Heureux qui comme ulysse

Groupe : 104

Résumé

Dans le texte argumentatif Maturité et foi religieuse, créé avec l’aide d’un texte écrit par Robert Tremblay paru en 1996 se nommantMétaphilo, Mme Silvie Lemelin se pose une question existentielle. Elle se demande si la pensée humaine à réellement besoin des croyances religieuses. D’après elle, lapensée humaine adulte n’a pas besoin de croyances religieuses. Pour se donner raison, Mme Lemelin donne trois arguments principaux.

Pour débuter, les croyancesreligieuses infantilisent l’humain : les représentations symboliques de la religion reposent sur une conception imaginaire et non-réelle du monde. De plus, lescroyances religieuses déresponsabilisent l’humain : si l’humain se résigne, il n’entreprendra rien pour faire changer, évoluer la situation, ni la sienne propre, ni cellede ses semblables. En effet, les croyances religieuses nous incitent à la résignation et c’est ainsi que les humains acceptent les injustices qu’ils pourraientchanger. En outre, la personne adulte n’a nul besoin de supervision religieuse pour adopter d’excellentes valeurs morales. D’ailleurs, on sait que des communautés etdes personnes très religieuses ont commis des crimes terribles. De même que des incroyants pratiquent tous les jours des valeurs très élevées. Enfin, n’oublions pasque les jeunes adultes, même s’ils n’adoptent plus les mêmes normes morales religieuses que leurs aînés, ils adoptent en lieu et en place d’autres principes queleurs parents ne valorisaient pas auparavant. Voici pour quelles raisons l’auteure croit que la pensée humaine n’a nullement besoin des croyances religieuses.