Partage des fruits de la croissance
Qu’est ce qu’un partage équitable des fruits de la croissance Programme concerné Première année : I -Cadre général des activités économiques et sociales ; II – La croissance économique au XIXème siècle ; III – Croissance et développement du capitalisme au XXème siècle VI – Le rôle de l’Etat dans la vie économique et sociale. VII. Différentes formes de structures sociales. Deuxième année : X -Déséquilibres et politiques économiques et sociales en économie ouverte ; XI – Le changement social ; XII – Les stratégies de développement _____________________________________________________ Réflexion de base fruits de la croissance réalisés grâce non seulement à des gains de productivité imputable au travail ou au capital, mais aussi gains de productivité globale La croissance engendre desexternalités positives dont les retombées ne sont pas imputables aux facteurs de production selon les règles retenues habituellement par les théories néoclassiques). Les bénéficiaires des fruits de la croissance 1) entrepreneurs 2) capitalistes, 3) salariés, 4) Etat, 5) consommateurs (par la baisse des prix).
2 temps du partage des richesses : 1) distribution via les marchés factoriels (partagesalaire/profit) 2) correctif par le système de redistribution lui-même. INSEE : concentration des hausses de revenus en France depuis 2002 sur les centiles de revenus les plus élevés USA constatations analogues pour la croissance des années 90 Mais inégalités justes En fait plusieurs conceptions de la justice justice distributive sur le marché (main invisible ) qui conduit à une rétribution équitablerésultant des responsabilités de chacun rémunération proportionnelle à sa contribution à la production. (qualification durée du temps de travail) cf théorie néoclassique rémunération des facteurs de production à leur productivité marginale,) justice commutative par l’échange
égalité des droits dans l’échange ( « à l’équivalent »). cf théologie médiévale, « juste prix » et de « juste salaire.justice corrective redistribution organisée par l’État pour corriger la répartition des revenus (et/ou des patrimoines) qui découlent des mécanismes de marché selon tel ou tel principe de justice (RSA) « équitable » L’équité ne signifie pas forcement la réduction d’inégalités: J.-P. Fitoussi, « L’équité n’est pas […] un substitut à l’égalité, mais une propriété du principe d’égalité que l’onchoisit. Lorsque ce principe devient plus exigeant, les normes sociales deviennent plus équitables ». On ne peut donc se prononcer sur l’équité qu’à condition d’expliciter le principe de justice sociale auquel on se réfère. 3 perspectives majeures : 1) le partage équitable selon le mérite,
2) selon les capacités 3) selon les besoins.
La notion d’équité donne lieu à des débats riches. K. Marx : 1)principes socialistes chacun selon ses capacités, à chacun selon ses mérites
2) principes communistes (de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins.) F. Hayek : critique de la redistribution car elle contrevient aux règles du marché et favorise l’intervention de l’Etat : « … les rémunérations ne peuvent être qualifiées de justes ou d’injustes, même si elles peuvent décevoir… Ellessont le résultat d’interactions d’individus qui observent des règles abstraites. Rawls : Une société est juste s’il y a égalité des chances, si les libertés sont préservées et si les inégalités profitent aux plus défavorisés R Selon Nozick, 3 de règles de la justice: 1. comment les choses déjà possédées par qcq peuvent être acquises; 2. comment la possession peut être transférée 3. ce qui doitêtre fait pour corriger les injustices découlant de violations de (1) et (2).
Comparaison Nozick/Rawls : pour Nozick Toute distribution est juste à condition qu’elle soit en conformité avec les règles d’acquisition, de transfert. La loterie natuelle n’est pas injuste au contraire l’Action de redistribution par le gouvernement injuste (la fiscalité est équivalent à du travail forcé. Nozick…