Ecrit d’invention sur les coquillages de m.chabres

Ma très chère Alice(nom aléatoire),

Voilà déjà près de 2 ans que vous êtes parti pour Londres, et que je n’ai point eu le temps de vous écrire, si vous m’en voulez un peu c’est tout a fait légitime et je vous pris d’accepter mes plus plates excuses, mais j’ai de bonne raison. Laissez moi vous expliquez.
Sachez mon amie que depuis tout ce temps il c’est passé tant d’évènement plus cocasses lesun que les autres. Mais avant cela, il serait indécent de ne pas prendre des nouvelles de votre mari et de votre adorable bambin, qui maintenant, n’est plus réellement un enfant. Quel âge a-t-il désormais? 11 ans si je ne m’abuse, comme il grandisse vite. Il doit désormais exceller en mathématiques comme son père et en poésie comme vous je suppose! Mais je parle je parle et j’en oublis de venir al’essentiel, c’est que j’ai tant à vous dire ma tendre amie.
Je ne sais par où commencer, vous souvenez vous de M. De Montignac? Notre voisin parisiens qui avait soit disant trouvé un régime permettant de garder la taille fine tout en conservant des hanches opulentes, et bien sachez qu’il est mort, selon les médecins d’une mauvaise alimentation, trop grasse et peu riche en fruit frais. Étrangeparadoxe n’est ce pas? De toute façon je n’ai jamais eu confiance en cet homme, qui avait toujours dans son regard, une lueur intéressée lorsqu’il s’adressait a n’importe qu’elle jeune femme avenante.
Pis encore comme histoire, M. Polanski, vous vous souvenez probablement de ce curé aimé de tous, notamment par les garnements de tous les alentours. Cet homme pieu était devenu presque comme unsecond père pour tous ces enfants, et bien pour l’une d’entre eux il fut bien plus qu’un père! Figurez vous qu’il aurait abusé d’une fillette à peine plus âgée que votre petit Louis! L’affaire a éclaté quelques six mois après votre départ je pense. Dire que je l’ai si souvent invité à soupé quand il n’était pas occupé a prier ou s’occuper de son église.
Je vous imagines déjà en tomber de votre chaiselorsque vous lirez ces lignes, votre chère enfant qui insistait pour participer à la messe du dimanche matin rien que pour voir M. Polanski!
Honteux! Honteux! Nous n’aurions jamais du faire confiance à ce curé Irlandais venu d’un collège catholique soit disant réputé.
Mais ma chère Alice, une fois encore je m’éloigne du sujet et ce ne sont pas de simple faits divers qui font la raison de malettre. J’ai un secret si lourd et hilarant qu’il en devient un fardeau de ne pouvoir le partager.
Et il n’y a que vous, en qui j’ai une confiance la plus absolue, pour pouvoir me confier.

Et il n’y a que vous, en qui j’ai une confiance la plus absolue, pour pouvoir me confier.
Vous vous souvenez assurément de mon mari, M. Henri Chabre, ce grand benêt aussi commun qu’une matinée ensoleilléeun jour d’août! Et bien sachez que je suis désormais mère! Mère oui, mais mon fils n’a aucune trace de sang Chabre dans ses veines! Mais si vous êtes surprise, vous n’allez pas être déçu de la manière et des circonstances où cet enfant a été conçus.
Environ un an après votre départ, mon mari se plaignait de plus belle de notre union inféconde. Lors d’une de ses visites mensuel chez M. Guiraudnotre chère docteur à qui je dois tant, ce dernier lui annonça que la médecine avait trouvé un remède miracle contre l’infertilité. Les coquillages. Oui, il a recommandé à Henri de se retirer, de prendre l’air, mais surtout de manger tout les types de de coquillages en abondance et ce, matin, midi et soir. Je ne sais si notre médecin lui a dit cela pour s’en débarrasser ou si il croyait au remèdemiracle qu’il venait de prescrire a mon mari. Mon avis personnel est qu’il était désormais exaspérer de cet homme qui ne voulait admettre qu’il était stérile et qu’il n’y avait rien à faire. Bref, a peine sorti de chez M. Guiraud, que nous étions en route vers la Bretagne où nous avons effectivement pus nous gaver de coquillage et prendre l’air. Prendre l’air… J’admets que de nous deux je fus…