Chat botté

Le Maître Chat ou Le Chat botté est un conte populaire français, compilé en 1697 pour Charles Perrault (1628-1703) dans son œuvre « Contes de ma mère l’oie » (recueil de huit contes populaires -« Barbe Bleue ; La belle au bois dormant ; Le petit chaperon rouge ; Le chat botté ; Les fées ; Riquet à la houppe ; Le petit poucet »-. Perrault prend le sujet de ses contes de la tradition orale ouécrite (un folklore populaire français, des légendes médiévales, chevaleresques ou courtoises, des textes de la Renaissance italienne…), mais il les retouche et les réélabore selon le goût raffiné propre de son époque.

Charles Perrault est né dans une famille bourgeoise, dernier d’une famille de sept enfants. Frère de l’architecte et scientifique Claude Perrault, il fait des études littérairesbrillantes. Bras droit de Colbert, il est chargé de la politique artistique et littéraire de Louis XIV en 1663, puis en tant que contrôleur général de la Surintendance des bâtiments du roi. Dès lors, Perrault usa de la faveur du ministre au profit des lettres, des sciences et des arts. Perrault contribua également à la fondation de l’académie des sciences et à la reconstruction de l’académie depeinture.

Contrôleur général des Bâtiments, il a veillé à l’édification de monuments témoignant de la magnificence. Il est, pour ce projet, attaqué par François d’Orbay et Nicolas Boileau, dans la continuité de la Querelle des Anciens et des Modernes engagée à l’académie française et poursuivie à l’académie d’architecture et dans les autres académies artistiques.

Charles Perrault n’est passeulement auteur de ces jolis contes, il a été de son temps un homme à idées neuves, à inventions, fertile en projets et en entreprises, tourné vers l’avenir, confiant au génie moderne…

Les contes populaires sont des récits libres, purs produits de l’imagination, qui sont passés de bouche en bouche, défiant des générations de conteurs depuis des temps immémoriaux. Les contes ont un style et unestructure propre. Ils se caractérisent par une formule introductive : « Il était une fois… », « Il était une fois un Roi et une Reine… » ou « Au temps où toutes les choses parlaient … ». Les contes se terminent généralement par une formule de clôture qui est souvent un moyen de nous faire quitter le monde des chimères et de nous ramener d’un coup de baguette magique à la réalité : «Trois petits tourset puis s’en vont, et ainsi finit l’histoire».

Le conte a un nombre limité de personnages: un roi ou une reine, la fille ou le fils d’un roi, trois frères ou bien trois trolls. Les personnages sont d’autant plus schématiques qu’ils ont valeur de modèles. Le conte donne des descriptions courtes et utilise la technique de la répétition pour tenir le lecteur en haleine et donner plus de poids auxpassages importants. Le nombre trois est récurrent. La justice est toujours rendue : il va de soi que le bon est récompensé, le méchant puni, et que tout est bien qui finit bien.

Les contes moraux ont un enchantement qui dure et qui les a changés en lectures favorites des enfants. Les personnages qu’il emploie sont des fées, ogres, des animaux qui parlent, des sorcières et des princesenchantés, entre les autres. À la fin de chaque récit, l’auteur inclut une moralité référant au contenu de chaque histoire. L’écrivain a inscrit les coutumes d’une époque dans que la majorité était in conforme avec sa situation, et pour donner tu donnes de l’espoir aux gens dans une période historique, par le régulier il incluait des finales heureuses dans ses écrits.

Le genre des contes de fées est à lamode dans les salons mondains : les membres de la haute société assistent aux veillées populaires et prennent note des histoires qui s’y racontent dans son recueil. Les contes sont à la fois d’inspiration orale (« la mère oie » désigne la nourrice qui raconte des histoires aux enfants) et littéraire. Perrault moralise les contes et en fait des outils à l’enseignement des lecteurs. Il rajoute…