Dossier cognitif

CONTEXTE THEORIQUE ET EXPERIMENTAL

Le but de l’expérience est d’étudier les effets d’un environnement bruyant sur les performances mnésiques. Ici l’expérimentateur s’est particulièrement intéressé aux effets de la musique sur les apprentissages incidents et intentionnels.

Afin d’illustrer cette recherche, l’expérimentateur définira tout d’abord la mémoire et ses différentescomposantes, la notion d’attention intervenant dans l’apprentissage et ensuite il définira les différents types d’apprentissage et les processus cognitifs mis en œuvre dans celui-ci.
Pour finir, il sera présenté en premier lieu les différentes études antérieures qui ont été réalisé en condition bruyante. A travers ces expériences, les auteurs ont mis en évidence les performances mnésiques etceci pour les apprentissages qu’ils soient explicites ou implicites. Puis en second lieu il sera présenté les études antérieurs réalisées concernant les performances mnésiques et ceci pour les apprentissages explicites et implicites.
Ainsi les hypothèses pourront être formulées.

La mémoire est une fonction qui sert à enregistrer, stocker et utiliser des connaissances déjà acquises,Atikinson et Shiffrin en 1968 ont proposé un modèle qui suppose que la mémoire est composée de trois structures : le registre d’informations sensorielles, la mémoire à long terme (utilisation d’informations acquises et apprentissage de nouvelles connaissances) et la mémoire à court terme (capacité à maintenir et à restituer l’information),

L’attention est une instance de contrôle etd’orientation de l’activité mentale et ce serait une application volontaire par un sujet de son activité cognitive à un certain objet, orienter son attention vers un objet nécessite donc de la volonté et particulièrement quand le sujet est soumis à plusieurs tâches en même temps car celui-ci doit focaliser son attention sur deux choses et ceci lui coûte davantage de concentration.
En effet lescapacités intentionnelles seraient limitées et celles-ci expliqueraient de moins bonnes performances mnésiques quand le sujet serait exposé à plusieurs tâches ou quand un facteur environnemental viendrait perturber la tâche principale,

L’apprentissage serait un processus actif de fixation de l’information qui s’occuperait du traitement et de l’organisation de l’information que l’on appelle« encodage », parmi les différents apprentissages, nous pouvons mettre en évidence :
Les « apprentissages explicites » qui sont des apprentissages conscients, nécessitant des processus contrôlés en attention.
Les « apprentissages implicites » qui sont des apprentissages inconscients dits automatiques.
Donc, d’après ces définitions, l’attention serait nécessaire seulement pourles apprentissages explicites.

En premier lieu l’expérimentateur va s’intéresser à l’effet d’une variable non pertinente sur les apprentissages. En effet, il semblerait que des interférences telles que les bruits sonores seraient susceptibles de perturber l’apprentissage.
Selon Mackintosh (1963), lorsqu’on ajoute une caractéristique variable non pertinente, l’apprentissage seraitgénéralement retardé. En effet, l’introduction d’une variable non pertinente va perturber l’attention du sujet et donc son apprentissage.
D’après des études antérieures, des auteurs ont mis en évidence l’effet d’un contexte sonore sur les apprentissages, selon Dennis, Simon & coll, (2001), l’apprentissage serait détérioré dans un contexte bruyant. Le bruit serait donc un facteurenvironnemental influant sur les apprentissages.
De plus, les études antérieures suivantes mettent en évidence l’effet de l’intensité d’un bruit mesuré en décibels sur les apprentissages, en effet, selon Weinstein, Neil D. et all. (1974), il existerait une relation entre l’intensité d’un bruit mesuré en décibels et l’apprentissage des sujets. Ainsi plus l’intensité sonore serait importante et plus…