Misère de l’historicisme de karl popper

Cogo yannick Théorie du comparatisme
M1 Lettres Modernes
Année 2009-2010Karl POPPER, Misère de l’historicisme, plon, 1956.
Edition consultée: Agora, 1988.

L’ouvrage dont il va être question ici va s’attacher à débattre de la notiond’historicisme. L’auteur, au sein des deux cents pages que comprend le texte, présente les thèses développées par les tenants de ce courant de pensée. L’historicisme est l’idée défendue comme quoil’histoire serait en mesure de permettre de prédire les événements futurs, donc, par conséquent apte à prédire l’avenir.
Afin d’ordonner son raisonnement, Karl Popper va tout d’abord exposer les argumentsproposés par ceux qui ont contredit avant lui la possibilité des prédictions grâce aux sciences sociales- courant qu’il nomme « antinaturaliste »- avant de donner, de façon la plus objective qu’ilsoit, les arguments des historicistes- « pronaturaliste »- en faveur d’un futur social prévisible. Ceci étant fait, la réflexion personnelle de l’auteur qui, comme il le précise dès sa préface, n’est enaucun cas en accord avec les idées développées par les historicistes, va être explicitée dans la seconde moitié de l’ouvrage, où il répond aux argumentations des deux courants de pensées pro etantinaturaliste.

Après avoir présenté succinctement le travail effectué par Popper dans son ouvrage, nous allons en présenter les différentes parties qui organisent et nous donnent le fil de sonraisonnement.
Dés sa préface, l’auteur indique qu’il n’y a aucune société ni aucun homme qui peut prétendre prédire l’histoire à venir. Ainsi, avec cette assertion qui est développée, l’orientation prisepar le raisonnement de l’auteur n’est pas sujette à débat.
Popper va donc opposer deux courants: les thèses « pronaturalistes » ou « positives » qui pensent que les sciences scientifiques- entendre par…