Introuction à la science politique

Introduction à la science politique

Introduction

La science politique : objets, méthodes et problématiques

? Les objets : de quoi parle-on quand on fait référence à la science politique ? Un grand professeur de science politique, Jean Leca, il y a une petite dizaine d’années, a dit que l’augmentation de chercheurs politiques a conduit à une diversification de la matière, une dilution.C’est un élargissement des centres intérêts. On peut distinguer 3 manières différentes, 3 positions, pour définir l’objet de la science politique :
Le relativisme disciplinaire : cette théorie est défendue par un ancien professeur : Pierre Farre. Pour lui le découpage en disciplines est un découpage contingent. Il varie d’un pays à l’autre ou d’une institution à une autre. Ceci a contribué à unecertaine autonomie de la discipline. Ainsi, pour Pierre Farre il n’y a pas un objet précis de recherches concernant la science politique. C’est bien l’idée que la science politique n’est pas la même partout. La question de l’objet est donc en fait une question sans objet. Cette discipline pourrait même se rapprocher des sciences sociales. La discipline de la science politique est donc pour cettethéorie pas une discipline figée.
Elle n’a aucune définition au sens épistémologique.
Une position d’empiriste débridé : on rend acte qu’à un endroit donné à un moment donné, tous actes est politique. Elle considère l’objet de la science politique comme liée à l’air du temps. C’est une manière souple d’envisager la science politique avec par exemple la question du climat dont certains disent quec’est une question politique, un objet de la science politique. Cette théorie cherche donc à regroupe différents thèmes autour de la science politique. Pierre Bourdieu, grand sociologue français, avait tendance a reproché à la science politique, dans les années 1970-1980, d’avoir une approche somme toute naïve. Ainsi, si en 2010, la question climat était une position politique auparavant elle nel’était pas. Cependant, on ne contrôle plus son objet de recherche.
Enfin, il y a la position qui est de considérer la politique comme une construction sociale. Dans ce cas c’est prendre au sérieux les théories d’Emile Durkheim en 1895. C’est ouvrir un champ d’étude très vaste, savoir s’intéresser dont les agents sociaux constituent à construire la politique comme une construction sociale. C’estainsi une manière d’introduire des variations dans le temps et dans l’espace. Cette 3ème approche a le mérite de regrouper les questions.
Par Michel Offerlé :
« Les mécanismes qui sont au principe de la conquête, l’occupation et de la conservation des positions de pouvoirs des nommés politiques dans une société donnée. Et donc des mécanismes qui constamment concourent à politiser, construirepolitiquement des problèmes sociaux. »

? Les méthodes : il n’y a pas de méthodes spécifiques à chacune des disciplines. Le droit est un peu une exception. L’apprentissage du droit nécessite la maitrise d’outils particuliers. La plupart des autres disciplines du point de vue des méthodes sont hybrides. Par exemple la méthode peut avoir recours à la quête des archives, l’analyse statistique, l’étudede textes, la technique des sondages… L’intérêt de cette discipline de la science politique c’est une matière assez vaste notamment par ses outils. Il n’y a pas de méthodes propres à la science politique.
Les sciences politiques utilisent le langage courant comme instrument.
? Les problématiques : c’est là que se forge l’identité d’une discipline : les problématiques. Elles renvoient à unensemble de questions que se posent les chercheurs. Ces recherches et les questionnements qui se tendent, constituent l’armature du cours que l’on va faire.

Chapitre 1 : L’ordre politique

On peut envisager la question de l’ordre politique en étudiant les croyances religieuses. On peut aussi envisager l’ordre politique comme uns super structure (Karl Marx-rapport de forces). Enfin, on peut…