Qu’est ce que c’est écrire
Plan : 3e idée princicale
lll- Pour le poète, les mots ne perdent pas tout leur signification.
A) La signification donne aux mots leur unité verbale.
1 .Elle devient naturelle.2. Elle est chose, incréée et éternelle
B) Pour le poète, le langage est une structure du monde extérieur
1. Le parleur est en situation dans le langage
a) Lesmots sont le prolongement de ses sens
b) Il les manœuvre du dedans
2. Le poète est hors du langage a)Il voit les mots à l’envers b) Il voit dans le mot l’image d’un de ces aspects.
* Le saule ou lefrêne
c) Le langage tout entier est pour lui le miroir du monde
C) Des changements s’opèrent dans l’économie interne du mot
1. Son aspect visuel qui représente la signification plutôtqu’il ne l’exprime
2. Inversement, la signification est réalisée
a) L’aspect physique du mot fonctionne à son tour comme image du corps verbal
3. Comme son signe a aussi perdusa prééminence, le poète ne décide pas si ceux-là existent pour celles-ci ou celles-ci pour ceux-là
a) Le mot et la chose signifiée un double rapport
D) Le poète n’utilise pas le mot
1.Il ne choisit pas entre des acceptations diverses
a) Il ne lui donne pas une fonction autonome
b) Une qualité matérielle qui se fond sous ses yeux avec les autres acceptations
2. Ilréalise en chaque mot l’attitude poétique
* Picasso
3. Le mot renvoie au poète, comme un miroir, sa propre image
* La double entreprise de Leiris, dans son Glossaire
E) Le mot poétique estun microcosme
1. La crise du langage qui éclata au début du siècle est une crise poétique
a) Elle se manifesta par des accès de dépersonnalisation de l’écrivain face…