Voltaire
Education et interactions familiales et
Sociales
En quoi la posture de l’institutrice peut-elle résumer le documentaire de Daniel Karlin ?
Que pensez-vous de ses propos ?
Comment les analysez-vous ?
Qu’est-ce qui signifie la différence et qu’est-ce qui signfie d’être différent …différent de qui ou de quoi en fait ? Est-ce qu’il existe quelqu’un qui connaît les réponses à cesquestions ou plutôt est-ce qu’il existe de vraies réponses? Qui crée et impose des règles et des normes universelles ?
Nous tous, habitons dans un monde qui est tacitement réglementé et plein de préjujés et de notions confuses. Le plus souvent nous suivons cette manière de vie, déterminée par n’importe qui sans se rendre compte que c’est nous qui pouvons faire bouger la situation. La vie aime le courage etla vitesse ! Alors qu’est-ce que nous attendons pour commencer à vivre la vie comme nous la désirons, sans coller des étiquettes, sans mettre dans des cases…simplement d’être vraiment libres ?!
Le documentaire de Daniel Karlin, dans son entier, nous montre des enfants qui ont des difficultés à cause d’une maladie mentale. Il nous les représente, soit au sein de leurs familles,soit au coursde leur quotidien dans les institutions spéciales avec les éducateurs qui s’occupent d’eux. Daniel Karlin essaie de communiquer avec les enfants et mène des conversations avec le personnel et avec les directeurs de ces lieux en posant toujours des questions directes. Ils parlent tous de la différence, de la peur d’accepter la vérité et de vivre avec elle.
L’institutrice de l’école « ordinaire »qui accueille chaque semaine des enfants déficients dans sa classe ne craint pas de parler des faits tels qu’ils sont, elle ne pose pas de barrières entre les enfants avec des difficultés et les autres enfants. Peut-être que c’est la raison de son succès avec leur intégration dans une école traditionelle. Au début, elle leur impose des règles et elle observe qu’ils commencent à les respecter etceci, en regardant les comportement des élèves de la classe « imitation ». De leur côté, les élèves aident aussi leurs camarades à s’adapter jusqu’au moment où ils sont devenus actifs. Ils changent leur attitude habituelle vers l’institutrice en devenant plus gentils car ils prennent conscience qu’elle doit s’occuper des autres enfants qui ont plus besoin d’elle. Les enfants sont déjà habitués àvivre les uns avec les autres, ils s’entendent bien et passent de bonnes heures ensemble.
L’institutrice, étant sincère dans son comportement avec les enfants déficients, se tenant gentiment avec eux en les intégrant dans sa classe, réalise le plus grand succès possible -on les voit heureux et souriants. On peut voir qu’ils se sentent très bien au milieu de leurs camarades.
Effectivement, il esttrès difficile de prendre en compte les gens avec leurs difficultés et en même temps de se comporter avec eux comme avec les autres. On peut tout de même essayer de le faire. En effet, on doit risquer de sortir de cette situation d’attente, premièrement pour arrêter de leur faire sentir qu’ils ne sont pas acceptés ou qu’ils sont indésirables et deuxièmement, pour se libérer soi-même de ses peurspar rapport à la différence. Oui, on peut affirmer qu’en effet, ce ne sont pas les enfants ou les adultes déficients qui ont des problèmes, c’est nous, les « normaux » qui fondent toutes les difficultés. Peut-être sommes-nous terrifiés que ces maladies peuvent atteindre nos propres enfants ; on évite de parler des enfants handicapés, on ne sait comment se comporter avec eux, donc, consciemment oupas,on les isole. Peut-être cherche-t-on de la sécurité dans l’ignorance. Cependant, de cette façon on n’élimine pas le problème existant, la fuite ne peut pas être une solution. On a peur de la psychose mais qu’est-ce qui est sain en vérité ? On a tous un noyau psychotique, on a tous des moments d’absence. Plus on a des connaissances sur un problème donné, moins on a peur. C’est pourquoi on ne…