Meditations métaphysiques.docx
Meditations Métaphysiques, constitue l’une des œuvres principales de René Descartes, dans Méditation Seconde, L’auteur ouvre le débat sur l’Homme & sur son existence indubitable à travers toute l’incertitude de ce monde.
En effet Descartes ponctue son texte d’éléments semant le trouble, pour au final se demander ce qui rend l’être humain vivant et réel. La pensée est-elle la seule preuve denotre humanité ? Descartes cherche à justifier le « cogito ergo sum », comme l’unique et la plus évidente des connaissances.
L’auteur introduit son texte grâce à un court exemple, basé sur la science d’Archimède, comme pour nous montrer que sans certitude, même la moindre, les suppositions ne peuvent exister. C’est donc avouer que toute affirmation relative à un monde extérieur est douteuse, parceque ce que je tiens pour réel n’est peut-être que l’objet d’un rêve. On imagine à notre manière.
La première hypothèse dans cette recherche est celle d’une puissance supérieure à l’Homme, qui serait la cause de mes pensées. L’auteur ne suggère pas avoir besoin d’un Dieu pour penser le monde matériel, si le monde matériel existe, S’il existe, il dit n’avoir besoin que de celui-ci et aucunementd’un Dieu pour le penser. L’intervention d’une puissance supérieur dans la pensée de l’Homme n’aurait été nécessaire que si celui-ci n’avait pas admis certaines vérités comme indubitables.
Autrement dit l’hypothèse implicite dans ce texte n’est pas celle d’un Dieu garant des vérités universelles, mais au contraire d’un Dieu malin et trompeur. Mais autant l’imperfection de l’Homme le rend incapablede garantir les vérités, autant elle suffit à expliquer ces pensées du monde que nous avons. Les pensées erronées n’ont pas besoin d’une puissance plus grande que la mienne. Il se peut très bien que je les produise de moi-même.
Cette notion de pensées implicite toutefois que l’Homme existe.
Les objections, introduites par la conjonction « mais » et les réponses se succèdent en phrases brèves.Descartes fait remarquer que l’être humain ne se ramène peut-être pas seulement à ses sens et à son corps ; leur absence n’en épuise peut-être pas l’existence. Chaque objet, chaque endroit vu, chaque position ou chaque action n’est que le reflet de l’esprit, chaque forme est celle que je décide de voir, l’odeur est celle que j’ai envie de sentir. Ce n’est que la vision que j’ai, moi, dans monindividualité.
Avec la deuxième objection, Le philosophe remet en doute chacune des notions admises par l’Homme. Ainsi des éléments simples et universels, aussi élémentaires qu’ils paraissent, ne correspondent à aucune réalité. Il n’existe donc aucune réalité matérielle, différente de celle que nous voyons. Il n’y a par conséquent aucun corps, différant de la perception que j’ai du mien. Et il n’ya non plus « aucuns esprits ». Ce que dit Descartes, c’est qu’un corps, tel que m’apparaît le mien, et des sens, tels que m’apparaissent les miens, n’existant pas, il est logique de croire qu’il ne peut non plus exister cette sorte de complexion mentale.
L’esprit est comme l’essence du corps, sans lui le corps est inconscient, puisque il est déchu de réflexion, il ne peut plus interpréter,comprendre ce qui l’entoure, lorsque je me persuade d’une chose, fausse ou véritable, il n’en reste pas moins que je m’en suis persuadé. Que je sois incapable de pensées vraies ne fait pas de moi un « rien ».
A cela la troisième objection oppose enfin que cette pensée, que je suis quelque chose parce que je pense, même si ce que je pense est faux, est une pensée introduite dans mon esprit par le «trompeur très puissant et très rusé ». Il ne me fait pas seulement croire qu’il y a un monde matériel que je dois connaître, il me fait croire aussi que moi qui crois le connaître je suis quelque chose. On peut douter de toute chose, sauf de celle-ci ! Elle ne fait pas partie des choses que l’on peut remettre en question. Si universel qu’il soit, le doute ne peut aller jusque là.
Descartes à…