire ». La peste, terrifiante et absurde épidémie venue de nullepart, plonge la ville dans la douleur et oblige les habitants à l’exil ou la claustration. La cité demeure alors isolée pendant presque une année, hors du monde. Le passage que nous allons tenter d’analyser se situe à lafin du roman chez « le vieux » comme dit Rieux. ,
Mon plan est le suivant :1 la fin d’un roman ,en grand 2 le début d’une reflexion ,
Analyse :
I) La fin d’un romanLe personnage du médecin Reprenant l’errance à laquelle il a habitué son lecteur, Rieux se contente de vivre, de marcher dans la ville parce qu’il se veut solidaire et non pas solitaire littérateur : « Rieux marchait toujours », « marchant toujours ». Il fait corps avec la population qui l’entoure, opère une fusion entre lui et autrui. L’adverbe « toujours » peut également exprimer l’idée d’unedémarche sans but, absurde, d’un temps cyclique, qui se renouvelle, itératif. Le héros du récit se fond dans la masse exaltante, dans l’anonymat d’une foule dont il constitue un élément. Désigner un personnage par sa fonction sociale met en relief l’importance de sa relation à autrui. Il trouve dans la nécessité, souvent réaffirmée, de « faire son métier », sa raison d’exister. De plus, il s’avère êtrele seul héros, au sens fort du terme, en tentant quotidiennement de préserver le seul bien dont dispose vraiment l’homme : sa vie. Bien qu’étant un mortel parmi tant d’autres, le texte met en exergue le fait que la foule lui rend en quelque sorte hommage. Il se dirige vers la foule. Cette dernière l’entoure. Voilà la notion d’osmose et de partage. En effet le texte indique que « la foulegrossissait autour de lui », il « se fond » en elle, il est « interpellé » et « est pressé de toutes parts ». Rieux tente de dépasser l’absurde en se limitant à ses tâches quotidiennes et en privilégiant la souffrance physique sur les tourments métaphysiques : en pensant à l’exil Rieux se dit d’ailleurs « qu’il n’est pas important que ces choses aient un sens ou non, mais qu’il faut voir seulement ce qui a réponduà l’espoir des hommes ».
Un destin collectif En effet profondément humain, Rieux croit en la grandeur de l’homme. Se battre contre la souffrance humaine, c’est lutter contre toutes les formes que revêt l’absurde dans le monde, c’est-à-dire tout ce qui emprisonne l’homme, victime de sa propre organisation sociale et de ses représentations culturelles. Lorsque Camus réfléchit au titre àdonner à son roman, il note : « Ne pas mettre « La Peste » dans le titre, mais quelque chose comme « Les Prisonniers » ». Pour desserrer cet étau, sortir de cette « ville étouffée », la lutte doit être collective, dans l’union de tous : « Oui, tous avaient souffert ensemble », en entrant en sympathie avec autrui. La liberté de chacun dépend de la collaboration de tous. De plus, Rieux se sent viscéralementlié à la communauté des hommes souffrants : « il comprenait de mieux en mieux le cri qui, pour une part au moins, était son cri ». Dans le même sens, l’expression « ce grand corps hurlant » fait même penser aux formules de l’Eglise sur le corps des fidèles, la maison de Dieu. Le médecin communie avec les hommes mais il ne recherche pas le dépassement dans le transcendant ; il s’en tient à l’homme.Combattre contre la peste, la maladie, toujours plus forte que l’homme, n’était-ce pas absurde ?
II) « La Peste », le Mal et l’Absurde
L’allégorie de la peste {text:soft-page-break} Quelle est la fonction de la peste dans ce roman ? Camus donne corps au malheur des hommes : il trouve dans l’épidémie un sujet de choix pour dénoncer les errements de l’homme en proie à ses démons. Ce fléau…