La relation d’objet

Introduction

Dans ce texte extrait de l’ouvrage « la tentation de l’innocence » de P. Bruckner l’auteur nous interpelle sur les nouvelles aspirations de notre société post moderne de la recherche de la jeunesse éternelle au refus de la mort. Dans un premier temps pour mieux comprendre ces attentes il est essentiel de nous intéresser au statut de l’’objet dans notre société dans undeuxième temps au concept de mort et a la place de celle-ci dans notre société. Dans un troisième temps je m’intéresserai a la place prépondérante qu’occupe la science dans notre société post moderne.

Partie1
« Le sujet face a une nouvelle économie psychique »
La notion de plaisir est la recherche du plaisir de l’objet pulsionnel, lié à une expérience passé, de satisfaction, procurant uneforte jouissance. Cette sensation va être recherchée sans cesse, mais ne nous apportant plus autant de plaisir.
Le principe de plaisir va se trouver confronté au principe de réalité.
Le désir est entretenu par un manque symbolique (la castration) faisant référence au complexe d’Oedipe cette insatisfaction est structurante et permet de révéler la personnalité du sujet. Comment ce manquesymbolique s’inscrit il dans notre société post moderne de consommation ?

Ainsi, l’objet final de la pulsion n’est plus l’objet originaire, il en est un substitut et aucun objet de plaisir ne peut être posé comme satisfaisant. Cette insatisfaction est structurante et permet le développement de la personnalité.
Cette insatisfaction fondamentale est structurante et révèle la personnalité. Selon Freud,il y aurait quelque chose dans la nature même de la pulsion sexuelle qui ne serait pas favorable à la réalisation de sa pleine satisfaction. Notre société refuse cette insatisfaction structurelle le statut de l’objet a changé il n’est plus perdu mais là et toujours présent
.

Ces informations vont nous permettre de mieux comprendre la place de l homme dans une société ou le rapport a l objetde plaisir va être totalement bouleversé. Lorsque pascal Bruckner écrit « ce sont toutes les définitions du normal et du pathologique qui sont bouleversées ne pas être malade est la moindre des choses »
Il fait référence a notre rapport a la réalité dans notre société post moderne dans laquelle nous vivons et ou désormais le manque, la douleur et la souffrance sont inacceptable ’homme est enquelque sorte sommé de jouir, il doit être heureux c’est-à-dire jeune, en bonne santé souriant pour respecter les normes sociales et pour cela la société lui offre tout ce dont il a besoin pour y parvenir. C’est une dictature du bonheur une idéologie de la vie jonchée d’injonctions de toutes parts dans les magazines, les publicités, (soyez heureux ! Restez jeune ! Soyez en bonne santé !mangez !Bougez ! …) poussant a la jeunesse et a la beauté physique, au quantifiable et au mesurable sous toutes ses formes. Tel le la durée de la vie jusqu’au statut de la mort en est totalement modifié. « on ne distingue plus les fatalités modifiables …..Des fatalités inexorable » le rapport a la réalité est totalement bouleverser il suffit de vouloir pour avoir l homme n a plus de limites dans un mondeou tout est a portée de mains.
Avec la mort on parvient à un paradoxe : la mort est maladie de la vie : c’est la vie qui est malade ; d’où la réflexion de l’auteur : « Il faut nous guérir de cette maladie mortelle qu’est la vie puisque celle-ci s arrête un jour » Ce paradoxe de « guérir une vie mortelle »dénote bien d’un refus de réalité. L’homme en perd son intelligence sa réflexion enestimant que la société doit réaliser chacun de ses désirs qui deviennent de plus en plus extravagants.
La mort « n’est plus le terme normal d’une vie, la condition en quelque sorte de son surgissement mais un échec thérapeutique à corriger tout affaire cessante »on dénote ici une évolution du statut de la mort aujourd’hui l’attitude dominante des sociétés modernes face a la mort est l’oubli. Pour…