La theorie baincaire

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Sylvie Diatkine, les fondements de la théorie bancaire – des textes classiques aux débats contemporains Paris, Dunod, coll. théories par Dominique LACOUE-LABARTHE
| Éditions L’Harmattan | Cahiers d’économie politique 2005/1 – n° 48
ISSN 0154-8344 |ISBN 2-7475-8143-8 | pages 189 à 194

Pour citer cet article : — Lacoue-Labarthe D., Sylvie Diatkine, les fondements de la théorie bancaire – des textes classiques aux débats contemporains Paris, Dunod, coll. théories économiques, 2002 191 p, index des auteurs, index des notions ISBN2 10 005507 0, Cahiers d’économie politique 2005/1, n° 48, p. 189-194.

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SYLVIE DIATKINE, LES FONDEMENTS DE LA THÉORIE BANCAIRE – DES TEXTES CLASSIQUES
AUX DÉBATS CONTEMPORAINS

Paris, Dunod, coll. ThéoriesÉconomiques, 2002
191 p, index des auteurs, index des notions ISBN 2 10005507 O.
Dominique LACOUE-LABARTHEI

Il y a bien longtemps qu’aucun livre français n’avait été publié en histoire de la pensée économique sur la monnaie, le crédit et la banque. On en venait même à rééditer l’ouvrage de référence par excellence en la matière, la très illustre Histoire des doctrines relatives au crédit et à lamonnaie de Charles Rist, inchangée depuis 19382. Dans sa préface, Christian de Boissieu rappelait tout l’intérêt qu’il voyait à remettre à la disposition des générations actuelles un texte depuis longtemps épuisé et qui était encore capable d’éclairer la réflexion contemporaine. Sans nier un instant l’utilité de rééditer la belle synthèse de Charles Rist, on notait cependant que son style fleuri,ses louanges émerveillées, ses opprobres appuyés, ses entêtements un peu vains (cf les interminables exégèses consacrées à contester la nature monétaire du dépôt bancaire), ses raccourcis de la pensée des auteurs et les belles infidèles qu’il en déduisait, tout cela avait pris un petit air désuet et passablement défraîchi. On ne pouvait évidemment attendre de cette réédition qu’elle témoigne duprodigieux essor d’une théorie qui fit véritablement irruption dans le champ de l’analyse économique moderne au tournant des années 1980 et se constitua en quelque dix ans en une authentique théorie de la banque au fur et à mesure qu’elle prenait son autonomie à l’égard de la théorie monétaire, après lui être restée consubstantiellement liée depuis deux siècles. Les synthèses sur la théorie de labanque, née aux États-Unis et universellement développée dans les nouvelles revues internationales spécialisées3,

1. GRAPE, Université Montesquieu-Bordeaux IV. 2. Charles Rist, Histoire des doctrines relatives au crédit et à la monnaie, Paris, Sirey, 1938; réédition, avec une préface de Christian de Boissieu, Paris, Sirey, 2002. 3. Journal of Banking and Finance, Journal of FinancialIntermediation, Journal of Financial Services Research, etc; en France, la Revue d’économie financière s’est ouverte à l’Economie bancaire, tout comme la récente Revue de la stabilité financière, éditée par la Banque de France.

Cahiers d’économie politique, n° 48, L’Harmattan, 2004

Dominique

Lacoue-Labarthe

n’ont pas manqué ces dernières années4. Mais on note que les références historiques…