Renaissance et humanisme

aI. Présentez chaque document

A. Lettre de Gargantua à son fils Pantagruel

Ce texte, est un extrait de l’oeuvre de François Rabelais . Un chapitre, représenté sous forme de lettre , une lettre de Gargantua adressée à son fils Pantagruel.

| Dans cet extrait, qui est en fait une lettre de Gargantua destinée à son fils Pantagruel, Rabelais expose sa thématique «sérieuse» dévoilant sesidéaux politiques et religieux ainsi que sa vision humaniste de ce que devrait être « le savoir ». Rabelais a opté pour la lettre comme canal de transmission car l’échange épistolaire rend crédible la fiction et ce, en lui procurant de la sincérité et de l’authenticité. | |

Gargantua est sans doute le texte narratif le plus célèbre de la Renaissance française. D’une structurecomparable à celle de Pantagruel, mais d’une écriture plus complexe, il conte les années d’apprentissage et les exploits guerriers du géant Gargantua. Plaidoyer pour une culture humaniste contre les lourdeurs d’un enseignement sorbonnard figé, Gargantua est aussi un roman plein de verve, d’une grande richesse lexicale, et d’une écriture souvent crue, volontiers scatologique.

B.

A. Montaigne, essais| Dans les Essais, Montaigne se dépeint lui-même, comme un sujet observé, sans artifice, pour révéler son « moi » dans son entière nudité, pour se comprendre et comprendre le monde. Il laisse libre cours à ses pensées souvent imprégnées de pessimisme, telles qu’elles se présentent à lui. Son étonnement philosophique commence avec sa devise « Que sais-je ? ». Son influence sur la littératurefrançaise est très importante. L’oeuvre de Montaigne est celle d’un sceptique qui veille à bannir les doctrines intangibles et les certitudes aveugles. Il s’attaque à tous les dogmatismes, qu’ils soient religieux ou philosophiques, ne figeant jamais son scepticisme, son doute méthodique sur des certitudes ou des absolus. En pleine guerre de religions, il affiche sa tolérance et son aversion pourles luttes fratricides entre catholiques et protestants, considérant que la complexité des situations ne peut se régler par l’opposition binaire. S’il croit en Dieu, il considère que l’homme ne peut spéculer sur sa nature et qu’il doit être dégagé des croyances et des préjugés qui l’accompagnent (« Apologie de Raymond Sebond »). Pour Montaigne, l’homme a la possibilité et le pouvoir de faire naîtreen lui la liberté de pensée. | |

Humanisme
Ce diaporama est la base d’une étude de cas introductive au chapitre « Humanisme et Renaissance » du programme de Seconde (utilisable aussi en collège). Il s’agit d’étudier la fresque de Raphaël intitulée, plus tardivement, « L’École d’Athènes », à la fois comme une œuvre d’art et comme un document historique. C’est l’occasion derappeler la méthodologie de l’étude d’un document historique et d’aborder certains aspects de l’analyse artistique. Il s’agit aussi, dans le cadre d’une étude de cas, d’aller du particulier au général, pour mettre en lumière quelques grandes caractéristiques de l’Humanisme et de la Renaissance. L’étude de cas, prévue pour une séquence de deux heures, est donc divisée en trois temps
I. Présentation.
Àpartir de l’intitulé de l’œuvre, on reviendra sur sa nature (explication de la technique de la peinture a fresco), son auteur (Raphaël), son contexte historique (les conditions de l’engagement de Raphaël en 1509 à la cour du Pape Jules II à Rome, un des grands foyers de la Renaissance) et géographique (la fresque fait partie d’un projet pictural sur les quatre murs de la Chambre de la Signature,« bureau » et bibliothèque du pape au Palais pontifical). Le sujet du document (L’École d’Athènes, titre donné au XVIIIe) sera explique dans la 3e partie de l’étude.
II. Description
Il s’agit ici de mettre les élèves en situation de décrire ce qu’ils voient, en allant de la vue d’ensemble (des personnages dans un espace architectural) au détail et à la structure de l’œuvre, par une observation…