La belle époque

La belle époque.
1889 – 1914

On l’associe à des images comme le tramway, tour Eiffel … hors cela fait référence à la stabilité politique mais aussi au progrès technique. Les républicains vont pouvoir terminer les réformes qu’ils avaient en tête.

I- La république modérée.
A- L’évolution politique.

L’extrême droite se développe et se renforce dans les années 1889. Les encycliques deLéon XIII pour parler avec les fidèles comme en 1891 : « au milieu des sollicitudes », Léon XIII demande aux français de cesser les combats contre la république et d’y adhérer : le ralliement. Deuxième encyclique en 1892 : « rerum novarum » (ce monde qui vient), il demande de sortir du combat politique. Une grande partie des légitimistes adhèrent à la république et se rallient aux orléanistespour former le centre droit et les autres dans l’extrême droite. Les bonapartistes aussi se rallies à la droite nationaliste et revanchard. Le centre droit et la droite nationaliste deviennent plus important. L’action française nait à cette époque avec le journal qui porte son nom.
En 1882, ils essayent de faire éclater la république avec le scandale de Panama par Drumond qui publie dans « lalibre parole » pour accuser les chécars (député) de corruption car ce canal est un fiasco financier et industriel. La-bas, le terrain est compliqué et sauvage. En 1881, ça commence mal mais finit pas , donc des corruptions pour avoir de l’argent (députés) et de fausse publicité. Drumond met à jour cette corruption. Ça concerne 102 députés qui démissionnent. L’élection en 1893 et confirmation desrépublicains, les nationalistes n’arrivent pas à percer en politique.
A gauche, le centre gauche avec les opportunistes qui participent au jeu politique. Puis il y a les radicaux et socialistes. Il va y avoir une rupture entre radicaux et socialistes car les radicaux vont accepter le jeu politique en 1890. Le parti radical est fondé le 12 juin 1901. Les socialistes prônent le cotérévolutionnaire, ils sont divisés en cinq groupes. La gauche a fait une série de réformes et séduit. Il s’appuie sur les paysans. 1 mai 1891, dans le nord de la France, à Fourmies, une manifestation est lancée pour avoir la journée de travail à 8 heures. 80 000 personnes et les forces de l’ordre sont dépassées, par peur, ils tirent avec 9 morts. 1895, Ferdinand Pelletoux créait le premier syndicat de France : « la confédération générale des travailleurs » (CGT), car de plus en plus d’ouvriers et peu de mesures sociales. Problème des socialistes car ils sont divisés.
Développement important de l’anarchisme avec une série d’attentat avec Vaillant qui lance une bombe dans le parlement et 22 juin 1894, attentat contre Sandy Carnot, assassiné par un anarchiste italien Caserio. Son voté dans l’urgence leslois scélérate : interdiction d’être anarchiste, autorise la délation et supprimé qu’en 1992.

B- L’affaire Dreyfus. 1894 – 1899.

Tout le monde se préparent à la revanche, c’est un juif donc pas français.
En 1894, le bureau des renseignements apprend que des informations sont diffusées à l’ambassade allemande. Une enquête s’ouvre et rapidement la piste amène vers le capitaine lorrainAlfred Dreyfus, rapidement condamné car c’est un juif. Procès en octobre 1894 et condamné le 19 décembre à l’exil sur l’île du diable en mars 1895. Quelque hommes relancent l’enquête car le sentent innocent. Son frère Mathieu contacte Picart, chef des renseignements. Il ouvre le dossier et il n’y a rien et trouve dans un autre dossier l’écriture plus que similaire à la preuve, c’est Esterhazy. Lecolonel Henri décide d’imiter l’écriture de Dreyfus pour faire un faux. Pour lui c’est un geste patriotique pour garder une bonne image. 1896, l’affaire devient public avec les dreyfusards et anti-dreyfusards. Ce dernier concerne l’armée, les nationalistes, Drumond, Déroulède et la ligue des patriotes, Vernes, Mistral. L’académie française ne veut pas de révision du procès. Les dreyfusards…