Le travail

LE TRAVAIL, SES PRINCIPALES MALADIES, SES CONSEQUENCES

Le temps de Zola est bel et bien fini, nos conditions de travail se sont nettement améliorées. En effet, le travail connaît de plus en plus des changements techniques et organisationnels, des innovations afin de faciliter nos activités.
Malgré cette avancée et l’évolution des conditions dans lesquelles nous exerçons notre métier, certainsproblèmes persistent et ne sont pas réglés.
Notre travail, qui n’est pas seulement une source de plaisir, engendre aussi des maladies et des troubles. Quelles sont-elles ? Touchent elles toutes les catégories socioprofessionnelles ? Ne pouvons nous pas empêcher ces problèmes ?
Il serait probable de croire que le fait d’avoir une qualification plus élevée épargnerait le cadre de ce genre detrouble, et qu’il serait possible d’éliminer les maladies engendrées par le travail. En se plaçant d’un point de vue ergonomique, tout en se tournant vers l’analyse du travail, nous allons énumérer et étudier les faits, et vérifierons ces hypothèses.

Les principales maladies liées au travail

A°Les troubles musculosquelettiques (TMS)

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Les TMSreprésentent un grave problème de santé au travail partout dans le monde et touchent plusieurs millions de travailleurs en Europe. Le trouble le plus connu est le syndrome du canal carpien. Le nerf commandant les trois premiers doigts de la main est comprimé à l’intérieur du canal carpien. Ceci entraîne des douleurs et des fourmillements la nuit, puis une gêne et des maladresses au travail. Chaque année, enFrance, il y a 2000 syndromes du canal carpien dont l’origine professionnelle est reconnue pour 130000 opérés.
Au-delà de la souffrance humaine, ils sont à l’origine de déficits fonctionnels gênant l’activité professionnelle. Ils constituent de ce fait, un lourd fardeau économique pour la société à la fois parce que ce sont les maladies professionnelles les plus fréquentes mais aussi parcequ’ils sont à l’origine d’un important absentéisme et donc d’une perte d’efficacité pour l’entreprise des conséquences sont alors évidentes comme le remplacement, la perte de qualité et de productivité, ou les perturbations dans l’organisation du travail.
Et ne parlons même pas du reclassement d’un salarié lorsque ses troubles sont aigus et empêchent l’exercice de son métier.
Il y a doncdes éléments et des facteurs qui favorisent le développement des TMS.
Pour commencer, cela est lié aux facteurs biomécaniques. On parle ici de répétitivité des gestes, d’efforts répétitifs, de travail statique de faible niveau maintenu dans le temps, ou de positions articulaires extrêmes. On peut difficilement ne pas ressentir les effets néfastes engendrés par ce genre de facteur.
Nous pouvonségalement citer comme facteur les caractéristiques de l’individu .mais celui-ci représente un risque assez faible.
Egalement, nous retrouvons des facteurs psychosociaux pouvant être à l’origine de ce genre de trouble. Ici, il s’agit par exemple d’un manque d’autonomie, du niveau d’exigence imposé par la hiérarchie, d’un manque de soutien social, ou avoir le sentiment de ne pas être reconnu à sajuste valeur.

Quelques chiffres

En 2003, 24,7% des hommes exerçant une manutention manuelle de charges pendant plus de 20 heures ont un fort taux de risque d’être victime de TMS contre seulement 14.3% des femmes.
Mais les femmes ont plus de risque d’être victimes de TMS en exerçant un travail avec des contraintes visuelles (écran) pendant plus de 20 heures et ce, à hauteur de58% contre seulement 36.7% chez les hommes.

Des déterminants à l’apparition des TMS

Les causes de l’apparition des TMS ne sont pas à rechercher dans les facteurs de risque qui ne font que favoriser l’apparition des troubles, mais bien dans des déterminants qui impactent la situation de travail. On va ainsi trouver :
• L’organisation de la production
• L’organisation…