La parité homme femme au japon, en politique
La femme japonaise dans la politique
Les inégalités entre les hommes et les femmes sont particulièrement présentes en politique : d’après la comptabilisation statistique de l’Union interparlementaire, le Japon se place à la 98ème place dans le classement des femmes accédant à un statut politique. C’est essentiellement depuis les années 80 que les femmes japonaises font leur entrée dans lapolitique. Elles veulent avant tout dénoncer la discrimination sexuelle et les nombreuses inégalités dont elles sont victimes au sein de la société japonaise.
Cela ne date que d’une vingtaine d’années que quelques femmes Japonaises accèdent à une place dans la politique, sont élues et siègent dans les assemblées, comme par exemple, celle de Tokyo.
Ce n’est qu’en 1991 qu’une femme japonaise a,pour la première fois, été élue au poste de maire, à l’occasion du second tour des élections locales. Cette femme, Haru Kitamura, avocate de 62 ans, a été élue dans la ville d’Ashiya, 87 000 habitants, près d’Osaka.
Cette élection inédite au Japon, a été considérée comme un évènement extraordinaire et inattendu permettant de faire évoluer les choses pour certains et est apparu choquant etinacceptable pour d’autres. Ce qui montre réellement combien les Japonaises sont mises à l’écart du monde politique et que peu d’entre elles parviennent à percer dans ce milieu.
Une des principales raisons qui ont poussé les femmes à se lancer dans ce milieu inconnu, pour quasiment la totalité d’entre elles, fut le mariage d’une brillante diplomate ayant suivi des grandes études notamment diplomée del’Université de Tokyo et d’Harvard avec le prince héritier.
Par ailleurs, du fait que les conditions de vie de la femme japonaise sont en pleine évolution, notamment au niveau des tâches ménagères qui sont, au fil du temps, allégées par les innovations technologiques, leurs permettant alors une meilleure gestion de leur temps, leur facilitant donc l’accès aux débats politiques.
Des « centres pourfemmes » ont donc été créés avec l’aide du gouvernement, et accueillent les femmes, à participer à des meetings et groupes très variés, et proposent des cours traitant de la politisation actuelle. Ces nouvelles dispositions aux services des femmes leur ont alors redonné un peu d’espoir pour tenter de rétablir l’égalité des sexes.
Par l’intermédiaire de ces centres, elles apprennent à fairepression sur le gouvernement et les autorités locales. La première constestation qui a interpellé ces femmes concerne la parité homme-femme dans le monde du travail. Depuis, ce combat est resté la principale revendication des Japonaises.
De plus, ces politiciennes dénoncent l’image rigide et traditionnelle, accentuée par les maîtresses de maison dans les campagnes, que la société japonaise se faitde la femme.
Le « féminisme » voit alors le jour : une sorte d’éducation politique permettant aux femmes de rester à l’écart des clichés sur leur sexe et des critères masculins. Ces femmes pensent que si elles veulent améliorer la condition féminine au Japon, elle doivent d’abord détruire les préjugés, les clichés, en imposant les normes et les valeurs qu’elles veulent représenter, et qu’ellesdésirent projeter en entrant dans la politique. Ce n’est sans doute pas la solution, disent-elles, mais cela donne vraiment une opportunité de se redéfinir et de construire une société égalitaire.
Néanmoins, ces centres ne sont en réalité qu’une ruse de la part du gouvernement, qui cache le véritable objectif de ces centres : étouffer les revendications des femmes. Celui-ci, craignant l’impactpotentiel des rassemblements féminin au niveau national, à alors rapidement canalisé les élans protestataires des Japonaises, en ouvrant des » centres pour femme », subventionnés par l’Etat, qui permettent ainsi de contrôler et d’éviter la politisation de la femme japonaise au niveau national.
D’un autre coté, conscient de la part importante que réprésentent les femmes Japonaise dans la société, le…