Liberté de prostitution en suisse

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La liberté de se prostituer

« Peut-on considérer la prostitution comme une activité professionnelle ? »

Sarah, Caroline, Aurore
28 janvier 2011

Table des matières
I. Définition 2
II. Le droit et la prostitution 3
II.I. Autorisation d’ouverture d’un tel commerce 5
II.II. Prostitution de rue 6
II.III. Contrôle et protection(exploitation, abus, santé) 6
II.IV. Les étrangers et la prostitution 8
III. L’influence de la prostitution sur l’économie suisse 9
IV. La société et ses mœurs face à la prostitution 10
V. Comparaison entre différents pays 12
V.I. France 13
V.II. Suède 13
V.III. Pays-Bas 14
V.IV. Danemark 14
V.V. Thaïlande 14
V.VI. Etats-Unis 15
V.VII. Japon 16
VI. La prostitution chez les mineurs16
VII. Conclusion et avis personnels 18
VIII. Webographie 20
IX. Annexes 22

Introduction
Notre TIP se portera sur la question suivante : « Peut-on considérer la prostitution comme une activité professionnelle ? »
On qualifie parfois la prostitution de plus vieux métier du monde, pourtant elle reste un sujet d’actualité. En effet, si cette pratique a traversé les âges, elle a toujoursété remise en question. Pour beaucoup de personnes « vendre son corps » va à l’encontre des mœurs. Devrait-on donc la considérer comme une activité lucrative légale alors que beaucoup de femmes pratiquent la prostitution par obligation ? Le fait d’avoir créé une reconnaissance légale sous forme de texte permet-elle vraiment de lutter contre les abus ? N’est ce pas là une chose contraire auxmœurs de la société que de la rendre légale ?
Dans ce document, nous allons aborder les points qui selon nous sont essentiels pour pouvoir répondre à la question ci-dessus. Notre but n’est pas de prendre position par un oui ou un non mais de donner suffisamment d’informations aux lecteurs de ce dossier leur permettant ainsi d’avoir toutes les cartes en main pour qu’ils se forgent leur propre opinion.En effet, selon nous, le thème de la prostitution est en est lié de près au système des valeurs morales de chaque pays et chaque époque. En Suisse les mœurs évoluent rapidement et chacun peut avoir son propore système de valeur il est donc évident que les avis de chacun divergent sur cette question à chaque fois que le sujet est remis sur la table.
Il convient avant toute chose de définir laprostitution : (du latin prostitutio) il s’agit une activité consistant à échanger des relations sexuelles contre une rémunération. Il ne faut cependant pas la confondre avec le proxénétisme et donc faire la séparation entre l’esclavagisme sexuel géré par les mafias, le tourisme sexuel, la prostitution enfantine et la prostitution dite « traditionnelle ».
Notre analyse et nos textes se porterontplus précisément sur la liberté de prostitution en Suisse, pays ou la prostitution est légale et encadrée par des lois.
Celle-ci est présente dans le monde entier, et, même si il s’agit d’un sujet quelque peu tabou dans certains pays on ne peut éviter d’en parler. En effet les associations et les organismes de défense des droits des prostituées nous poussent à aborder le sujet d’autre part,certain groupes religieux souhaiterai pouvoir radier cette pratique de notre société.
Si on peut reconnaitre que le proxénétisme est un acte répréhensible qu’en est-il de la prostitution volontaire ? Dans la loi il est écrit que chacun peut disposer de son propre corps comme il le souhaite (excepté dans certains cas tels que l’euthanasie). En partant de cette base, peut-on condamner la prostitutionvolontaire ? Toute la question se trouve là, c’est l’opposition entre les droits de l’homme et les mœurs qui nous sont inculquées ou fixées par la société qui nous empêche d’arriver à un commun accord. Certaines associations luttent pour permettre aux prostituées d’être considérées comme des personnes ayant un travail comme un autre. En Suisse certaines lois ont déjà été crées afin d’encadrer la…