Anticipation
L’anticipation : les pensées anxieuses
Nous construisons nos pensées anxieuses
On se doit de rappeler que notre peur ou nos états de tension sont construits bien avant que nous soyons dans la vraie situation.
Ainsi, si nous devons nous rendre à un endroit quelconque, nous commençons à vivre cette peur; à savoir s’il va y avoir un ascenseur, un tunnel, un pont, etc. Aussi, bien avant departir, nous avons déjà des premières pensées, qui augmentent notre tension intérieure, et plus nous approchons de notre destinée, plus la peur augmente. Donc, nos pensées nous rendent sujet à des réactions phobiques et augmentent par le fait même, nos réactions de peur. (les phobies deviennent plus forte).
Nous répétons mentalement nos réactions de peur ou phobiques.
Par exemple, si j’avais àpasser une entrevue ou aller en groupe la semaine prochaine, on commence déjà à être tendu et avoir peur bien avant d’être rendu dans la situation réelle. On commence à s’imaginer que nous serons tendus et anxieux durant l’entrevue ou en groupe, que nous allons dire des mauvaises choses ou que l’on va avoir des blancs de mémoire et que nous n’aurons plus rien à dire. Parce qu’en imagination nousrépétons ces scènes continuellement (scènes ou je vais être tendu, mal à l’aise, stupide), nous devenons alors plus propice à avoir peur. Lorsqu’on se présente alors à l’entrevue, on fait exactement ce que nous avons répété; on reste assis et l’on devient de plus en plus perturbé et apeuré.
L’anticipation (pensées anxieuses) semble avoir une vie propre indépendante de la peur elle-même.
Aussi, mêmelorsque la peur est éliminée de la réaction, il peut y avoir des pensées anxieuses anticipées, qui peuvent continuer et nous amener à éviter la situation. Si nous apprenons à maîtriser nos pensées et nos images mentales, nos réactions anxieuses anticipées diminueront et nous serons dans une meilleure position pour faire face à la situation qui nous effraie. Il y deux (2) façons de faire cela :L’arrêt des pensées
On s’abstient d’avoir des pensées négatives, désastreuses, néfastes, affreuses.
Changer la pensée
On pratique les pensées de » je vais réussir » plutôt que » je vais avoir un échec », cela jusqu’à ce que les premières deviennent très puissantes et remplacent les pensées anxieuses.
L’arrêt des pensées
Lorsque nous anticipons des situations anxieuses, nos pensées peuventdevenir très persistantes, créatrices. Elles peuvent même produire un effet du genre prédestiné, » je le savais donc « . Bref, à se dire que nous serons anxieux, on le devient une fois dans la situation.
Le but de cet approche est de briser notre habitude d’augmenter notre peur avec des pensées anticipées.
Étape 1
Assoyez-vous dans un chaise confortablement. Amenez à votre champs deconscience une des pensées que vous voulez maîtriser. La plupart des gens ont plusieurs pensées anticipées. Faites surgir cette pensée; le fait de faire surgir cette pensée est une forme de contrôle.
Étape 2
Du moment que cette pensée est présente, brisez-là en vous donnant le commandement suivant : ARRÊT ou STOP . Par la suite, dites » CALME « , relaxez délibérément vos muscles et vos pensées avec desscènes agréables ou des sujets neutres.
Pour que le commandement STOP ou ARRÊT soit effectif, il doit produire au moins un léger répit (rupture » break « ) de la pensée anxieuse. Si votre commandement ARRÊT-STOP n’est pas effectif, augmentez la diversion. Par exemple, en donnant une tape sur la table ou sur votre cuisse, faites-le assez fort pour ressentir un pincement ou un bruit sec. Si celan’est pas assez fort, placez un élastique autour de votre poignet et tirez-le au moment où vous dites ARRÊT. Vous pouvez aussi imaginer le mot ARRÊT en grosses lettres, ou un policier qui lève sa main (en guise d’arrêt) en avant de votre figure.
C’est une bonne idée d’avoir des sujets neutres ou agréables (paysages) avant de faire cet exercice.
Étape 3
Durant chaque auto-entraînement,…