Dernier jour d’un condamné
Le Dernier jour d’un condamné est un livre écrit par Victor Hugo, écrivain du XIXème siècle. Dans l’extrait étudié, le condamné exprime l’injustice et les conséquences de la peine de mort à traversun journal intime. C’est donc un roman engagé exprime dans un registre tragique et pathétique qui évoque seulement du sentiment du condamné et non pas de son crime. Nous verrons en premièrementl’aspect tragique et pathétique du texte, en deuxièmement nous parlerons du souvenir de sa fille.
Tout d’abord, l’aspect tragique et pathétique se perçoit par l’atmosphère générale du texte notamment parle champ lexical de la mort « immonde » l.3, « table froide » l.3, « bière » l.5, et la répétition du verbe tuer. Le condamné évoque comme une sorte de rituel funèbre de la société « me tuer desang-froid, en cérémonie, pour le bien de la chose ! » l. 9-10. En effet, le condamné pressent déjà la scène dont il va être lui-même la victime. Sa pensée est donc confuse car les évocations au passé, auprésent et au futur sont désordonnées à travers les paragraphes. Au début, de la ligne 1 à la ligne 10, le protagoniste parle au présent ; ensuite il écrit au passé jusqu’à la ligne 15, reprend aufutur jusqu’à la ligne 20 ; continue au passé jusqu’à la ligne 22, retourne au futur au paragraphe d’après et termine sa dernière phrase au passé.
Victor Hugo veut mettre en valeur l’absurdité de lapeine de mort en montrant que cela apporte plus de malheur que de justice : la relation entre père et fille sera donc anéantie, il ne pourra plus se racheter, et comme on peut le voir dans son journalintime, ce n’est pas une brute criminelle car il regrette son crime « Misérable ! Quel crime j’ai commis ! » l.28. Il insiste sur le fait que c’est un crime et il n’amoindrit pas l’état réel des chosespar la répétition du mot « crime » à la ligne 28. L’introspection est mise en évidence par des questions rhétoriques répétées ainsi que par des exclamations et des interjections (présence d’une…