Textes oral bac

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|Classe de Première ES |
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|Descriptif du travail de préparation E.A.F.|

Séquence 1: Pensée morale et pensée moraliste.

On approche l’esprit du XVIIe siècle par cette distinction. La préoccupation morale hante les textes de Pascal, Bossuet… On distinguera l’esprit du XVIIe siècle par cette pensée entre le moral et le moraliste.

-Texte 1 Pascal Les deux infinis (p.484)
On mesure la relativité de l’homme dans l’espace infini. Oncherche a comprendre en quoi ce texte est étonnant. On en analyse la progression rhétorique. On le replace dans le grand projet apologétique de l’auteur.

-Texte 2 Pascal Le divertissement (p.394)
Cette fois la pensée cible une détresse morale. On mesure l’évolution du mot divertissement de Pascal jusqu’à nous. On montre la rhétorique que Pascal met en place. On aborde l’argumentation également.-Texte 3 Malherbe Paraphrase du psaume CXLV
On présente la paraphrase comme genre méditatif de la chrétienté (elle n’a ps la valeur péjorative actuelle. On montre la vision morale du monde. On la met en relation avec le texte de Pascal. On analyse la valeur poétique du texte et sa puissance rhétorique.

-Texte 4 Bossuet Oraison funèbre de Henriette-Anne d’Angleterre (1670) ( p510)
Onmontre que le sermon suit une rhétorique. On note également les effets de prose poétique.

Etude complémentaire : la peinture de nature mortes et l’expression baroque

Extraits

-Texte 1 Pascal Les deux infinis (p.484)
Que l’homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent. Qu’il regarde cette éclatante lumière,mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers, que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit et qu’il s’étonne de ce que ce vaste tour lui-même n’est qu’une pointe très délicate à l’égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent. Mais si notre vue s’arrête là, que l’imagination passe outre; elle se lassera plutôt de concevoir,que la nature de fournir. Tout ce monde visible n’est qu’un trait imperceptible dans l’ample sein de la nature. Nulle idée n’en approche. Nous avons beau enfler nos conceptions au-delà des espaces imaginables, nous n’enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C’est une sphère dont le centre est partout, la circonférence nulle part. Enfin, c’est le plus grand caractère sensible dela toute puissance de Dieu, que notre imagination se perde dans cette pensée.
Que l’homme, étant revenu à soi, considère ce qu’il est au prix de ce qui est; qu’il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature; et que de ce petit cachot où il se trouve logé, j’entends l’univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi-même son juste prix. Qu’est-ce qu’un…