Voltaire

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André Durand présente

‘’Candide ou l’optimisme’’

(1759)

roman de Voltaire

(100 pages)

pour lequel on trouve un résumé
puis successivement l’analyse de :
l’intérêt de l’action (page 3)
l’intérêt littéraire (page 4)
l’intérêt documentaire (page 5)l’intérêt psychologique (page 5)
l’intérêt philosophique (page 6)
la destinée de l’œuvre (page 8)
différents chapitres : 1, page 9 ; 2, page 9 ; 3, page 10 ;
5, page 12 ; 6, page 14 ; 7, page 15 ; 8, page 16 ;
16, page 16 ; 17 et 18, page 17 ; 17, page 18 ;18, page 19 ; 19, page 20 ; 20, page 22 ;
-23, page 22 ; 29, page 23 ; 30, page 24).

Bonne lecture !

Résumé

En Westphalie, dans le château du baron Thunder-ten-tronckh, vit un enfant illégitime de sa soeur et d’un gentilhomme qu’elle n’avait pas voulu épouser faute de quelques quartiers de noblesse. Ce garçon doté d’«un jugement assez droit avecl’esprit le plus simple», doux de caractère, est appelé Candide. Il mène la vie la plus agréable puisque son précepteur, le savant Pangloss, qui est féru de «métaphysique-théologo-cosmolonigologie», prône l’illustre théorie suivant laquelle, puisque toute cause produit d’une manière inéluctable la meilleure fin, «Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles». Candide le croit jusqu’aujour où le châtelain trouble cette quiétude en le surprenant à donner un baiser à sa fille, la charmante Cunégonde. Sur l’heure, Candide est chassé de ce monde idyllique «à grands coups de pied dans le derrière».
Après une nuit d’errance, de froid et de désespoir, il est enrôlé à son insu dans l’armée du roi de Bulgarie. Il déserte, est passé par les verges, doit participer à une bataille qui estune «boucherie héroïque» où il voit toutes les horreurs de la guerre.
Il réussit à fuir et passe en Hollande. Recueilli par Jacques l’anabaptiste, il retrouve par un heureux hasard son précepteur, Pangloss, défiguré par la vérole et qui lui fait le récit apocalyptique de la destruction du château et de l’assassinat de la baronne, Cunégonde n’ayant pas, selon lui, échappé au massacre, ce qui faits’évanouir de chagrin Candide.
Sitôt remis de ses émotions, il part pour Lisbonne avec Pangloss et Jacques qui est victime d’une tempête en mer. À leur arrivée, les deux compagnons sont témoins du tremblement de terre qui détruit la ville et massacre trente mille habitants.
Un auto-da-fé étant organisé, ils font les frais des traitements injustes de l’Inquisition, lui étant fessé et Panglossétant pendu.
Mais une vieille qui prend soin de Candide lui fait retrouver sa chère Cunégonde qui a survécu miraculeusement, mais est la maîtresse à la fois du grand Inquisiteur et du banquier juif de la Cour. Il tue l’un et l’autre et s’embarque avec sa bien-aimée pour l’Amérique du Sud.
À Buenos Aires, il doit s’enfuir et abandonner sa dulcinée aux mains du gouverneur.
Guidé par le débrouillardCacambo, il traverse le Paraguay, territoire, merveilleusement organisé mais despotiquement gouverné par les jésuites dont l’un se trouve être le frère de Cunégonde que Candide est amené à tuer quand l’autre déclare refuser de le voir épouser sa bien-aimée.
Les deux compagnons se retrouvent prisonniers des Oreillons, peuplade ennemie des jésuites qui l’ont spoliée de ses terres, et se résignentà être bel et bien dévorés par ces anthrophages, quand le beau discours de Cacambo sur la nature de l’homme les sauve de justesse.
Les deux fuyards arrivrent par hasard à l’Eldorado, pays de rêve, société idéale où les sages habitants, éclairés par la religion naturelle, placent le bonheur au-dessus des richesses matérielles.
Mais Candide veut retrouver Cunégonde et être riche hors d’Eldorado…