Faut-il limiter la croissance économique
Monet Mailys Mardi 1 juin 2010
1°ES
Dissertation économie :
-Sujet : vous analyserez les différents effets du contrôle social sur la déviance.
Pour commencer, il est intéressant d’étudier ce sujet afin de déterminer si le contrôle social a un impact positif ou au contraire négatif dans notre société, et donc en parallèle d’évaluer son utilité et sa capacité à limiter la déviance.C’est en observant les comportements des délinquants dans les grandes villes américaines, entre la première et la seconde guerre mondiale, que des sociologues ont conclus à l’existence d’un lien entre l’affaiblissement du contrôle social et la fréquence de délinquance.
Le contrôle social désigne l’ensemble des mécanismes sociaux de régulation des comportements d’individus e de groupesd’individus les rendant conformes aux normes et valeurs établies. Le terme vient de la sociologie américaine, et n’a pas de caractère péjoratif en anglais.
La déviance comprend l’ensemble des comportements (individuels ou collectifs) qui, s’écartant de la norme, créent des dysfonctionnements et donnent lieu à une sanction.
A partir de ce sujet, nous étudierons donc : dans quelles mesures le contrôlesocial a-t-il un impact sur la déviance ?
En effet, le contrôle social a une place importante dans notre société et joue plusieurs rôles. Nous allons donc voir dans un premier temps les effets bénéfiques de ce contrôle social sur la déviance. Puis nous envisagerons les effets plus néfastes de celui-ci.
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Dans cette première partie, traitant sur les effets bénéfiques ducontrôle social, nous verrons pour commencer un contrôle social qui limite le désordre et régule la déviance. Puis un contrôle qui permet une cohésion sociale et une conscience collective. Et pour finir, un contrôle permettant une intériorisation des normes.
Il y a plusieurs façons possibles et envisageables pour définir la déviance.
Si l’on considère que la déviance est un acte rationnel, onpart alors du principe que plus les contraintes auront tendance à augmenter, plus la déviance tendra à diminuer. Si par exemple la surveillance policière augmente, les individus prendront en compte les risques qui seront plus importants et se rétracteront plus facilement et plus rapidement.
De plus sans contrainte, on peut faire ce que l’on veut, ces contraintes sociales apportent donc de lasécurité pour la population. Si nous n’avions pas de normes, nous n’aurions pas d’obligation. Par exemple sur la route, si nous n’avions pas de limitations de vitesses, l’obligation de rouler à droite,etc… Ce serait quelque chose de très aléatoire et donc très dangereux. On constate d’ailleurs qu’une réglementation routière plus stricte entraine une attention plus assidue de la part desautomobilistes. Ce qui prouve que les individus prennent en compte le risque qu’ils ont d’être sanctionnés pour n’avoir pas respecter les contraintes imposées.
Pourtant cela n’empêche pas une forte augmentation du taux de criminalité qui était de 12% en 1949 et est passé à environ 69% en 2003. Ou encore le taux de récidive de délits qui n’a pas subi une augmentation très forte mais qui reste très élevéepuisqu’elle était de 30,1% en 2001 (alors qu’elle était de 29,8% en 1996)
Une autre façon de qualifier la déviance est également de la considérer comme un reflet de la société. Pour Emile Durkheim, l’existence de ces règles est essentielle pour la vie en société, elle permettent une cohésion sociale. Si les comportements ne sont pas régulés, ils aboutissent à l’anomie. La déviance, en tant quereflet de la société peut par exemple venir de l’interaction entre les individus comme le dit H. Becker, elle peut venir de cette différence parfois pesante entre les différentes classes sociales. Pour les classes inférieures notamment qui souhaitent lutter contre une situation de domination constante qui profite de façon injuste à un groupe très restreint de privilégiés.
Mais la déviance peut…