Bergson

INTRODUCTION
Bergson s’interroge sur la notion de conscience. Il pose une première question pour commencer son explication : « Qu’arrive-t-il quand une de nos actions cesse d’être spontanée pour devenir automatique ? » De cette question découle une explication. Chacun de nous pourrait répondre à cette question puisque Bergson prend un exemple des plus simples, l’apprentissage d’un exercice.Puis, Il enchaine avec plusieurs interrogations sur les différents moments où notre conscience intervient et son degré d’intensité. Bergson explique et finit par énoncer une thèse. Celle-ci est la suivante : « Si conscience est signifie mémoire et anticipation c’est que conscience est synonyme de choix. »Mais d’après cette définition de la conscience, quelle est donc sa fonction ? Comment laconscience fonctionne t’elle ? Est-ce toujours de la même manière ? Nous commencerons donc par expliquer la thèse de Bergson, puis tout en suivant la structure du texte, nous étudierons la notion de conscience pour pouvoir répondre à ces problèmes.
PARTIE 1
« Si conscience signifie mémoire et anticipation c’est que conscience est synonyme de choix. » (l17) En effet, la mémoire évoque le passé etl’anticipation, le futur. Ainsi, la conscience corrige les erreurs et nous permet de réagir sur notre avenir. La conscience devient donc un guide, nous dictant le droit chemin et pouvant faire la distinction entre le bien et le mal. Juste avant d’annoncer sa thèse Bergson annonce qu’il en est de même pour toutes les modalités de la conscience, « Tout porte à croire qu’il en est ainsi de la conscienceen général. » La conscience est un instrument complexe, il existe plusieurs conscience ; celle morale distinguant le bien du mal en effectuant un rapport à soi mais aussi aux autres. Puis il y a la conscience de soi et celle de nos actes qui entretiennent un rapport dialectique, cette conscience prouve que nous sommes capables de penser. La conscience sera ainsi le fait de penser que nous pensonstout en pesant le pour et le contre. Je le pense ou non ? Je fais cela ou plutôt cela ? Ces questions reviennent à la réflexivité de la conscience, nous agissons et donc nous faisons des choix. Les choix doivent donc être l’effort d’un souvenir et d’une anticipation sur le futur. Le choix ne va pas sans la conscience. Ainsi, pour Bergson, «Si la conscience signifie mémoire et anticipation c’estque la conscience est synonyme de choix. »
PARTIE 2
Après sa toute première question qui traite des actions spontanées qui cesseraient pour laisser place à des actions automatiques. Bergson énonce un exemple (l2) »Dans l’apprentissage d’un exercice, par exemple, nous commençons par être conscient de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu’il vient de nous » Ceci signifie que lorsquequ’une chose est nouvelle pour nous, la conscience intervient, elle va nous guider dans les meilleures actions à effectuer et comment. La conscience est donc une aide qui au préalable a permis de faire un choix. Nous prenons le temps de réfléchir, « […] parce qu’il résulte d’une décision et implique un choix. » Donc le fait que cet exercice nous soit inconnu fait intervenir la conscience pour décideret faire des choix. La conscience est donc un véritable exercice indispensable pour pouvoir décider du choix à prendre, lorsque l’action n’est pas devenue automatique. Puis, l’auteur nous annonce que « la conscience s’en retire. » Si l’on prend l’exemple d’un mécanisme de tous les jours, où les mouvements s’enchainent simplement entre eux ; est-ce que la conscience intervient ? Notamment :« marcher », mettre un pied devant l’autre tout naturellement fait intervenir la conscience ? Non, la conscience s’est retirée, nous dispensant ainsi de choisir ; car la conscience, d’après la thèse de Bergson est synonyme de choix. La conscience disparait avec le quotidien si la vie ne devient que répétition et habitude. C’est ce que l’auteur nous montre ligne 6 : « à mesure que ces…