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INTRO :
Accroche : En prononçant « les banlieues en France », une image négative d’une société en révolte prédomine la pensée de la plupart des gens. Par exemple 2005 est une année bien connue dans les banlieues en France.

I – Définition & Evolution des banlieues.

Les banlieues en France ont beaucoup évolué avec le temps. On remarque plusieurs étapes dans leur développement. Nous pouvonsdistinguer avant la révolution industrielle, les faubourgs, puis la banlieue industrielle (de celle-ci à la première guerre mondiale), les lotissements pavillonnaires (entre les deux guerres), les grands ensemble (pendant les trente glorieuses), et enfin les villes nouvelles et la rurbanisation depuis les années 1970.
C’est à la suite d’une longue évolution, qui commence au début du XIXe siècle,que le mot banlieue lui-même en est venu, employé au singulier ou au pluriel, à désigner les quartiers populaires de la périphérie des grandes villes, tout particulièrement les ensembles bâtis après 1950 (les « grands ensembles » ou les « cités » ) et réputés concentrer aujourd’hui une population de nationalité ou, par les parents, d’origine étrangère, plus spécialement d’Afrique du nord ou, plusrécemment, d’Afrique noire. Le mot sert de désignation commode, dans la presse et dans le langage courant, pour la population dite « immigrée » dont l’intégration au reste de la population est difficile, que ce soit en raison du chômage de masse apparu à la fin des années 1970 ou aux discriminations diverses dont elle est en général l’objet, liées précisément à ses origines et, surtout, à son statutsocial.
L’opposition souvent faite entre banlieues françaises, réputées populaires et terres d’exclusion, et les banlieues anglo-saxonnes, réputées pavillonnaires et peuplées par les classes moyennes ou riches, est largement fausse. À Paris, la banlieue qui s’est d’abord développée, dans la première moitié du XIXe siècle, est la banlieue bourgeoise (Maisons-Laffitte, Le Vésinet…) et c’est pourla desservir que le chemin de fer est apparu (ligne Paris – Saint-Germain-en-Laye) ; le pavillonnaire a joué un rôle considérable dans la construction et le peuplement de nombreuses zones suburbaines à partir de la fin du XIXe siècle, et, dans l’entre-deux-guerres, le phénomène des lotissements en banlieue a même représenté la principale offre de logement, populaire ou bourgeois. Le développementdit « périurbain », aujourd’hui, est dans la continuité de ces mouvements. Des remarques allant dans le même sens pourraient être faites à propos d’autres villes françaises. La délimitation des communes françaises n’a que très peu évolué depuis la Révolution française et n’a absolument pas suivi l’évolution des villes et encore moins celle de leurs aires métropolitaines si bien que presque toutesles grandes villes et villes moyennes de France possède une banlieue voir une couronne périurbaine. La banlieue désigne la zone urbanisée située autour de la ville-centre, cela comprend aussi bien des quartiers pavillonnaires que des quartiers plus populaires. La notion est donc socialement neutre et correspond à une réalité physique. Ainsi, dans l’agglomération parisienne, Neuilly-sur-Seine parexemple, appartient à la banlieue au même titre que La Courneuve. Pour les distinguer, on parle à Paris, de banlieue aisée pour Neuilly et de banlieue défavorisée pour La Courneuve.

II. La banlieue dépendante de la ville et exclusion.

La banlieue souffre de quelques carences, qui la rendent ainsi dépendante de la ville. En effet, elle manque d’équipements publics et privés et est souvent maldesservie. Par ailleurs, il n’y a aucun sentiment d’identité chez ses habitants et la sécurité est parfois mal assurée. Cela conduit à un sentiment d’exclusion.
L’histoire de la banlieue a montré une insuffisance voire une absence d’infrastructures. Le sous-équipement des banlieues n’est cependant pas un problème omniprésent en France ; un effort de rééquipement a été consenti par l’Etat en…