Garcias (jean-claude), sullivan

Garcias (Jean-Claude), Sullivan, Paris, Hazan, 1997, 144 pages

Sullivan est comme son nom l’indique, une monographie de l’architecte Américain Louis Henry Sullivan.

Jean-Claude Garcias restituele parcours atypique de l’architecte, théoricien du « fondamentalisme », ornemaniste exceptionnel, architecte novateur qui acheva sa vie ruiné, solitaire et alcoolique dans la chambre de l’hotel Warnerde Chicago, la ville qu’il contribua tant à transfomer.

Le texte s’appuie notamment sur l’autobiographie de Sullivan, publiée en 1922 d’abord sous forme d’article, puis réunis en 1934 sous letitre The Autobiography of an Idea.
Traité en parallele de la reconstruction de Chicago détruite par un incendie en 1871, et sur le nouveau dynamisme d’une Amérique en plein essort et avide de modernité,Jean Claude Garcias procède a un commentaire critique de la vie et de l’oeuvre de Sullivan.

L’ouvrage se lit comme un roman rythmé, suivant les grandes fases de l’apprentissage et de la carriered’un des plus grand maitre de l’école de Chicago.

Les titres des differents chapitres eux même évoquent cette évolution prodigieuse :

I – Un Rastignac du Nouveau Monde
II – Porkopolischarcutière du monde
III – Adler-Sullivan : la division du travail
IV – « Réduire le gouffre entre les classes » : L’Auditorium
V – Le saut qualitatif : gratte-ciel et politesse urbaine
VI – « Le poème dumoderne »
VII – La descente aux enfers
VIII – Conclusion

Plus que de présenter l’oeuvre de l’architecte, J-C Garcias en fait une lecture critique, mise en parallele avec la vie atypique deSullivan, et le dynamisme tournanté du pays.

Les Etats-Unis doivent tout au long du XIXe siecle s’affirmer sur la scène internationale, en effet, le contexte politique, économique et culturel danslequel doit etre replacé l’oeuvre de Sullivan est particulier, quand il commenca a travailler comme dessinateur a Chicago en 1875, le pays est en pleine mutation, entrainé par l’industrialisation qui…