Réintroduction de l’ours dans les pyrénées
INTRO
Les rapports entre les hommes et les ours ont toujours été« conflictuels », comme en témoigne le film « l’ours » de Jean-Jacques Annaud réalisé en 1988 adapté lui-même du roman Le Grizzli.
Chassés, massacrés, pour leur peau, pour leur viande ou pour la peur qu’ils inspirent, ce sont des siècles de lutte incessante contre cet animal réputé si dangereux, et ceci, jusqu’à récemment.Depuis seulement quelques décennies, les populations se sont rendues compte de la disparition proche de l’ours. Les documents du dossier nous informent sur cette situation et sur le débat toujours plus intense que cela crée. Que ce soit Isabelle Saint Marc ou Jean-Christophe Thomas dans leurs articles, l’office national de la chasse et du réseau ours brun dans son flash info, ou encore Once Voice dansson site internet, tous exposent les problèmes ou non que posent une réinsertion de l’ours dans les Pyrénées.
Cela nous mène à penser sur l’efficacité d’un tel programme ainsi que le bénéfice éventuel qu’il apporte et s’il semble opportun ou non de réintroduire une espèce substitut à l’ours des Pyrénées ou si d’autres solutions ne seraient pas à envisager
Pour ce faire, il conviendra decomparer les deux espèces d’ours (ours de Slovénie et ours des Pyrénées) dans leur milieu avant de s’intéresser aux divers plans de réintroductions effectués incluant le suivi de l’ours, pour terminer sur les mouvements de contestations ou de soutiens engendrés.
1°)
Il est très facile de se méprendre sur l’origine de l’ours entre l’ours des Pyrénées et l’ours
de Slovénie puisqu’ils appartiennentà la même espèce et sont donc relativement semblables
physiquement. Dans son article, Isabelle Saint Marc nous décrit l’ours des Pyrénées comme
étant un animal solitaire mesurant de 1,70 à 2,20m, pesant entre 90 et 300kg selon qu’il soit
mâle ou femelle et possédant un pelage de couleur beige à brun foncé. Elle nous renseigne
également sur son régime alimentaire. Cet ursidé est omnivore, et sonalimentation se
compose en grande partie de végétaux et peut également se nourrir d’insecte, d’animaux
sauvages et d’animaux domestiques. Once Voice précise également que sa consommation
animale est de 20% dont quasiment la moitié de ruminants domestiques, et que ce régime
alimentaire reste bien différent de celui de l’ours de Slovénie. L’Office National de la Chasse
et du réseau Ours Brunprécise que Balou est un ours de Slovénie de 4ans pesant 88kg, ce
qui reste dans les même proportions que l’ours des Pyrénées. Seulement, bien que de la
même espèce, l’ours de Slovénie et l’ours des Pyrénées possèdent un patrimoine génétique
bien différent et la « souche originelle de la sous-espèce d’ours Pyrénéen semble éteinte »
ce que Once Voice, dans son article, n’oublie pas de préciser.Ceci, ainsi que son régime
alimentaire différent permet de remettre en question la similarité entre ces deux espèces
et si l’un pourrait vivre dans l’environnement de l’autre. Cependant, étant de la même
espèce et possédant tant de ressemblances physiques et comportementales (comme la vie en
solitaire) beaucoup pensent que l’introduction de l’ours Slovène comme substitut à l’ours des
Pyrénéesdans ce même lieu ne peut être qu’une réussite quant à son intégration tant au niveau
environnementale qu’avec sa cohabitation avec l’homme. C’est ainsi que, dans l’optique de
sauvegarder l’espèce diverses actions ont été prévues et appliquées.
2°)
Depuis de nombreuses années, on s’intéresse sur le devenir de l’ours. Ce dernier ayant été
chassé et massacré, il ne reste que peud’individus en France. Les seuls individus présents
en France depuis le XXè siècle, se trouvent dans les Pyrénées. C’est pourquoi des mesures
restrictives ont été prises comme l’interdiction de la chasse à l’ours en 1972 et l’apparition
d’un plan de sauvegarde en 1980. Cet effort est chose vaine puisque la population d’ours ne
cesse ne diminuer. C’est ainsi que le devenir de l’ours des Pyrénées est…